Retour à Ulan Bator

24.09.2012
Nous nous levons à la fraîche dans notre yourte ou il a fait si chaud au couché grâce au feu, mais qui n'as tenu que quelques heures. Apparament il y a un changement de plan ce n'est plus le fils du propriétaire qui nous amènera à la prochaine ville pour choper un bus direction la capitale. Nous ferons le voyage avec 6 autres touriste en voyage organisé. 4 français, dont un couple en voyage pour 1 an. Et la sœur et son copain de l'un d'eux. Nous débarquerons après quelques heures de pistes près de l'ancienne capitale dans une ville dont nus ne retenons pas le nom... Mais il y a un temple bouddhiste à visiter: erdenezuu.
Nous passons la soirée tous ensemble sous notre yourte: bière, vodka, buzz végétarien, musique reggae. Super sympa. Peut être nous retrouverons nous quelque part.
 
25.09.2012
Retour à Bator en bus. Nous rencontrons d'autre français avec qui nous organisons notre départ pour le désert de Gobi le lendemain dans l'apres midi. La douche tant attendu à l'auberge de jeunesse est comme une renaissance. Mise à jour du blog, recharge des batteries, retour à la civilisation en quelque sorte.
 
26.09.2012
Levé 7h30, nous allons récupérer nos autre sacs à l'ancienne auberge et visiter le temple bouddhiste, ou les prières commence à 9h. Nous assistons à l'une d'elle dans un des temples. Contemplatifs, bercés par les chants, le gong, les tambour, il est difficile de suivre le déroulement. Entre offrandes, chants, partage, ect... Les moines très peu vêtu ont l'air bien en forme, ronds, et de tous âges. Dehors il tombe quelques flocons. La température ne fait que descendre. Retour à l'auberge dernière mise à jour du blog avant le Gobi, sans connexion à priori, retour prévu à Bator le 03.10.
 
26.09.2012
 
 

Le centre de la Mongolie

17.09.2012
Direction aéroport pour aller chercher Nico en bus. Sur certaines portions de route on serait aller plus vite à pied...
Changement d'auteur
Grand bonjour avec nail et Laure. Ils m'attendaient gentiment à la sortie de l'aéroport. Direction l'arrêt de bus ligne 11 dans un dédale de poussière et de pots d'échappement nous prenons le bus. 400 T le ticket ( 1€ = 1800 T). Au bout de 3 km de bouchon, nous prenons la décision de finir à pied jusqu'à l'auberge de jeunesse. Nail et laure ont réservé une yourte sur le toit de l'auberge de jeunesse. Après avoir traversé la coursive qui surplombe la voie ferrée. Je précise que le petit pont ressemblait à un pont de singe, il manquait des planches certaines étaient déclouées. Nous arrivons après une bonne heure de marche à l'auberge. On a enfin pu déposer mon gros sac de 16kg. Opération rapide de la visite de la ville. Après le plein de nourriture ( pâtes chinoises et biscuits pour chien) nous nous finissons à la bière et à la vodka. Je précise que le coiffeur s'est couché en premier.
 
18.09.2012
Direction dragon station après le réveil à 6h. Nous rentrons dans le car direction arvaihker en 8h de route. Après une petite halte dans un bled et après être arrivés à destination, nous sautons dans un taxi monospace qui nous fait poireauter 3h. Une fois le taxi plein (soit 15 personnes et 2 bambins), nous repartons direction uyanga. 2h peut être 3h de pistes, la petite ville d Uyanga s'ouvre à nous et il ne fait vraiment pas très chaud. Vu les conditions et l'heure tardive le chauffeur de taxi nous dépose à un hôtel.
 
