Crystal bowls

Petit retour en arrière sur le dernier jour à UB:
Nous rencontrons un argentin Julian qui vit à Paris. Il est en voyage avec ses "Crystal singing bowls" ou bol chantant. Un instrument de musique qui transmet des vibrations, censées apaiser, rendre heureux, ironiser l'air et l'éventuel jus de fruit que l'on peut mettre à l'intérieur. Assez mystique, ne se cachant derrière aucune religion ou secte, juste pour le plaisir et le bien être. Ils nous apprend à jouer et nous sommes convaincus, c'est en jouant que l'on ressent ces "bonnes vibrations"! Un prochain achat quand nous serons rentrés? Sûrement, en plus d'être transcendant, c'est aussi un très bel objet!
 

Beijing

12.10.2012
Levés tardif, nous profitons d'Internet pour regarder des cartes de la ville, chercher l'ambassade du Vietnam, un book store pour un guide sur la Chine, etc...
Beijing est énorme, des buildings partout, en pleine expansion. Architecture moderne, circulation difficile, beaucoup d'agitation, mais nous sommes excités de découvrir. On ne voit pas le soleil caché par la pollution, mais la température de 20° est très appréciable. En route pour l'ambassade vietnamienne, en métro, nous rencontrons une jeune chinoise étudiante en art, très sympa, parlant bien anglais. Elle nous amène visiter sa galerie, explique certaines traditions chinoise, nous montre des peintures sur soie, papiers de riz où même feuille d'arbre. Elle est cool jusqu'à ce qu'elle insiste pour nous vendre quelque chose. Nous apprenons ensuite, qu'il ne faut pas suivre ces "étudiants" en art car il peuvent réclamer de l'argent et cela peut se finir avec les flics... Peut être que la notre était vraiment sincère...
Nous déposons nos passeports et récupérerons nos visa mercredi.
Direction l'alliance française pour le guide, mais ils sont épuisés... C'est une longue ballade au milieu des buildings, tous plus impressionnants les uns que les autres. Ça clignote partout et il y a des centaines de petits et grand magasin vendant à peu près tout ce qui est possible et imaginable.
Nous rejoignons Stéphanie une américaine rencontrées à UB. Dans son auberge nous trouvons un "vieux" guide de 2007 sur la Chine: 1000 pages! Le soir nous avons ensembles un premier aperçus des hutongs, ces petites rues typique de Beijing. Elles sembles hors du temps et son très attirantes loin de la cohue du reste de la ville. À l'intérieur de se labyrinthe, un petit lac est bordé de bars est aussi un quartier branché et cher. Pour ne pas rater le dernier métro à 11h30 nous ne nous attardons pas et n'avons le temps de flâner à travers les ruelles pour chercher d'autres coins plus populaires... Nous ratons quand même le métro, qui a fermé plus tôt, rentrons en taxi, une bonne nuit bien méritée.
Appartement au 11ème (sur 32)
Hutong: bars
 

