Huai Xai - Chiang Rai, good morning Thaïlande!

04.01.2013
Nous arrivons à 8h du matin à la station de bus de Huai Xai, avec du mal à ouvrir les yeux. Nous montons dans un tuk-tuk pour rejoindre la frontière Laos-Thaïlande, contrôle de passeports et traversons le Mékong en bateau. Puis de nouveau contrôle et tuk-tuk. Nous voilà arrivés en Thaïlande. Nous essayons de changer nos derniers Kips, mais le taux de change est mauvais dans la banque. Nous verrons ça plus tard. Petit sommeil dans le bus pour Chiang Rai de 2h. Première impression du pays: c'est très développé. Les routes sont goudronnées, les maisons en dur. Et grand changement: la conduite se fait à gauche.
À Chiang Rai nous cherchons une auberge, de nombreuses affichent complet, il faut tourner un certain moment avant de trouver quelque chose dans notre budget. Nous posons bagages puis retournons dans les rues pour changer nos sous laotiens. Personne ne les accepte, ni les banques, ni les bureaux de change, ni à la gare. Nous ruminons intérieurement d'avoir été aussi bêtes que ça, nous savions bien qu'il est préférable de changer dans le pays avant de le quitter, mais la courte nuit dans le bus a embrumé nos esprits... Yoann rentre dans un magasin qui vend des instruments de musique et Laure en ressort avec la petite sœur de Ginette, un Melodica! Elle peut de nouveau s'entraîner pour l'accordéon, mais seulement de la main droite. L'excitation est forte, les passants dans la rue se retournent sur les airs de Ginette.
Après une soupe de pâtes, nous retournons à l'auberge, toujours dégoutés de ne pas pouvoir changer nos Kips. Nous rencontrons un couple d'allemands qui se rend ensuite au Laos et nous échangeons nos Kip en Baths, super! Laure essaye de se remémorer ses leçons d'accordéon et casse les oreilles des alentours. Pas facile, il faudra imprimer quelques partitions...
Le soir, nous dinons avec Ulrike et Sascha dans un restaurant local. Les plats nous paraissent plus chers qu'au Laos et les portions plus petites. Nous finissons par discuter longuement de la Birmanie, car ils en reviennent émerveillés, mais tout de même un peu déçus de ne pas pouvoir visiter librement tout le pays, certaines zones sont interdites d'accès aux touristes. Les hôtels sont chers, rares et pourri. Puis l'appel du lit se fait sentir...
Frontière Laos-Thaïlande
 
 
 
Le melodica
 

Luang Prabang - Huai Xai, Merci la famille Padichith!