19.09.2012
Hier en arrivant le chauffeur à fait le tour de la ville pour trouver un interprète, une prof d'anglais dans la seule école de la ville nous a un peu tous démoralisé. Du coup de bon matin sachant qu'il était impossible de se rendre à notre destination: les chutes d'eau du fleuve orkhone, nous rebroussons chemin. Avec un peu le moral à zéro. Le rêve mongol à moto ou à cheval semble très compliqué... Nous partons donc à pied sur la piste emprunté la veille en taxi. Après 2 ou 3 h de marche, Laure nous entraîne dans une yourte. Tenez les chiens! en mongol Pour s'annoncer. Bonjour un peu farouche. La maman et la fille nous invitent directement à rentrer. Nous nous asseyons à droite sur le lit, en entrant sans marcher sur le seuil, comme nous l'avons appris dans les guides. Elles nous offrent de suite le thé mongol, salé avec du lait de jument fermenté. Pas mauvais. Par contre le beurre de Yak dur et ranci que je croyais être du fromage dur est un peu plus dur à passer... Pas grave dilué dans le thé, c'est déjà mieux. Elles nous resservent plusieurs fois et une demi discussion démarre, mains, pieds, guides, pictogrammes tous les moyens sont bons pour se faire comprendre. L'intérieur de la yourte est très spartiate. Certaines ont la télé, mais celle ci n'a que la radio, marchant sur une batterie de moto. Certaines ont un plancher en bois mais celle ci ne compte que 2-3 tapis usés recouvrant la terre. Au centre 2 piliers tiennent la yourte et maintiennent un cercle en bois par lequel s'échappe le tuyau du poil en fonte. Les minis meubles en bois sont tous peints de couleurs gaies. L'équipement pour la cuisine est également très spartiate. sur ces grandes étendues de prairies nous n'avons vu aucun arbre, les habitants font le feu avec les bouses de yaks, moutons, chevaux séchées. Nous leur offrons des kinder surprises ramenés par Nico de France, 2 cigares. un paquet de pâtes et un coussin de la compagnie air china leur donnent enfin le sourire. En effet les mongols ne sont pas très expressifs, peu de sourire, pas de merci ni d'au revoir ce qui contraste fortement avec leur sens de l'hospitalité. Après 2-3 photos, où posent fièrement les 2 dames avec leur plus beaux habits, ainsi que leur adresses écrites sur un bout de papier ( j'espère déchiffrable) pour leur envoyer les photos, nous repartons sur la piste à pied, très heureux de cet échange. À peine 2 min plus tard 2 gars en 4x4 s'arrêtent et nous proposent de monter. Nous sautons sur l'occasion, ce qui nous épargne 2-3 jours de marche pour rejoindre le prochain village. Le retour dure beaucoup moins longtemps que l'aller, et nous touchons le plafond de la tête plus d'une fois. Arrivés sur la place du marché nous dégustons une bière bien fraîche dans un bouiboui, afin de nous remettre de ces belles aventures. Nico se renseigne pour acheter une moto avec sidecar mais il n'y a que des neuves hors de prix, sans sidecar... Nous nous rendons maintenant comte combien il sera difficile de se déplacer ici sans moyen de transport. Les transport en mini bus sur les pistes reviennent cher surtout si l'on est les seuls a bord. Et nous n'avons croisés aucun touriste dans ces contrées éloignées. Au marché nous demandons à un mini van de nous prendre pour Khujirt. Un village qui nous permettra peut être d'accéder plus facilement aux chute d'eau d'orkhon ou nous volons nous rendre afin de partir à cheval dans le parc Naiman Nuur pour voir les 9 lacs. Le prix du minibus est trop cher et pas moyen de négocier. Par chance Orna peut nous prendre dans son mini 4x4 pour aller à Khujirt ou elle habite. Après 2h de voiture dont 1h 30 sur piste défoncée, elle nous amène à une soirée avec ses amis dans un champ. Le groupe est essentiellement composé de profs et quelques échanges et fou rires son au rendez vous. Échange de cachou, de bière et de vodka. D'un coup tout le monde plie bagage' c'est vrai que ça caille un peu. Orna nous invite à passer la nuit chez elle. Il est maintenant 20h, elle passe récupéré ses 2 jeunes filles aux noms imprononçables, et un saut à la rivière pour chercher de l'eau. Son appart est très spartiate. Une partie est rénovée mais cela reste assez simple. Les radiateurs dans le salon qui sert aussi de chambre ne sont pas branchés, le double vitrage fait peur, il n'y a pas d'eau courante ni d'évier, pas de WC, mais un frigo branché et une télé écran-plat! Les vêtements sont rangés dans une bassine en plastique, pas d' armoire. le seul meuble existant est en bois semblable à celui que nous avions vu dans la yourte. Orna nous explique qu'en hiver elle va vivre dans sa yourte car il y fait plus chaud! Elle nous cuisine du bœuf bouilli avec des pâtes repas traditionnel. Sur le tapis nous déballons notre duvet alignés comme des sardines, Orna, ses 2 filles, Nico, Laure et Yoann. Pour leurs âges 1,5 et 4,5 les filles sont très débrouillardes, mangent toutes seules et sont propres. La nuit la plus petite porte une couche qui sert sûrement plusieurs fois de suite. La plus grande à les cheveux très court comme le veut la tradition, on lui a rasé la tête à l'âge de 4 ans comme à 2 ans d'ailleurs. Pour les garons c'est à l'âge de 1, 3 et 5 ans que les cheveux sont rasés.
 
