C'est la fin des petits pas...

Ce qui va nous manquer:
  • les toasts russes
  • l'hospitalité des Mongols et les immensités
  • le raclement de gorge des chinois (non, on déconne), les plats épicés simples
  • l'honnêteté des vietnamiens, les cafés frais
  • la terre rouge du Cambodge
  • le sourire des laotiens
  • les virées en moto de Thaïlande
  • les couleurs d'Inde
  • la famille Lépine au Brésil
  • les paysages variés de Bolivie
  • les montagnes du Pérou
Mais aussi:
  • L'aventure
  • Le dépaysement
  • La liberté de mouvement, passer pratiquement chaque nuit dans un endroit différent
  • Les riches découvertes journalières culturelles, architecturales, culinaires
  • Les longs trajets chaotiques en bus qui passent par des paysages de toute beauté
  • Le camping dans la tente, avec les pâtes chinoises au réchaud et la nuit sur nos matelas bien confortables
  • La découverte de nouvelles plantes et fruits
  • Le beau temps
  • Les simples échanges avec les locaux et quelques touristes
  • Le rire des enfants qui s'amusent avec rien
  • Et puis l'apprentissage de la vie à travers le monde....

Ce qu'on est heureux de retrouver:
  • La famille
  • Les amis
  • Le pinard et les fromages
  • ???

Le calcul est vite fait...
Suite au prochain épisode sur 'yoannetlaure2.blogspot.com'.
 

Remarques Pérou

On se rend bien compte que les deux dernières semaines au Pérou ont été insuffisantes pour en faire le tour.... Mais tout de même quelques points nous ont marqué:
  • Toutes les places principales dans chaque ville s'appellent 'place des armes'!
  • Le Pérou ne nous a pas trop dépaysé après la Bolivie, mais le pays est quand même beaucoup plus développé que son voisin. Les routes sont majoritairement goudronnées, les bus plus confortables, les hôtels plus luxueux, et les prix ont triplé en passant la frontière!
  • La cuisine est également très similaire à celle de Bolivie. Après la soupe en entrée, riz, patate, quinoa et poulet sont la base de l'alimentation. Nous apprécions bien les fèves grillées et le Ceviche, un plat à base de poissons et calamars crus marinés dans du citron vert.
  • Les maisons ont souvent des murs en brique apparents. Comme la construction n'est pas considérée comme terminée, les impôts sont moindres.
  • Les paysages sont époustouflants. La cordillère et ses sommets à 4000-6000 mètres avec la neige éternelle découpent le pays. Le cadre invite à la randonnée! Puis les dunes et les vignes de vin suspendues pour le Pisco longent la côte.
  • D'après les dires d'autres voyageurs, l'Amazonie est une merveille à faire au Pérou!
  • Les péruviens sont typés, assez petits, toujours bruns aux yeux noirs et bronzés. En altitude, la peau des joues des enfants et vieillards est piquée par le soleil et le temps rude. Les habitants sont très sympathiques, curieux et souriants. Bien que le marchandage soit de mise de partout, ils n'abusent pas des touristes.
  • Les femmes travaillent la laine d'alpaga avec art. Bonnets, gants, chaussettes, tapis sont remarquables. Les tissus sont colorés.

 

Lima, the Last Day...

27.05.2013
Nous profitons assez longuement des lits bien confortables, avant la dernière douche du voyage. Nous déjeunons au réchaud (le dernier) sur la terrasse de l'hôtel, puis allons faire un tour en ville. Nous achetons de la muña au marché couvert, puis allons nous balader dans le quartier chinois et le parc de la muraille, où sont déterrées des bâtisses datant du 17ème siècle. Puis nous retournons au marché pour déguster un 'Ceviché mixte', du poisson et calamars crus marinés au citron. Le dernier plat péruvien mais alors, quel délice!
Le ventre plein, nous buvons encore un jus de fruit sur place, puis allons chercher nos sacs à l'hôtel. Un bus local traverse toute la ville, puis s'arrête non loin de l'aéroport. Nous arrivons en avance et buvons une dernière mousse en attendant l'avion. Le trajet pour traverser la moitié de la planète nous parait bien court, par rapport à toutes les heures passées en bus ou en train des 9 mois précédents.
Apparemment, nos cœurs ne sont pas assez lourds, car l'avion arrive tout de même à décoller pour Madrid, où nous patientons encore 4h pour une correspondance. Soit, on entend encore de l'espagnol, mais les langues française, allemande, hollandaise sont bien présentes, le charme est rompu. Nous voilà de retour en Europe. Plus besoin de convertir les prix affichés, 4,50€ pour un sandwich représente le prix d'une nuit dans un hôtel en Bolivie! Mais il faut cesser de penser comme ça, au risque de devenir fous!!!
Le retour est rude dans la tête, le cerveau a du mal a faire une pause!!!
Merci Severine, pour ces deux semaines partagées avec toi au Pérou, les premières vacances ensemble, sûrement pas les dernières. C'était magique, et le retour en Allemagne s'est adoucit en ta compagnie...
 