Direction Beijing

11.10.2012
C'est aux aurores que nous arrivons aux portes du pays du soleil levant. 6h nous sommes réveillés par la stewardesse qui nous signale que nous arrivons bientôt. Nous descendons à Zayman-Yün encore côté mongol. Nous essayons de suivre le troupeau de personne qui se dirige devant la gare au galop afin de choper un moyen de transport pour passer la frontière. Nous trouvons un chauffeur de jeep UAZ qui nous empresse de monter à bord. Nous nous retrouvons vite dans une queue de 50 jeeps de même sorte collées à 5cm l'une de l'autre. Dès qu'ils peuvent avancer de quelques mètres, les moteurs ronflent. On ne veut pas perdre sa place dans la file d'attente ainsi que de précieuses secondes entre chaque flux de quelques jeeps qui passent les contrôles. On descend du véhicule pour faire tamponner nos visas en Mongolie, on attend, on repart à toute bombe, on attend, on descend pour le tampon chinois, on attend, on repart à toute bombe, on attend, BREF... Au bout de 2 ou 3 heures on nous dépose à la gare routière de Erliane en Chine. Nous devons changer notre argent mongol mais les banques chinoises n'en veulent pas. Il faut alors aller au marché pour changer à la sauvette. Yoann négocie le taux officiels vu sur internet.
Ensuite nous achetons une carte SIM chinoise, vous pouvez nous joindre mais attention aux coûts!
+86 182 0479 8309
Vient ensuite le billet de bus et le déjeuner dans une cantine. Les vieux proprios super sympa cuisinent devant nous le poulet commandé grâce à quelques noms de plats traduit en anglais écrit sur un de leur carnet. ( il est aller acheter la viande exprès pour nous). Attention a l'hygiène... Ayant finit notre repas, elle cuisine pour eux et nous fait goûter leur plat, sorte de tofu épicé avec viande et légumes, délicieux.
Nous montons ensuite dans notre bus et avons la bonne surprise d'y trouver des couchettes à la place des sièges. On enlève les chaussures et le voyage se fait allongé. Quelques heures de sommeil sont rattrapées.
Nous arrivons à Beijing à 2h du matin, endroit glauque, ne ressemblant pas a une gare routière. C'est pourtant bien là. Nous sautons dans un taxi, et regagnons l'appartement gentiment prêté par nos amis brésiliens de couch surfing qui sont en voyage.
Chez Thaïs et Michel
 

Passage de frontière cino-mongole

10.10.2012
Après le musée, retour à l'auberge puis départ pour la gare a 16h. L'aventure continue, nous quittons la Mongolie où nous nous étions habitués aux prix, coutumes et fonctionnement du pays.
Dans le train la 3ème classe devrait plutôt être une 4ème classe. Le wagon est remplit de banquettes comme celles des wagon russes, mais en beaucoup plus dures. Malgré le trajet de 15h et de nuit, nous nous retrouvons à 4 personnes assise sur la banquette, pas possible de dormir allongé. Ceci expliquant peut être le prix du voyage: 6€ pour rejoindre la frontière. La nuit s'annonce longue. Nos voisins ainsi que la totalité des voyageurs sont tous mongols, commes si nous étions les seuls touristes à bord. Les locaux se retourne sur notre passage apparament étonnés de nous voir ici. Pendant que Laure lit un peu, Yoann traverse les 20 wagons pour se dégourdir les jambes et tombe sur un groupe de jeunes qui veulent faire la fête avec lui. Il passe une heure avec eux à boire de la vodka ce qui mis Laure en soucis. Ils nous invitent ensuite tous 2 à dormir sur leur lits dans un compartiment pour 4 en 2ème classe. Nous quittons le chaos de notre wagon pour s'entasser à 6 dans leur cabine. Ils font beaucoup d'effort pour parler anglais malgré la quantité de vodka qu'ils ont ingurgité. La discussion continue tard dans la nuit ( religion, niveau de vie, ect...) et nous dormons très peu au final callés entre 2 ronfleurs à fort coffre. Nous garderons à l'esprit le sens de l'hospitalité des mongols, encore une fois ils nous offrent à manger et à boire.
Plusieurs fois des policiers entrent dans la cabine contrôle l'identité des mongols. Nous n'y comprenons rien, à savoir si nous ne sommes pas la cause de tout ce remu-ménage, ou alors la consommation d'alcool strictement interdite dans le train...
 

Au revoir la Mongolie, bonjour la Chine! (MàJ)

