Sud Lipez, J+3: Huayllajara - Candelaria

20.04.2013
Le chauffeur nous réveille à 5h30, nous déjeunons rapidement et plions le camp. Il fait -4°C! Il nous emmène à l'arbre de pierre, pour y découvrir le levé du soleil. Nous sommes seuls autour de cette masse rocheuse (en forme d'arbre) et patentions au froid jusqu'aux premiers rayons. Le spectacle est magique, les formes d'ombres jouent sur les reliefs.
Nous traversons ensuite le désert de Siloli. Les couleurs des montagnes forment un doux dégradé, on croirait voir une aquarelle peinte d'une main de maître. Difficile à croire que la nature ait encore des bijoux de cette taille à offrir! Nous retenons notre souffle devant les 4 lagunes suivantes, où les sommets enneigées se reflètent dans l'eau calme, seulement troublée par les flamands roses qui barbotent et tentent des envols. L'air se réchauffe, l'endroit est propre et calme. Nous aurions surement apprécié une chaise longue, afin de passer la journée à s'imprégner du paysage.
Mais nous reprenons la piste en direction du volcan Ollague. Le guide nous explique qu'il est inactif, malgré le net trais de fumée qui en sort du sommet à 5850m!? Vu que l'on se trouve déjà à 4000m d'altitude, le colosse ne parait pas si impressionnant que ça (hormis la fumée), mais son ascension dure quand même 7h! Nous passons notre chemin... À ses pieds, la lave anciennement crachée recouvre le sol de roches de différentes formes.
Nous rejoignons ensuite un cimetière de trains à la frontière chilienne. Le minerai extrait des montagnes de la région est acheminé par train jusqu'ici. Nous casse-croûtons à l'ombre dans un ancien wagon en bois, puis reprenons la piste qui traverse le mini Salar: le désert plat de sel de Chiguana. C'est un aperçu avant le lendemain.
À San Juan, nous achetons du pinard afin de fêter l'anniversaire d'Ulysse en avance. Tous les touristes font leurs emplettes ici, autant dire que la boutique doit bien tourner. Encore un peu de voiture pour se rapprocher du grand Salar. En chemin, nous faisons une halte dans la mer de corail. Sur des kilomètres et des kilomètres, ces rochers piqués de trous, de la hauteur d'un homme, sont la preuve qu'ici se trouvait une mer salée. L'eau a disparu, sûrement à cause des activités volcaniques du coin et l'on peut observer les coraux, tous penchés dans le même sens, comme si le vent soufflait trop fort pour eux aussi...
Cette nuit, nous dormons dans un hôtel de sel à 3700m d'altitude tout proche du salar. Ça fait du bien de redescendre un peu, l'air est moins frais. À l'intérieur de l'hôtel, tout est fabriqué avec des briques de sel: les murs, les tables, les chaises, les lits. Au sol, on marche sur du gros sel. Seuls les sanitaires sont en céramique.
Nous arrivons en début d'après-midi, déchargeons les affaires et décidons d'aller nous promener au bord du salar, le temps que le soleil décline. Nous rentrons boire un café, puis Cécilia emmène le repas. Nous n'avons pas le temps de prendre l'apéritif, la soupe puis les lasagnes s'enchaînent. Le vin rouge acheté auparavant est légèrement bouchonné, à moins que ce soit l'altitude qui fausse nos papilles. Nous passons la soirée à jouer à la coinche, avec seulement une polaire sur le dos!
 
 
L'arbre de pierre
 
 
 
 
 
 
 
 
Corail
 
 
 
 
Le volcan qui fume
 
Lave
 
 
Mer de coraux
 
 
Début du salar
 
 
Salon de sel
 
Aux portes du salar
 
 

4 commentaires:

  1. trop fort yoann ta coupe de cheveux

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  2. "On a marché sur la lune"

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  3. Paysages magnifiques, continuez à nous faire voyager et bon courage pour la suite,.Bisous tata incarnation et Rose-Marie.

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