03.01.2012
Petit déjeuner frais et matinal comme les 3 derniers matins. Afin de remercier la famille Padichith pour leur grande hospitalité, nous souhaitons leur imprimer quelques photos de famille prises lors de la fête du 1er janvier avec l'objectif 35mm. Un petit shop en centre ville imprime les clichés en un quart d'heure, après avoir fait une sélection sur l'ordinateur; l'affaire est vite pliée.
Le temps se lève, il fait de nouveau vite lourd dans les rues. Sur le marché, nous achetons des provisions pour le repas du midi: poisson grillé, œufs durs dans une sauce caramel, saucisse au barbecue, salade acide ... et une grande nouveauté, des œuf durs coupés en 2, dont le jaune a été mélangé avec de la viande et du riz, panés puis frits, un délice! Mamy Tam a tout de même cuisiné, à cela s'ajoute donc du sticky Rice, du caviar d'aubergines avec des bouts de viande, des haricots verts du jardin, du poisson à la tomate... Puis des fruits inconnus au bataillon. Bref nous sommes dans la continuité des 3 derniers jours! La mamy connaît très bien 'Manger beaucoup' en français.
Nous leur offrons les photos au dessert. Keo nous fait une cérémonie d'adieu, nous offre des bracelets et fait des prières en marmonnant pour la suite du voyage et plein de futurs enfants. Il souffle 3 fois dessus, puis nous faisons désormais partie de sa famille, Yoann et Laure Paditchith! Adoption facile....
Il nous propose de rester plus longtemps chez lui gratuitement. Nous lui expliquons que 'nous n'avons pas le temps' car la Thaïlande nous attend. L'excuse reste incomprise car c'est un concept qui n'existe pas, surtout quand on est en vacances...
Petite sieste pour yoann, puis nous prenons la route direction la station de bus. D'abord à pied, puis en tuk-tuk afin de négocier dur. Exceptionnellement aujourd'hui, il n'y a pas de bus local pour la frontière, nous prenons donc les 2 dernières places dans le bus VIP. 3h d'attente, nous tournons dans les environs puis c'est atelier couture pour Laure et lecture pour Yoann.
À 19h, nous partons, la clim à fond comme d'habitude dans ces bus à touristes. Dans la soute à bagages, les locaux s'entassent, calés par terre... Comme il fait nuit, nous ne voyons pas la route mais la ressentons. Les virages et les bosses de la piste nous secouent dans tous les sens et nous font sauter. Nos voisins de derrière et de devant n'ont pas l'air d'apprécier, ils se mettent rapidement à vomir... Sans rentrer dans les détails, on s'étonne que l'odeur soit différente de la notre, sûrement à cause de l'alimentation d'ici... Nous nous tartinons les vêtements du beaume du tigre, plus agréable pour nos nez... Nuit difficile!
 
 
 

Luang Prabang: enfin la visite!

02.01.2013
Levé avec les poules, ou plutôt avec le chant des coqs. Sur la terrasse, nous déjeunons fraîchement. Le ciel est couvert mais le soleil ne tarde pas à pointer son nez. Nous envoyons des mails et regardons le guide de la Thaïlande, histoire d'avoir une idée du parcours pour nos 2 prochaines semaines au nord. Nous donnons aussi un peu de linge à laver, la dernière lessive remontant à 7 semaines... Vu les chaleurs, nous profitons à chaque fois de la douche pour laver les vêtements que l'on a sur le dos et les remettre ensuite, ce qui nous maintient un peu au frais. En 2h, c'est sec!