20.09.2012
À notre levé, la maman est déjà partie depuis une heure. Elle revient avec du lait fermenté de jument, des biscuits secs. Laure habille la plus petite puis orna emmené ses 2filles à l'école. Au petit dej, nous avons le droit à du fromage de chèvre dur comme de là pierre, des tartines de pain avec de la mayo et des biscuits secs. Vu sa maigre réserve de bois (6 bûches) c'est vraiment un honneur de boire le lait chaud. Après remerciement et un petit pourboire déposé en cachette, nous partons dans le village toujours décidé de trouver un moyen de locomotion pour se rendre aux chutes. Nous tombons sur un jeune qui nous propose de nous amener pour 60$. Après maintes discussions ( impossible de négocier le prix) et réflexion nous acceptons et nous voilà partis dans une estafette pour 3h de piste en mauvais état. Franchissement de rivières avec l'eau arrivant jusqu'au plancher sans trop savoir ce qui nous attend. À l'arrivée un monsieur ridé comme un parchemin nous accoste et une interprète arrive. Nous partons demain pour 2 jours de rando à cheval. Nous plantons la tente dans leur camping aménagé pour l'afflux touristique de l'été et nous partons explorer les alentours. Le paysage est plus montagneux. Il y a quelques arbres, la vallée est parsemée de gros rochers d'origine volcanique. À proximité du camp, la cascade, petit paradis avec gorge de 22m, la rivière est bordée d'arbres aux couleurs d'or, l'automne est bien arrivée. Jaune, orange, vert le mélange est magnifique et le calme absolu. Après un picnic au bord de l'eau, troublé par les centaines de grosses araignées noires et blanches, nous continuons la ballade le long de l'eau puis rentrons dans les steppes. Au fond les montagnes rocheuses, puis les steppes et à nos pieds ce gouffre multicolore. Nous entendons les chevaux galoper. Quel bonheur! Arrivés au camp, nous demandons de l'eau chaude pour manger nos nouilles chinoises. La température chute rapidement. Notre guide pour demain vient nous voir et à l'aide d'une interprète présente dans le camp nous dit que nous décollons demain vers 11h du mat. La promenade s'allonge apparemment sur 4 jours, avec des nuits chez l'habitant du coin en yourte. Nos réserves de nourriture sont bien maigres et nous n'avons plus grand chose à offrir aux gens a part les habits que nous portons sur nous... Nous nous installons dans nos duvets et malgrés les polaires et couvertures, la nuit fut bien fraîche. Nico se réveille avec le bras gelé à cause du vent qui souffle sur la tente.
 