10.10.2012
Ce matin, nous allons visiter le musée d'histoire naturelle de la Mongolie. Il montre les minéraux, la faune et la flore du pays, différentes espèces d'insectes et animaux présents dans la forêt et le désert de Gobi, ainsi que les chevaux de Przewalski, que nous n'avons pas vu en vrai. Ils ont été réintroduits avec succès en 1992 en Mongolie, après une acclimatation en république chèque dans la petite Sibérie. En 2010 une partie du troupeau a péri, congelés dans la neige car ils ne pouvaient plus se déplacer. Les Mongols ne montent pas ces chevaux sauvages et un vieux dicton dit : 'les chevaux sauvages ne peuvent se faire sceller que par le vent et la pluie'.
Devant le box montrant les pingouins de Sibérie, Yoann dit '- ils auraient mieux fait d'acheter une peluche en Chine, ça aurait eu le même rendu!' C'est vrai que l'exposition et les empaillages font un peu vieillots, mais le clou du musée repose sur les squelettes de dinosaures et des œufs, de la taille de ceux des autruches, retrouvés dans le désert de Gobi où nous nous trouvions il y a quelques jours. La taille des ossements est vraiment impressionnante...
Nous partons çette après-midi pour la Chine, où la censure bloque l'accès aux blogs et Facebook. Afin de pouvoir donner des news, Yoann a trouvé un moyen de contourner l'interdiction, malin le lapin! Nous espérons que ça marchera, sinon on donnera des news par mail.
On vous laisse aussi découvrir le tube koreen qui fait un carton en Mongolie ainsi qu'un vrai tube Mongol entendu des milliers de fois...
 
 

UB J+2

Il nous reste quelques jours avant l'expiration de notre visa mongol et nous souhaitons nous rendre dans le parc national Hustain à 100km d'Ulanbaator, où vivent les derniers chevaux sauvages, qui ont été réintroduits après leur disparition en Mongolie. Il y a seulement 2 bus locaux par semaine qui s'y rendent, ce qui ne passe pas avec nos dates. Nous nous renseignons pour louer une voiture pour 2 jours et essayons de trouver d'autres personnes afin de partager les frais. Sans grand succès...
Nous nous rendons à la gare pour acheter des billets de train jusqu'à Zamyn-Uud, petit village se trouvant tout près de la frontière chinoise et abandonnons le projet de voir le parc. 4 jours en moins en Mongolie, ce seront 4 jours en plus quelque part d'autre... Et nous ne sommes pas contre quelques degrés en plus.... Il faudra ensuite traverser la frontière en voiture ou en bus, puis prendre un car pour Pékin.
De retour à l'auberge, c'est atelier couture pour Laure, histoire de réparer les vêtements qui ont déjà bien souffert... Pendant que Yoann essaie de trouver un logement Couchsurfing pour Pekin... Nous rencontrons quelques voyageurs bien sympathiques. Un chilien, un argentin vivant à Paris, une américaine, une allemande, c'est excellent les contacts que l'on peut nouer dans les auberges... Sans parler des autres rencontrés dans la rue, comme le français en étant à son 3ème hiver ici avec son visa étudiant vivant dans une communauté d'artiste à l'extérieur de la ville... 2 personnes souhaitants se rendre également en Chine nous expliquent qu'ils n'ont pas pu acheter de billets de train car il n'y avait apparemment plus de place. Nous avons acheté nos cartes plus tard qu'eux et avons eu beaucoup de chance. 6€ pour joindre la frontière, c'est pas cher payé. Reste plus qu'à voir ce que les Mongols entendent par '3ème classe'...
 
Autre sujet, nous venons d'envoyer 25 cartes postales, et nous aurions pu en envoyer plus mais il nous manque quelques adresses... Les cartes mettrons entre 10 et 21 jours pour arriver, alors n'attendez pas et donnez vous vos adresses si vous voulez en recevoir une plus tard...
 

