La pampa J+2, les dauphins

01.05.2013
On se lève à 5h30 pour aller voir le soleil se lever sur la pampa. Sur la barque, nous entendons de nombreux animaux, les oiseaux sifflent tous de manières différentes, les alligators répondent aux appels du guide. La protection du K-way est encore bien utile contre les moustiques. Le ciel couvert de nuages s'éclaire lentement, puis nous rentrons déjeuner au campement. Les beignets un peu gras ne passent pas très bien.
Nous enfilons les maillots de bain, puis remontons sur la barque.
Le guide nous conduit dans une lagune, où les dauphins roses ne tardent pas à pointer leurs nez! Ils respirent d'intelligence et de douceur! Nous sautons dans l'eau afin de jouer avec eux. Ils poussent une bouteille qui flotte à la surface et mordillent gentiment les pieds. Puis d'autres barques de touristes arrivent et nous naviguons jusqu'à un autre lac, où les dauphins nagent tranquillement.
Nous rentrons tôt au campement, à 10h30, le repas est servi, car deux des américains ont un vol à prendre de Rurrenabaque. Autant dire qu'on n'a pas faim!
Nous rentrons donc en barque à santa Rosa, en mode speed. Le guide fait tirer le moteur et redouble d'adresse dans les labyrinthes formés par la végétation. Nous attendons ensuite la jeep, alors que de nombreux dauphins roses nagent dans la rivière sous nos yeux émerveillés. Yoann tente de les photgraphier, mais leurs sauts hors de l'eau sont si rapides... Pas facile de les avoir. Alors Yoann saute dans l'eau et va nager avec eux. Il s'accroche à l'eleron d'un dauphin, avant que ça tête disparaisse sous l'eau. Il croit ensuite avoir trouvé une pierre comme appuis, mais se retrouve en équilibre sur le dos d'un dauphin, qui lui fait comprendre son erreur en le mordant. Une fois ne suffit pas, la seconde est plus violente. Se faire mordre par un dauphin, cela n'arrive pas tous les jours et Yoann se rend compte de la 'chance' qu'il a. Il sort même la queue du dauphin qui tourne autour de lui hors de l'eau, la peau est douce.
Heureux de cette expérience, il ressort de l'eau essoufflé et nous montons dans la jeep pour Rurrenabaque. 3h plus tard, nous arrivons en ville, recouverts de poussière mais tellement émerveillés par ces 3 jours dans la pampa, qui nous ont offert la chance de voir différentes animaux dans leur milieu naturel.
Nous prenons une chambre dans le même hôtel que la dernière fois. Après une douche et un casse-croûte au chocolat Bolivien, qui a fondu par cette chaleur, nous squattons un cybercafé pour mettre le blog à jour. Heureusement que la connexion est bonne pour envoyer les photos. Nous partageons ensuite une bouteille de rouge avec un Uruguayen, avant de filer au lit.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le nez rose
 
 
 
Des nids suspendus
 
 
 
 
1,5-2 m d'envergure
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

La pampa J+1

30.04.2013
Nous nous levons à 8h et déjeunons ensemble. Puis chaussons bottes en caoutchouc, k-way pour Laure et partons à la chasse à l'alligator ou à l'anaconda. Le guide conduit la barque dans les marécages avec adresse, avant de s'immobiliser lorsque le fond du bateau touche la terre. Nous sautons dans l'eau et partons patauger dans la boue. Les bottes de Laure ne sont pas étanches, mais protègent tout de même des attaques éventuelles...
Nous ne tardons pas à voir la tête d'un anaconda caché dans la racine d'une arbre. Bien calé, il ne veut pas en sortir. Nous continuons à pied dans la gadoue, le guide trace un chemin à la machette dans la végétation, les moustiques sifflent dans nos oreilles. Il fait chaud avec la veste, mais on ne s'en plaint pas, on s'y sent un peu protégés des piqûres.
Le guide nous montre un bébé alligator à 4 mètres, puis nous demande de nous mettre derrière un pauvre tronc d'arbre tombé au sol afin de nous protéger de la maman qui n'est pas très contente de notre présence. En effet, elle se ramène lentement, et répond agressivement aux bâtons de bois qu'on lui lance. À 5 mètres de nous, elle fait des sauts hors de l'eau, la gueule grande ouverte et l'œil menaçant. Nous rebroussons rapidement chemin à la recherche d'anacondas mais ils sont trop bien cachés. Nous remontons dans la barque et tentons notre chance sur un autre îlot mais revenons bredouilles.
En chemin pour le campement, nous croisons un caïman qui nage dans l'eau, et encore une multitude d'oiseaux, dont des rapaces, des vautours et des petites dindes.
Une douche avant le repas, puis un peu de temps relax. Yoann en profite pour taper un som et Laure tape le blog. Dans l'apres-midi, nous remontons dans la barque pour une partie pêche. Le guide nous emmène dans plusieurs recoins, le plus souvent à l'ombre. À l'aide d'un fil et de petits bouts de viande, nous essayons d'appâter les poissons. Laure remonte deux sortes de sardines et Yoann un petit piranha. Sa rangée de dents impressionne, Yoann le relâche dans l'eau avec un œil en moins....
Lorsque les moustiques commencent à attaquer, nous rentrons au campement. Sur le chemin, nous croisons encore un dauphin rose, un alligator qui nage en contre-sens, ainsi qu'un paresseux. Comme ses mouvements sont extrêmement lents, nous nous calons sur la barque au pied de l'arbre et ressortons la canne à pêche, l'œil droit viré sur les poissons, l'œil gauche sur le paresseux. Au loin, nous entendons les singes hurleurs qui font un bruit effrayant, comme un sifflement dans les arbres qui ressemble à un hurlement à la mort! Nous les admirons de près, les roux, les noirs plus gros et les marrons, perchés sur les arbres.
Le soir, nous dinons puis jouons aux cartes avec le groupe d' anglais. Des crapauds énormes se sont regroupés devant la chambre. Pendant la nuit, Laure sauve une souris de la noyade dans les WC.
 