21.09.2012
Levé difficile après dure nuit. Pliage des bagages et thé chaud grâce aux voisins. Nous rejoignons nos chevaux. 4 à monter et un porteur pour les sacs. Le matériel est très archaïque, les selles en bois recouvertes sommairement de protections, les étriers en corde et les tapis de simples couvertures. Chacun en selle et c'est parti pour l'aventure. Tous les chevaux sont des mâles, mais celui de Nico s'avere être plus une mule qui traîne la pâte. Celui de Yoann est bien fougueux mais obeit au doigt et à l'oeil. Le guide est en tête et tient le cheval de bat en sangle. Les chevaux sont plus petit que ceux d'Europe et beaucoup plus sauvages. Le bruit d'une fermeture eclair ou d'un mouchoir les effraient. Nous traversons d'abord une longue plaine puis une forêt habitée par des troupeaux de yaks, chevaux, chèvres et moutons. Nous croisons 2-3 motos, quelques habitants. Versants de montagnes recouverts de mélèze dont les épines changent de couleur et tombent en cette saison, des rochers d'origine volcanique pleins de petits trous, des ossements d'animaux, des pies aux queues bleues,dont une posée sur le dos d'un yak, des Champs d'Edelweiss, des souris/écureuil des steppes et un lièvre. Après 4ou 5 heures de ballade au pas notre guide s'arrête près d'une yourte. Nous passerons la nuit ici car il est sûrement trop tard pour franchir le col aujourd'hui. Les genoux sont un peu rouillés,les mollets et fesses endoloris, mais le cadre autour de nous est inimaginable. Nous nous trouvons à plus d'une journée de cheval du prochain village, la vue et le calme au delas de nos espérances. L'homme de la yourte nous invite à boire le thé au lait de yak fermenté avec le beurre caillé et du pain sec. C'est vraiment requinquant. Nous lui donnons quelques sachets de thé " chai " comme ils appèlent le thé en sachet de Chine. Apparament ils ne sont pas très fans, pas assez riche. Nous partons explorer les environs à pied. À notre retour nous montrons à notre guide les bouquins que nous avons sur la Mongolie. Il bloque longtemps sur les photos qui le fait bien rire. La carte de la Mongolie l'intrigue fortement. nous lui aurions volontiers offert, mais nous en avons encore besoin pour le suite du voyage. La nuit tombe avec la température. Assis dans la yourte nous remarquons qu'elle est plus aménagée que celle des deux femmes d'avant hier. Un plancher en bois est recouvert de Lino et des jolis tapis recouvrent les murs. Nous montons rapidement la tente et nous asseyons dans la yourte à gauche sur un lit. On ne sait pas trop ce qu'ils attendent. Au bout d'un moment on leur demande si le proprio peut cuisiner, ce soir ce sera chèvre au riz. Il a de vieux morceaux de viande et de gras entreposé sous son lit qu'il fait revenir dans sa grande marmite déposée directement sur les flammes en retirant le couvercle du poêle. Il nous annonce qu'il n'a pas de fruit, ce dont nous nous doutions fort bien. Les dernieres pommes vues, il y'a 4 jours dans un super marché 4€ le kilo. Après avoir mangé un bol de riz bien rempli il nous demande des sachets de thé. Il faut y rajouter du pain sec et du beurre de yak pour l'apprécier. Son troupeau de chèvre attaque notre tente, nous les chassons et elles passerons la nuit parquées. La tente est à l'abri du vent à côté de la yourte nous souffrirons que du froid peut être 0°... Pendant la nuit nos chevaux henissent...
 
