Baïkal île d'Oklhone J2

13.09.2012
C'est à 11h que nous embarquons dans un UAZ équivalent russe du bus Volkswagen , flambant neuf mais technologie d'avant-guerre. Piste en terre, en sable, a travers les bois ornières énormes rien ne lui résiste. A bord 3 russes, un couple d'allemand nous permet la pratique de la langue de Goethe Chaque arrêt est un émerveillement sur la grandeur et les couleurs du lac. Chaque rocher possède sa légende. Les totems enguirlandés de tissus colorés marquent le territoire d'une famille. On y fait des offrandes, pièces de monnaie, tabac, vodka ou bière pour amener le bonheur et la chance. Arrivés au nord de l'île nous avons quartier libre avant le repas pour découvrir les rochers légendaires. Sur le front est la côte est à 70km! Nous tombons sur un champ d'edelweiss, nous n'en n'avons j'aimais autant vu. Le guide a cuisiné le repas quand nous revenons de notre ballade: soupe d'omoul préparée avec des pommes de terre, de l'orge, des oignons et de l'aneth, les russes en sont fans. Le thé est a base de plantes cousine du thym. Nous faisons ensuite halte sur la seule plage de la cote est. De se coté, lac le plus profond au monde il atteint 1600m à 11km à l'est de la montagne la plus haute (1000m). À peine le temps de mettre les pieds dans l'eau de la boire en même temps, nous entendons le ronronnement tranquille du UAZ qui nous ramène à la maison. La soirée se fera au bagna décrassage intégral.
 
UAZ
Passe partout
Le lion
Le crocodile
Pin aux aiguilles souples
Plage de sables aux 3 couleurs
 

Baïkal île d'Oklhone

12.09.2012
Le soleil ne s'étant pas encore ponté nous traversons la banlieue et sa forêt pleine d'aboiements de chiens sûrement tenus en laisse. Nous joignons la gare routière ou attend notre bus avec un peu d'avance. C'est 6h de voyage qui nous attend, et les paysages de bouleau ont enfin été remplacés par des monts à l'herbe rase et grillée. Traversée en ferry de 5 minutes ça y est la NATURE, enfin... Nous suivons gaiement 3 jeunes russes accompagnés de leur tente. Ils nous propose le camping mais ce sera pour nous compromis le matériel nous faisant défaut. Ils ont été au débarquement accostés par une chauffeuse de taxi propriétaire avec ses parents d'un joli village vacance. Ils l'appellerons pour nous et nous nous retrouvons dans un petit chalet en bois tout confort pour moitié moins cher que les auberges du guide. WC, douche, lavabo et même bagna ( sauna russe ) sont à l'extérieur. Nous faisons un petit tour de la ville, et profitons de ses hauteurs pour admirer le lac. Nous rencontrons pierre et virginie un couple de belgique marchant sur nos pas en voyage pour un an. ( après les anglais de l'auberge c'est le deuxième couple en voyage que nous rencontrons) . Le soir nous attend de l'omoul fumé poisson ne vivant que dans le lac Baïkal, un cousin lointain de la truite, un regal.
 
3 russes, 1 tente, 1 taxi
LE chalet
Totems mystérieux
Une des mille vaches en liberté sur l'île
Omoul fumé, miam!
 

Irkustk J2

11.09.2012
C'est un réveil aux aurores pour Yoann qui savoure la douche tant attendue. Elle se terminera dans le noir car la municipalité à decidé de couper l'électricité pour des travaux sur le réseau. C'est donc ça que vivent les aveugles tous les jours. Après le petit dej nous partons avec Marina à la gare pour acheter les billets de train qui nous mènerons en Mongolie. Après une heure d'attente la gentille dame qui ne parle que russe ferme le guichet à cause d'une panne informatique. Nous nous séparons de Marina et allons déjeuner sur la place principale d'irkutsk. Certains que les ingénieurs de la RZD (SNCF Russe) ont réparés l'ordinateur nous nous remettons en chemin pour la gare. Cette fois ci c'est plus fructueux mais nous ferons le voyage compartimenté pour Oulan Bator seulement accompagné de deux autres voyageurs en deuxième classe, plus cher... Toutes les places en troisième sont déjà réservées. Un bonheur n'arrivant jamais seul, profitant du wifi à gare nous recevons une invitation pour dormir sur le canapé de Toni. C'est une professeur d'anglais qui nous donne donc rendez vous a la sortie de son boulot. Nous repassons à l'auberge pour payer notre du et annuler la deuxième nuit. Il nous faut maintenant gagner la gare routière, acheter nos billets de bus pour Koujir sur l'île d'Oklhone. C'est avec notre phrase écrite pour les billets d'oulan Bator que nous réussissons à ontenir les fameux billets moitié moins cher qu'en passant par l'auberge de jeunesse. Ensuite il nous faut aller en périphérie de la ville rejoindre toni. Elle nous récupère dans sa voiture japonaise volant a droite comme 90 % des véhicules d'irkustk. C'est très commun dans le far east russe vu la proximité avec le Japon. Elle nous amène dans sa banlieue en construction. Des dizaines d'immeubles à moitié fini, 6 étages sans ascenseur surplombent la ville et ses lumières. La soirée est courte, nous devons nous lever à 5h45 pour retraverser la ville et choper notre bus.
 
