Rio - Arraial d'Ajuda

09.03.2013
Le trajet en bus permet de rattraper le sommeil manquant et de taper le blog à jour. Le bus s'arrête ponctuellement toutes les 3h pour la pause chauffeur. On en profite alors pour se dégourdir les jambes. Finalement le trajet dure 21h au lieu de 19h, mais on est plus à ça près et le temps passe vite.
À 18h, nous quittons le bus San Geraldo et retrouvons Sam, Carolina et Taïna qui attendent depuis 1h30 notre arrivée. De Rio à Bahia, le paysage a bien changé. Fini la jungle humide, bonjour les pins et les mangroves! Il fait encore plus chaud qu'au sud...
Nous montons dans la voiture d'un ami à Sam puis embarquons sur le balsa qui traverse la rivière. 5 min de traversée, puis 10min de voiture, puis nous voici arrivés à destination. Nous découvrons avec émerveillement la maison des Lépine, nichée dans un beau jardin. Poupée nous fait la fête, et résigna a organisé une grosse soirée pour nous souhaiter la bienvenue. Les voisins et amis arrivent, les frères nous enseignent l'art du barbecue brésilien, et ça dépote pendant plusieurs heures! De la viande, des saucisses, des salades, nous gouttons sans modération aux spécialités culinaires. Une chanson et tout le monde se lève pour danser sur la pelouse. La bande des enfants joue ensemble, la bière coule à flot, maintenue au frais dans un grand bac Thermos. Carolina joue à la coiffeuse avec les cheveux de Yoann, c'est vrai qu'il y a matière à s'amuser...
 
 
 
 
Le cuistot
 
 
 

Rio le départ...

08.03.2013
Nous profitons un peu de nos lits superposés, et du petit dej. Le manque de flexibilité du patron conditionne le déroulement de notre dernier jour avec Alex et Aurel qui prennent leur avion à 20h. En effet il garde nos sacs que jusqu'à 13h ensuite c'est 5€ par tête... Alors la fin de matinée est consacrée à une ballade dans notre quartier de Botafago. Près de sa plage bétonnée, un centre commercial de 8 étages doit offrir une belle vue.
Nous nous mettons en route et faisons un crochet par la poste. Dans le centre commercial nous essayons de courir entre les escalators, pas là pour faire du shopping. La vue sur le pain de sucre de la haut est magnifique! Quelques photos et il est bientôt l'heure de retourner à l'auberge pour chercher nos sacs... Nous nous limiterons donc à trouver un restaurant où nous passons le reste de notre temps ensemble, le rayon d'action étant fortement amputé. Sur les conseils d'un employé de l'auberge nous rejoignons de petites halles à pied, un peu plus que les soit disant 10 minutes de distance... L'endroit est sympa, animé et quelques brasseries se disputent les clients. Nous trouvons notre bonheur dont un plat pour 4 contenant oignons, bœuf, saucisses, poulet, fromage réchauffés à la plancha par le serveur devant nous, le tout accompagné de frite, de riz, d'une petite salade et de farine de manioc aux lardons. Une tuerie et nous ne restons pas sur notre faim!
Puis vient l'heure fatidique où 2 d'entre nous doivent monter dans un taxi. C'est triste, et nous nous demandons bien, comme il y a 15 ans, pouquoi les vacances scolaires ne pourraient pas durer 3 semaines ou plus... Merci les amis d'être venus partager du temps avec nous, vous allez nous manquer.
Pour les restants, il ne reste qu'à faire quelque courses et se rendre en salle d'attente de la gare routière. Un bus nous attend pour Porto Seguro à 21h, 19h de trajet et Yoann retrouvera sa petite princesse Carolina!
 
Vélov
Le Christ au loin
 
 
 

Rio de jainero

07.03.2012
Le réveil sonne tôt, le petit dej est servi à 8h. Nous prenons le métro pour quelques stations. Le routard vend du rêve sur une petite ballade pour arriver au pied du Corcovado: nom donné à la montagne qui supporte le christ rédempteur. Arrivés en bas 2 possibilités:
- prendre un bus qui monte au sommet, des dizaines de rabatteurs ne nous inspirent pas confiance, avec leur prix qui change tout le temps.
- le funiculaire et une heure d'attente pour le prochain départ offrant des places vides (l'attente peut être bien plus longue aux heures de pointes).
Parfait pour aller boire un truc frais en attendant et ne pas être dépendant d'un chauffeur qui voudra redescendre au plus vite pour faire monter les prochains touristes.
La montée dure 20 minutes et nous avons même le droit à un petit concert dans le wagon sur les dernières centaines de mètres. Tout la haut, la statue nous tourne le dos, et la vue sur la ville est magnifique. Les collines verdoyantes se mêlent aux plages immenses et aux buildings leur répondant dans la verticalité. Au pied de la statue, finalement 35 mètres c'est pas si grand que ça, c'est séance photo obligatoire. Pas facile quand des dizaines d'autres personnes sont là aussi pour la même chose.
La vue sur le pain de sucre et ses 2 téléphériques successifs est imprenable, tous les symboles de Rio sont réunis.
Nous redescendons dans le but de visiter le musée d'art moderne, un bus nous dépose à 15 minutes de marche du musée, pas si agréable sous cette chaleur. Il y a une exposition provisoire d'une artiste qui fait saigner la faïence, les murs, les toiles etc. Anamorphose, perspective, opposition sont au rendez vous, la prof d'art plastique nous en explique le sens. A l'étage, un hommage est rendu à une performeuse brésilienne des années 80-90, et quelques photos, sculptures, tableaux ne nous inspirent guère...
A l'extérieur, difficile de se décider pour la suite: pas de pain de sucre, mais un tour dans l'hyper centre. Places principales, commerces de luxe, gratte-ciels, et activité intense, bref tout ce qu'on aime dans les villes. Quelques bâtiment coloniaux perdus au milieu de tout ça viennent embellir le tout. Rio est une ville curieuse, sans continuité. Tout se mélange et l'on passe de la favéla au quartier d'affaire par des parcs ou un port en quelques pas, à l'image du Brésil sûrement unis dans la diversité.
Le soir de retour à l'auberge, l'api oure officiel d'une heure se prolonge longuement. Puis en cuisine Laure et Aurel nous préparent un délicieux mélange à rouler dans des tacos, viande de poulet, tomates, oignons, avocat, sauce piquante. Une glace coco pour digérer, et retour à la caipi. Les gars tombent comme des mouches pendant que les filles prolongent le plaisir. Il fait une chaleur à crever malgré l'heure tardive.
 