Lorsque Kéo revient de son exercice (sa ballade quotidienne pour se maintenir en forme), nous l'accompagnons à son potager qui se trouve sur les berges du Mékong. Le terrain est grand mais totalement en pente. Nous ramassons des haricots verts, des aubergines rondes et de la salade qui permettent d'approvisionner toute la famille en légumes. Le grand père est heureux de notre aide car nous le soulageons du poids du panier bien garni. Mamy Tam se met alors en cuisine, dans la rue derrière son feu de bois et sort casseroles et poêles version taille familiale. La maison de leur fille voisine est en train d'être agrandie pour y aménager une cuisine. Je leur demande comment ils font lorsqu'il pleut, la réponse reste évasive... Mais ils mangent à l'intérieur.
Nous décollons vers midi, malgré l'invitation de la famille à manger avec eux. Aujourd'hui, nous souhaitons enfin visiter la ville classée au patrimoine de l'unesco et découvrir son charme. Hormis le mont Phussy qui surplombe la ville et le night market vendant des articles artisanaux, nous n'avons pas vu grand chose. Elle est ceinturée par le Mékong et le Nam Khan. Le centre ville se situe sur la péninsule. Des ponts en bambous permettent l'accès à l'autre rive, mais uniquement en saison sèche. En effet, pendant la saison des pluies, le courant est trop fort et vu la construction du pont, nous comprenons vite le risque à ne pas prendre... Les berges sont toutes cultivées, comme le jardin du proprio. Le terre est sûrement bien fertile avec le limon déposé par le fleuve.
Nous cherchons un distributeur automatique et retournons à la poste fermée pour la pause déjeuner. Mais le prix d'un timbre (1.1€) nous cloue le bec, nous enverrons certaines cartes de Thaïlande -peut-être que les timbres seront moins chers là bas. Passer la moitié du budget journalier pour envoyer des nouvelles, qui ne seront de toutes manières plus très fraîches, ça nous fait un peu mal au cœur...
Nous nous baladons dans les rues calmes et propres, en admirant les maisons blanches joliment décorées de bois et fleurs. La ville est touristique, les guesthouses poussent comme des champignons.
De nombreux moines sillonnent la ville, rien d'étonnant vu le nombre de Wats. Ils sont plus joliment décorés les uns que les autres. Les façades sont gravées puis dorées à la peinture. Une petite pause jus de fruit frais banane et citron puis c'est reparti.
Des bus et des bateaux remontants le Mékong permettent de rallier la frontière thaïlandaise. Nous comparons les prix et nous décidons pour le bus local, sans réservation, 15-20h de trajet selon les sources (ils se prévoient une sacrée marge entre nous...).
De retour à l'auberge, le problème du paiement sur internet se règle enfin grâce à quelques coups de fils passés en France et nous pouvons changer nos billets d'avion. Bonne chose de réglée, après 3 jours d'attente! C'est un réel soulagement... Nous pouvons donc partir demain pour la Thaïlande.
Un bar de la ville passe des films gratuitement à 19h. Ce soir, c'est 007 et nous souhaitons en profiter pour nous caler devant la télé (le dernier film regardé était en chinois il y a 3 mois de ça...)
Mais c'est notre dernière soirée en compagnie des proprios, qui nous invitent à souper avec eux. Une telle proposition ne se refuse pas. Ils nous préparent un buffet digne de Noël, nos assiettes ne désemplissent pas et la quantité de riz ingurgitée est juste incroyable. Laure essaye de créer un équilibre avec les légumes, ceux ramassés le matin au jardin, histoire de faire passer le bouchon... Les grands parents sont de bonne humeur et le moment partagé réciproquement apprécié. Keo nous explique qu'après notre départ, il va augmenter les prix, 1€ de plus pour chaque chambre, nouvelle année oblige. C'est qu'il ne perd pas le nord le papy de 76 ans! Nous allons ensuite boire une bière au marché ensemble (coca pour lui à cause de son hypertension) puis sur une terrasse le long du Mékong avec un français.
 