Maison en bois typique d'Irkutsk
Place principale
Détail maison en bois
Chez toni
Lumière de la ville
Le canapé de Toni
 

Irkoutsk

Le soir arrivés à Irkoutsk il est 20h30. Nous avons desormais 7h de callage avec la france. 5h de gagnées pendant le voyage en train, Ce qui a permis de s'habituer doucement. Nous faisons 2 arrêts de tram pour aller à l'auberge de jeunesse ou marina a réservé pour la nuit. Un peu de chance pour nous car il reste 2 lits de libre. La soirée sera courte, une bière dans un ciné resto boîte de nuit et au lit. La douche est appréciée à sa juste valeur, la connexion internet d'autant plus, ce qui nous permet d'alimenter le blog et planifier la suite du voyage, sûrement l'île d'Olkhon sur le lac baïkal....
 

Transsibérien J3 + 0,5

09.09.2012
 
Au fur et à mesure que le train avance, le paysage change un peu: moins de boulots défilent, laissant place à des plaines et un peu d'agriculture. Certains compagnons de voyage descendent et sont vite remplacés par de nouveaux occupants, marchants, militaires ou civils, mongols, russes, ouzbekistanais, tadjikistanais ou chinois. Nous sommes en Sibérie!
Assez étonnant cette mixité, où chacun vit à son rythme (nous sommes toujours calés sur l'horaire de Moscou, mais certains tiennent compte du décalage horaire de +5h), se propose nourriture et boissons en empiétant sur le territoire de l'autre avec détachement et respect. Ainsi, il n'est pas rare, à mon réveil, de trouver 1 ou 2 personnes assises sur ma couchette en train de papoter ou bien de retrouver des hôtes à table, débarquant de l'autre côté du wagon.
Notre nouveau voisin ressemble un peu à Emir Kusturica, avec ses longs cheveux et sa barbe hirsute, ses vêtements en toile grossière. Il fait des signes avant et après un repas, porte une corde autour du poignet avec qq perles roses, apparemment son objet le plus cher, et son tatouage sur la main insite à penser qu'il a fait de la prison (à moins que je ne m'inspire trop du livre). Assez mystique comme personnage, il nous pipe 2-3 mots en allemand, nous montre des photos de proches et nous offre des noisettes fraîches, beaucoup plus petites que celles d'europe.
Vers minuit, le train fait une longue pause à Kraisnoiarsk et je discute avec Sasha sur le quai.
 
Petit récapitulatif des mots rencontrés lors des conversations, sous réserve d'orthographe correcte...
Spaciba : merci
Da : oui, niet : non
Zdrazwouizia : bonjour
Priviate : salut
Zakouski : en cas entre 2 vodkas
Pajalsta : svp
Papoutchiké : amis
Goré : montagnes
Maschrita : belle-mère
Papa, mama
Siestra : sœur
Brat : frère
Malinka : petit
Bolchoid : grand
Broushnika : petite baie rouge
Saahlo : porc
Sivonia : aujourd'hui
Saftra : demain
Saftrac : petit dej
L'alphabet russe contient 32-33 lettres!
 
10.09.2012
La nuit fut fraîche et courte. Les forêts de pins ont désormais remplacées les forêts de boulots. La route n'est plus aussi droite et la température a chutée dehors, comme le montre la buée lorsque l'on parle entre 2 wagons. Il va falloir sortir une polaire de plus à notre arrivée à Irkoutsk, prévue aujourd'hui à 15h32 heure de Moscou, 20h30 heure locale.
La plupart de nos compagnons de banquette nous ont quittés. Dernières arrivées, deux russes la quarantaine bien entamée par la vodka et les zakouski. Nous ne faisons que bref connaissance , car nous sommes invités chez Sacha pour boire le thé, il est de service kilian aussi marina nous rejoints et c'est à 5 que nous nous entassons dans la cabine d un mètre carré de Sacha. Les discussions sont toujours sympa. Sacha nous montre des bout de film qu'il a tourné depuis 3 mois. En effet pour cette saison, 4 mois d'été il a acheté une caméra pour filmer des bout de vies à bord du transsibérien. Nous lui disons qu'il pourrait avoir du succès si tout était mis bout à bout et bien ficelé. Le devoir appelle nos steward, et c'est la qu'en nous quittant ils nous offre un billet de 10 RUB avec un petit mot et signé de leur mains.
Retour à la couchette la gentille dame russe, maintenant pleine de vodka, est devenue un peu lourde... Voulant nous faire asseoir, parlant fort, agressive, nous ne comprenons pas un mot. Finalement c'est bien que l'aventure s'arrête ici, je ne l'aurais pas supporté 3 jours celle la...