22.09.2012
À notre levée, notre guide nous annonce que les 2 chevaux attachés à un piquet se sont fait la malle, ce qui explique les hennissements de cette nuit. Nous voilà donc en pleine nature avec seulement 3 chevaux. Il part avec son cheval et seulement 3/4 d'heure après, il ramène les 2 chevaux manquants, qui avaient pris la direction de la maison. Nous buvons du thé au lait et du beurre de yak. Et reprenons la route à cheval. Yoann remonte aujourd'hui Loco (la locomotive). Nico se retrouve avec Fidèle (le bon cheval) et Laure avec Mumu (la tête de mûle). Malgres les 'chu' et les coups de talons, Mumu est tout simplement une grosse faignasse! Les mongols n'ont pas de mot pour faire arrêter le cheval. Pour passer le col, nous traversons une forêt de mélèzes aux couleurs d'automne. La montée est dûre et Mumu à la traîne. En descente nous passons plusieurs marais et contournons des amoncellements de rochers volcaniques. Après 4h, les chevaux commencent à fatiguer et nous aussi. Nous nous arrêtons devant une yourte, posée au sommet d'une colline ou s'étend en dessous le premier lac de la réserve Naiman Nuur (le parc en compte 9 au total). Des troupeaux de yaks et chevaux paissent. Comme devant chaque yourte traînent des chiens, qui se mettent à aboyer pour annoncer notre présence ( finalement, ils ne sont pas agressifs et apprécient bien nos caresses). Nous sommes conviés à un thé chaud au laid de yak fermenté, du beurre de yak pas frais ainsi que du boudin de chèvre, un peu plus dûr à passer. Mais rien ne se refuse, il suffit d'avaler tout rond. La proprio de la yourte nous explique dans un anglais sommaire que notre guide a prévu de rester ici 2 nuits, d'aller voir les lacs dans les environs puis de repartir pour la cascade d'Orkhon, ce qui signifie au moins 5-6 jours à cheval. Après concertation nous voulons rentrer un peu plus tôt que ce que le guide pensait, afin de pouvoir visiter une autre région de Mongolie (grande distance et transport lent).
Ils vivent à 3 dans leur yourte dont un petit enfant un peu handicapé. À gaude de l'entrée pend un sbire de mouton et sous le lit se trouvent des morceaux d'animaux , ressemblant fortement à des abats ( intestin, boudin et gras) ainsi qu'une montagne de beure de yak ranci, à mettre dans le thé. On se demande vraiment pourquoi la viande et les produits laitiers ne tournent pas plus... Le plancher en bois est recouvert de Lino. Les lits, dont le sommier est tout simplement une planche en bois, sont recouverts d'une sorte de nappe épaisse, pas de couverture en vue... Pas de table non plus. Il y a par contre une télé avec plein de chaînes, allimentée par un panneau solaire. Les hommes bloquent devant, et rigolent des qu'ils voient un bout de sein. 2-3 bidons sont remplis de lait de yak en train de fermenter.
Nous passerons la nuit dans la yourte voisine.
Avec notre guide, nous repartons explorer les environs à cheval. Pendant 2-3 h, nous verrons 4 lacs, perdus derrière des collines et entourés de mélèzes. Aucune vie en vue, les yourtes ne se posent apparemment pas sur ce terrain accidenté. Les chevaux en profitent pour s'abreuver, ils n'ont pas bu depuis hier midi. Sur le retour, les chevaux sont pressés de rentrer et nous en profitons pour galoper dans les steppes le long des lacs. Quel bonheur ce sentiment de liberté! Ennivrés, nous nous sentons pousser des ailes. Mis à part les douleurs ici et là... Nous rentrons dans la yourte, heureux comme des cowboys venants de découvrir une mine d'or. Cette nature rude et sauvage à vraiment beaucoup à offrir!
la proprio est en train de préparer le dîner sur la nappe du lit. Cela ressemble fort à des 'buuz', sorte de raviolis cuits à la vapeur, que nous n'avons pas pu goutter à Oulan Baator. Les buuz sont posés sur un plat troué, lui meme posé sur une marmite d'eau à même le feu. Après 5 min de cuisson, nous mordons à pleine dents dedans et découvrons qu'ils sont farcis au boudin de chèvre, assez fort en goût )-:
Avec le reste de pâte, elle fait cuire directement sur la plaque du poêle des sortes de galettes, qu'elle découpe ensuite en fines lamelles. Ce sont les pâtes locales. Elle eguise son hachoir avec un bol en porcelaine. Vers 18 h nous sortons débarrasser les chevaux de leurs selles et les accrocher à un piquet pour la nuit.
En Europe, les chevaux sont directement dessellés, brossés, nettoyés puis mis au champ pour qu'ils puissent boire et manger. Ici les chevaux n'ont pas droit au même traitement. Même après 2 jours sur leurs dos, les chevaux se laissent difficilement caresser.
Le proprio de la yourte ramène ses yaks à dos de cheval et nous aidons à séparer les petits de leurs mères pour les mettre dans un enclos pour la nuit. Les mamans yaks resteront ainsi à proximité.
Au coucher du soleil, nous avons la vue sur les montagnes qui se reflètent dans l'eau du lac. Une douche dans cette eau poissoneuse serait la bienvenue mais la température nous enlève toute motivation.
 
23.09.2012
Pendant la nuit, nous avons ressentis comme des tremblements de terre. Après réflexion, ce sont les yaks qui se grattaient à la yourte! Heureusement qui nous étions pas en tente, ils nous auraient sûrement piétinés...
Aujourd'hui, c'est le retour pour les sources. Nous avons pas mal de route, 2 jours de cheval prévu en un seul.... Le vent souffle vraiment incroyablement fort, nous avons rarement vécu ça. Ca caille violent. Lors du passage au col, nous croisons quelques écureuils noirs. En un jour, les epines de melezes ont tapis le sol, surement a cause du vent violent. De gros nuages annoncent la pluie, 'chu chu' pour avancer plus vite. Par chance, nous recevrons que quelques gouttes, et grâce à notre changement de cap, nous échappons à la grosse tornade. Nous nous arrêtons dans une yourte et goutons à l'alcool local: de la vodka mélangée à du lait de yak fermenté, pas mal comme remontant!
 
17.09.2012
18.09.2012
19.09.2012
20.09.2012
21.09.2012
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22.09.2012
 
 
23.09.2012