 
Le pont en bambou
Citronnier en fleurs
 
 
 
 
Haricots verts montants
 
 
 
 
 
 
 

Nouvel L'an - g Prabang: en famille

01.01.2013
Nous n'avons pas eu de cadeau de Noël, mais une bonne surprise nous attend de bon matin: en video un peu plus bas. Merci les amis pour cette bombe sentimentale! Nous nous levons à 7h et passons quelques coups de fils en Europe. Après trois heures de sommeil, la tête tourne encore un peu. Nous essayons de nous recoucher, mais sommes vite réveillés par les proprios qui fêtent la nouvelle année en famille (Kéo a 11 enfants et de nombreux petits enfants). Nous décidons donc d'aller faire un tour en ville. Nous ne faisons pas 5m... En effet la famille de Keo nous invitent à nous asseoir. C'est reparti comme hier, le verre de bière ne se vide jamais comme les assiettes. Les voisins, les membres de la famille, les passants défilent. Ils passent un moment avec nous repartent, reviennent, ou restent tout simplement assis sur la paillasse. Nous mangeons des morning glory un peu épicées, du bœuf émincé. Ensuite vient la soupe de légumes avec ses cubes de sang coagulés bouillîts. Après tout ça vient la nouvelle fournée de morning glory, les boulettes de viandes, le sticky rice, algues du Mékong frites avec graines de sésame, etc... La musique est au plus fort. On s'échange le micro et chante les tubes lao ou des trucs plus modernes comme le gagnam style... Tout le monde est très joyeux, on danse, on se rassoit, on remange, on reboit.
Vers 16h30 le calme revient, les femmes vont faire la sieste et Keo nous proposent de venir avec lui monter le phussy. Une petite colline en centre ville abritant un temple et des bouddhas. C'est son rituel quotidien, l'exercice pour se maintenir en forme. Nous sommes 6 ou 7, belge, français, néerlandais, italien à prendre part à l'ascension. La vue en haut est splendide, le soleil tombe derrière les montagnes avoisinantes. Mais malheureusement le site est trop bondé à notre goût.
De retour à l'auberge Laure s'achète un pantalon sur le night market! Puis elle repart avec Keo et mamy Tam au marché. C'est un émerveillement de découvrir tous ces légumes et plats cuisinés avec des locaux qui parlent notre langue: des haricots verts longs de 50cm, des aubergines grosses comme des balles de golf, toutes sortes de salades, des citrons verts, des racines, des brochettes de viande et de poissons, des chips de légumes... Un stand tenu par une mama vend toutes sortes de plats locaux. Nous repartons avec plusieurs petits sachets en plastiques, à servir dans un plat arrivés à la maison. Ce sera notre repas du soir en compagnie de Kéo et mamy Tam, au frais de la princesse encore une fois: poissons à la tomate, foie, poulet, légumes, rouleaux de printemps frais, soupe épicée, le tout avec du riz pofpof. Le ventre plus que plein, encore une fois, nous nous endormons tranquillement.
 
 

Luang Prabang, journée 'off' puis 'on', Sabaïdii pi may

31.12.2012
Petit déjeuner café-bananes (les petites riches en goût!). Nous souhaitons avancer la date de notre billet d'avion pour l'Inde, car le visa en Thaïlande est seulement valable 15 jours et la prolongation trop chère. De là débute une vraie prise de tête avec notre banque. Pour faire des achats sur internet, la CE envoie un SMS sur portable avec un code d'accès. Mais comme nous n'avons pas de numéro français, ce service ne marche pas et nous voilà incapables de changer nos billets d'avion...
Pour calmer nos nerfs, nous souhaitons remplir le formulaire pour le visa de l'Inde. Mais l'application sur internet ne fonctionne pas sur l'iPad. On aurait mieux fait de pas se lever aujourd'hui... En plus, le temps est gris et l'air frais. Nous avons oublié notre bonne humeur sous l'oreiller... Nous ressortons le pantalon et la polaire du fond du sac (oubliés depuis 5 semaines) et nous rendons en ville dans un cybercafé. La connexion est lente mais l'affaire est relativement vite pliée. La chance n'est toujours pas de notre côté: on ne peut pas ouvrir le document pdf. Nous allons donc dans un deuxième cyber et repayons la connexion pour y imprimer nos 4 pages!
Une petite escalope de dinde au barbecue, puis nous retournons à l'auberge nous exciter un peu plus pour notre billet d'avion inéchangeable...
Il est bientôt l'heure de l'apéro à l'auberge et de se mettre dans la bonne humeur générale. Le long du Mékong se trouve un tas de boui-bouis en terrasse. Nous trouvons notre bonheur avec un barbecue laotien à volonté, qui est une combinaison de grill et de fondue dans un bouillon épicé: poulpe, poisson, crevettes, porc, filets de bœuf, dinde, différentes sortes de champignons, des légumes à foison (dont le fameux Morning glory!), des œufs à pocher, des pâtes de riz... Puis de la pastèque pour faire glisser le tout... Nous discutons avec nos voisins australiens, entourés de laotiens en famille et entre amis et dégustons ce repas avec patience pendant pas moins de 2h30! Oui, la nourriture laotienne est un délice! Avec une petite coupure d'électricité au milieu, qui permet une promenade digestive afin d'aller chercher les frontales.
Un spectacle de danse traditionnelle a lieu sur la place principale. L'animation est forte. Les locaux membres du parti communiste, ont des tables installées devant l'estrade avec de nombreux plats et boissons. 5 gars nous invitent à partager leur joie de vivre. Ce sera donc open bar avec whisky, vin pétillant rouge bleu et noir sans oublier les bières lao. Nos amis ont un sacré rythme et nous entraînent avec eux. Au dessus de nos têtes, des lampignons s'élèvent dans le ciel et illuminent la nuit.
Un feu d'artifice éclate pour les coups de minuit. L'effervescence est à son comble. Yoann allume également son pétard long de plus d'un mètre, qui pétille pendant 3 minutes. Nous trinquons encore une dernière fois avec nos nouveaux potes, qui rentrent rapidement chez eux puis discutons avec des japonais et des allemands. Un garde très entreprenant offre une rose rouge à Laure. Un dernier tour dans un bar gai de la ville et nous nous couchons, repus comme jamais...
 