Voilà 28.05.2013 19h40 nous atterrissons à Lyon et faisons la surprises aux mamans...
 
 
 
 
 
 

Huacachina - Lima

26.05.2013
Nous nous levons sans grand stress puis plions la tente pour la dernière fois, après avoir pris le petit déjeuner au réchaud sur le terrasse. Le conducteur de taxi qui nous emmène au terminal de bus à Ica est un grand romantique, nous avons le droit à un playback sur quelques tubes péruviens. Ce monsieur nous redonne du baume au cœur. Nous embarquons ensuite dans un bus vraiment tout neuf avec des écrans plats. On se croirait déjà de retour en Europe!
Les 5h de trajet passent rapidement. Le paysage est remarquable: les vignes suspendues longent les dunes de sable! Puis nous arrivons à Lima, grande ville où le ciel bleu est caché par une brume persistante... En bus, nous rejoignons le centre ville et posons rapidement les sacs dans un hôtel 5 étoiles, au prix raisonnable de backpackers (le plus beau hôtel du voyage, pour la dernière nuit!). La décoration est dorée et ornementée, d'un raffinement bien spécial que l'on ne mettrait pas forcément chez soi! On se croirait presque dans un musée kitch.
Sur la place des armes, le palais présidentiel en impose. Les gardes du corps font leur gymnastique, montant haut leurs genoux et épées... Quelques balcons en bois font partie du patrimoine de la culture du pays, des calèches trimballent les touristes péruviens s assez nombreux.
Le ventre vide nous attire vers la rue des restaurants. Nous trouvons notre bonheur avec une couille (coui!), un cochon d'Inde en entier qui git sur l'assiette, à partager. La peau est dure comme du cuir, et la viande ressemble fortement à celle du poulet. Nous filons ensuite sur la terrasse de l'auberge, pour admirer la ville de nuit et boire un coup de vin péruvien.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le couille
 
 
 
 
 

Huacachina, Isla Bellastas

25.05.2013
Le réveil sonne à 6h, nous attendons jusqu'à 7h le mini bus qui nous amènent à Paracas. Nous finissons tous les 3 notre nuit. En ouvrant les yeux de temps en temps, on voit que les paysages sont magnifiques, dunes de sable au premier plan, la cordillère en fond. Nous montons dans une barque de course, 2 moteurs de 200 chevaux! On voit tout d'abord les dizaines de bateaux de pêcheurs, puis l'usine à poisson dont l'odeur nous accompagne un bon moment. Il y a des centaines d'oiseaux, les plus impressionnants sont les pélicans. Plus loin nous faisons un premier stop devant le cactus San Pedro de plusieurs dizaines de mètres de haut gravé à 50 cm de profondeur sur le flanc d'une montagne. Tout comme les lignes de Nazca, sa présence n'est pas tout à fait expliquée.
Après 15 minutes supplémentaires nous voilà aux abords de l'île à guano. Au début de son exploitation, elle en était recouverte de 20 à 30 mètres de hauteur. Aujourd'hui on le récolte tous les 10 ans pour préserver l'habitat naturel de millions d'oiseaux. Ça grouille, ça piaille et ca relève du miracle de ne pas se faire chier dessus! Cormorans de différentes espèces, mouettes, pélicans plus tous ceux dont on ne retient pas les noms se côtoient sur ces îles où les marées et les courants ont formé des dizaines d'arches. On voit aussi quelques pingouins Humboldt, les plus petits au monde! Les otaries se dorent la pilule sur les rochers après avoir mangé leur 17 kilos de poissons quotidiens. Certains pans de montagne prennent une couleur noire sous le nombre incalculable d'oiseaux qui s'y reposent. Nous rentrons aussi vite que l'on est arrivés et prolongeons la nuit encore un peu dans le van. De retour au camping, tomates, œufs durs et ananas comblent la fringale. Une bonne petite douche et nous partons explorer les dunes. Nous en trouvons une bien haute pour apprécier le couché de soleil avec l'apéro. Des dizaines de buggys transportent les touristes dans les dunes. Les moteurs sans échappement viennent déranger notre tranquillité, tout autant que les cris des passagers sur les bosses, dévers et descentes vertigineuses. Certains d'entre eux dévalent les dunes sur des planches de surfs.
Les derniers rayons de soleil cessent de nous réchauffer et l'on redescend bien plus facilement jusqu'à aller à l'oasis.
Nous faisons cuire nos dernières pâtes chinoises accompagnées d'un reste de spaghettis. Les voisins nous offrent une demi pastèque et nous sommes bercés par une super playlist nostalgie, les proprios ayant laissé trainer une paire d'enceintes.
Nous ne sommes toujours pas dérangés pour dormir par la musique du bar, le Pisco faisant son effet..
 
 
 
 
 
 
L'île blanche
 
 
 
Les nids de fiante
 
 
 
 
 
 
 
La cordillère au fond, l'oasis, les dunes