 
 
Musée d'art moderne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Paraty - "Je vais à Rio..."

06.03.2013
Nous devons prendre le bus à 7h20. Heureusement que les billets ont été réservé la veille car nous avons pris les 6 dernières places disponibles. Les 6h de trajet pour Rio passent rapidement.
À la gare routière nous sortons du côté des bus luxueux, climatisés ect et nous retrouvons dans la rue à chercher les bus traditionnels aux tarifs plus raisonnables. Nous prenons le n°170 directement au dépôt. Pas sûrs que ce soit la voie officielle, en effet le bus entame sa course par la gare routière du côté opposé où nous sommes sortis.
Nous débarquons dans le quartier de Botafago à la recherche d'une auberge du routard. Pas assez de place en dortoir, nous en cherchons une deuxième repérée la veille sur le net. C'est compliqué, les tarifs sont doublé par rapport à leur site, le dortoir à 6 hors de prix, seulement 4 lits dans le dortoir à 16... Bref à force de persuasion nous obtenons la première nuit vraiment pas cher, la deuxième au tarif normal, au final pareil qu'on dortoir à 16 mais nous sommes que tous les 6 dans une chambre sans fenêtre!
5 minutes pour y jeter les sacs et nous nous rendons à pied sur la mythique plage de Copacabana. Seule Aurélie se risque à tremper ses jambes, mais la faim et la hauteur des vagues dissuadent le reste du groupe.
Après la pizza en cône de Nico et les paninis des autres, nous voulons voir le couché du soleil du haut du pain de sucre. Mais l'heure avancée et les nuages nous en dissuadent et nous nous rabattons sur un tour en ville. Nous prenons le métro et débarquons sur la place Cinelandia. Les bâtiments sont chargés d'histoire ainsi que la statue qui trône au milieu de la place. A l'aide du routard Aurélie et Laure préparent un itinéraire aux petits oignons. Le quartier populaire de Lapa en premier. Selon l'orientation des rues on voit le christ rédempteur illuminé en blanc ou les formes si typique du pain de sucre. Nous cherchons des escaliers extérieurs recommandés par le guide, mais nous ne voulons pas nous risquer à grimper sur la colline, peu de lumière et sûrement le début d'une favéla. En bas on sent que la vie nocturne doit battre son plein le week-end. Puis nous nous rendons voir une cathédrale dont la construction ressemble aux pyramides maya. Pas éclairée, quartier n'inspirant pas confiance, nous n'en profitons pas... Une petite ruelle sombre pour débarquer sur un boulevard, un mec vient dans notre direction puis nous suit, puis s'assoie près de nous. Alex et Yoann sont 2 mètres derrière, un autre Gus, à vélo, 15 ou 16 ans s'approche un peu trop de Yoann et s'accroche à la pochette du reflex. Quelques secondes s'écoulent, Alex le retient, Yoann se jette au sol voulant retirer la sacoche près de lui. Puis le gamin lancent des "no policia" et met la main dans son froc, ne voulant pas savoir ce qu'il s'y cache Yoann crie à Alex de tout lâcher, la housse est de toute manière vide car Yoann tient l'appareil dans la main droite. Puis ils détalent et rejoignent le groupe, les entraînant dans leur course, leur criant que les explications viendrons quand nous serons plus en sécurité. Le gamin ne nous suit pas, nous n'avons rien perdu de valeur, juste une pochette tellement abîmée qu'elle était prête à se déchirer ayant perdu son rembourrage. Tout est passé si vite! Plus de peur que de mal, mais cet épisode calme nos ardeurs de tourisme urbain nocturne et nous retournons à l'auberge.
En passant nous chopons un bon kilo et demi de steak de bœuf. La viande est accompagnée de salade tomates oignons. Nous profitons de la caipi offerte par l'auberge, puis d'une bouteille de cachaca à 10 R$ environs 4€, seulement 2fois plus cher qu'au supermarché. En comparaison une bière au bar coûte entre 6 et 9 R$.
L'épisode du début de soirée s'oublie vite devant toutes ces réjouissances.
 
 
Pain de sucre au loin