Retour sur UB

08.10.2012
Couic est restée toute la nuit à côté de notre tente. À 7h du matin, elle se met à aboyer. Sa voix fait échos dans la vallée, et elle se répond avec de plus en plus d'entrain. Cela nous fait bien rire... Elle réveille tous les chiens de la vallée, ce qui se transforme vite en cacophonie, et nous tire du lit, malgré la fraîcheur et le vent qui souffle.
Couic déjeune avec nous. '- Yoann, tu crois qu'on peut passer la frontière chinoise avec Couic? - non, et en plus, ils vont la manger la bas...'
Nous trainons un peu dans la tente. Le soleil a du mal à percer les nuages... Nous plions bagages et redescendons la colline. Nous prenons un minibus pour Naikher, abandonnant Couic sur la piste, la laissant seule à la merci des autres chiens errants, avec un grooooos pincement au coeur... Sniffff.... On l'aurait bien prise comme compagnon de route! Elle était si attachante...
Nous prenons une correspondance pour Ulanbaator et atteignons le centre après 1h de bouchon. Le trafic dans la capitale est difficile, malgré tous les policiers qui s'égosillent à souffler dans leurs sifflets toute la journée à chaque carrefour.
Nous trouvons rapidement une auberge. Il s'agit en fait d'un appartement dans lequel vivent des locaux, aménagé en auberge de jeunesse avec 3 lits superposés dans une petite pièce exiguë. Nous mettons à jour le blog, les mails (dans l'appartement voisin car il n'y a aucun acces internet dans le notre) et prenons une douche chaude réparatrice. La nuit sera courte, réveillés par la petite fille qui part a l'école, mais au chaud, ce qui n'est pas négligeable.
 

Terelj J+3

07.10.2012
Nous partons tôt pour découvrir les environs. À 3km du rocher de la Tortue se trouve le centre d'invitation et de méditation d'Arypala. Le temple se trouve sur un important coteau rocheux. À l'intérieur, le sol en bois est recouvert de tapis. Les murs sont très colorés et les boiseries toutes scluptées et peintes de couleurs vives. Un moine nous explique que le temple représente un éléphant, la trompe étant l'escalier permettant d'y accéder et les ailes latérales ses oreilles. Nous continuons la route direction l'ouest et gravissons plusieurs collines. Les rochers sont recouverts de lichens, aux couleurs vert, rouge et orange, formant un chouette dégradé visible de loin. Nous marchons à travers des champs d' edelweiss et Yoann ramasse plein d'épines de mélèze dans ses cheveux. Après plusieurs heures de marche, nous récupérons nos sacs dans le camp et partons à la recherche d'un bel endroit pour dormir. Une chienne, au poil doux, docile voir très peureuse, nous accompagne et marche à notre rythme. À deux reprises, nous la protégeons d'une bande de 5 chiens errants. Nous souhaitons nous caler près d'un amoncellement rocheux en haut d'une colline. Mais pour cela, il faut traverser un marécage. Nous continuons notre route, préférant garder les pieds au sec. Sur un autre versant, nous installons notre campement. "Couic", c'est le nom que nous nous donnons à la chienne car elle a la queue coupée, nous suit toujours et demande câlins sans relâche. La tente plantée et la nuit tombée, elle se poste à quelques mètres pour veiller sur nous à son tour.
 
 
 
 
Le pont de singe, faut pas y craindre...
 
 
 
 
 
 
Que voyez vous?
 
Les champs d'Edelweiss
 
Couic
 

Terelj J+2

06.10.2012
À notre levé, le soleil tape sur la tente ce qui rend le petit dej fort agréable. Nous cachons nos affaires un peu plus haut dans la forêt et montons en haut de la montagne. Le vent y souffle plus fort mais la vue sur la région y est imprenable. La plupart des versants sont recouverts de mélèzes oranges. Avec nos sacs nous rebroussons chemin et nous retrouvons le village de Terelj après 2h de marche. Nous rachetons des vivres et faisons du stop pour aller au rocher de la Tortue. Le site inscrit sur notre guide est très touristique. De plus, nous sommes samedi soir et les gens de la capitale y sont venus faire la fête. Nous n'avons encore jamais vu autant de camps de yourtes pour touristes. Vu la saison avancée, ils sont vides de touristes, seulement quelques fêtards locaux. Au 2ème camp, nous posons notre tente. Les propriétaires garderont un œil dessus le lendemain et nous pourrons ainsi nous balader plus légers. Nous allons voir de plus près le fameux rocher qui porte bien son nom. Les amoncellements de pierres aux alentours font travailler notre imaginaire. Le camp est vide, excepté un groupe d'étudiants mongols que nous entendons jusque tard dans la nuit. Un veau vient à notre rencontre et veux goûter le sardines à la tomate.
 
 
 
La Tortue et le singe
H
Où est notre tente?
 
Le veau qui a faim