Sabaïdii pi may: bonne année à tous!


 

Phonsavan - Luang Prabang : la sinueuse

30.12.2012
Ce matin levé 6h15, hésitants, et si nous rejoignions Luang Prabang en stop? Aller c'est parti, nous quittons l'auberge et repoussons les tuk-tuks, nous allons nous poster à l'extérieur de la ville. Au bout d'un quart d'heure Yoann remarque qu'il a oublié sa pochette ventrale avec entre autre CB et passeport... Demi-tour, heureusement rien a bougé. OK les ardeurs sont calmées pour la mission auto-stop, nous rejoignons gentiment la gare routière en tuk-tuk, tarif négocié ardemment et prenons un bus pour LP à 8h30.
Nous essayons de dormir, de lire et de passer le temps. Nous avons 9 ou 10h devant nous. Les locaux portent des patchs collés sur le front et/ou les tempes pour éviter le mal des transports. C'est peine perdue, car la plupart d'entre eux passent par des phases vomitives. Il faut dire que la route n'est pas des plus reposantes Seulement 250km, à travers les montagnes. Au Laos, pas de viaduc, ni de tunnel. La route épouse simplement les reliefs. Elle court sur les crêtes, plonge dans la vallée, remonte les cols, suit les flancs tout en rondeurs et décrit d'innombrables épingles, courbes et virages. Les paysages sont splendides, la végétation est dense et l'on traverse des dizaines de hameaux de maisons sur pilotis faites de bric et de broc, de bambous et de bois. Les habitants sont vêtus de guenilles, les enfants souvent à moitié nus et les Hmongs dans leurs plus beaux costumes.
Vers 14h la pose s'impose et nous avalons une soupe avec une vue imprenable sur les montagnes avoisinantes.
Arrivés à LP nous discutons avec une prof de lettre en voyage qui nous explique que tout est full et qu'elle a du passer 20 coups de fils pour faire une réservation dans une guesthouse. Nous décidons de sharer un tuk-tuk avec elle et se rendre à son auberge en espérant trouver quelque chose de libre. Nous sommes déposés près du night market à 1km de la destination, pour un prix fermement négocié, mais ne défiant pas la concurrence. Voilà le problème des endroits (trop) touristiques. Tout le monde profite de toi... Nous nous séparons, et nous enfonçons dans les ruelles du centre. Il y a des dizaines de guesthouses, mais elle affichent tout fièrement une feuille A4 imprimée: 'FULL'. Cela promet une belle galère. Finalement au bout d'une heure une jeune fille vient à nous et nous emmènent chez Keo, un papi qui tient une guest sans prétention, pas trop cher, pour LP. Il parle français, récite les fables de la fontaine, dont 'le corbeau et le renard' et est très sympa.
Nous allons faire un trour au bord du Mékong, repérons où nous prendrons notre repas du réveillon, et mangeons un curry vert bien épicé accompagné de fruit shakes dans une rue adjacente au marché de nuit.
La nuit est fraîche et réparatrice.
La sinueuse
Keo notre hôte
Sa femme
Les bords du Mékong