H
Maman alligator
Le lodge
Le piranha
 

La pampa

29.04.2013
Heureusement que le réveil a sonné pour nous réveiller, on aurait bien dormi un poil plus longtemps. Nous déjeunons au marché, puis rejoignons l'agence avec les sacs faits. Une jeep nous emmène dans un village, après trois longues heures sur une piste rectiligne, taillé à travers les marécages. Le paysage nous rappelle encore une fois celui du Cambodge, avec les petites maisons de terres, les vaches blanches aux longues cornes et la poussière. On paie l'entrée au parc Jucuma.
À Santa Rosa, nous déchargeons la jeep et rechargeons une petite barque pour 8 personnes. C'est le point de départ de toutes les agences et les touristes affluent. Ce qui met Yoann de mauvaise humeur... Heureusement qu'une multitude de dauphins roses sautent hors de l'eau pour le distraire, nous sommes émerveillés! C'est la première fois de notre vie que nous en voyons. Sous le soleil qui tape fort, nous filons sur l'eau à travers la végétation. Le guide coupe parfois à travers de petits canaux et s'arrête à chaque fois que nous croisons des animaux qui peuplent le parc naturel. Ils sont nombreux. De petits singes grimpent sur l'embarcation et cherchent de la nourriture. Puis nous en apercevons de plus gros, perchés sur un arbre, des genre de pélicans, des gros oiseaux qui font le bruit des cochons, des petits marron-blanc, des blancs aux longs cous, des tout noirs tout fins... Ainsi que des familles de tortues.
Après trois heures de ballade, nous arrivons au campement, construit le long de la rivière, sur pilotis avec des ponts pour relier les différentes habitations. Un alligator d'1.5m a élu domicile en dessous de l'entrée, et nous débarrassons les affaires, en gardant un œil attentif sur lui. Bien nourri par les propriétaires du gîte, il ne réagit pas. Une limonade et une douche nous rafraîchissent un peu, avant de remonter sur le bateau pour aller voir le coucher de soleil sur la pampa. C'est également l'heure où les moustiques se réveillent, nous enfilons les K-ways, Laure rajoute un collant sous le pantalon, afin d'éviter de se faire manger par les monstres. Manque plus que les gants de ski et nous voila fin prêts pour une descente en luge. Pourtant, il fait bien 25 degré, et nous suons comme dans un sauna...
Tous les touristes se rejoignent sur un terrain plat où un shop vend des bières. Alors nous faisons comme tout le monde, nous en sirotons une, en admirant le soleil qui descend. Certains sont en débardeurs et shorts, nous les plaignons...
De retour au campement, nous mangeons de nouveau, toujours couverts avec les K-ways. Puis repartons de nuit sur le bateau. Les alligators et les caïmans sont plus faciles à repérer car leurs yeux rouges ressortent dans le faisceau des lampes torches. Ainsi que la centaine de moustiques qui bourdonnent à nos oreilles....
Nous apercevons rapidement un alligator, qui plonge ensuite dans l'eau. Le guide a de l'expérience et ça se voit, il est beaucoup plus rapide pour les repérer que nous. Il attrape un bébé alligator dans ses mains, long de 20cm, avant de le relâcher sous les yeux agressifs de sa mère qui rôde autour de la barque. De nombreuses lucioles éclairent par intermittence et le ciel étoilé est magnifique. La voie lactée est bien présente.
Nous rentrons au camp et Laure ne tarde pas à aller se coucher sous la moustiquaire, alors que Yoann tape la partie jungle sur le blog.
 
 
 
 
 
Le campement