Chiang Mai, relaxation avec massage, ou pas....

14.01.2012
On se lève tôt pour aller récupérer nos visas (les derniers!) indiens à l'ambassade. L'affaire est vite pliée, nous voilà avec une page en moins de libre sur nos passeports et une belle photo de notre face en prime! En side-car - Laure est passagère dans le berceau, afin d'équilibrer le bolide dans les tournants-, nous allons ensuite acheter nos billets de train à la gare pour Bangkok, départ à 17h30, avec un trajet de nuit en mode assis. Le dépose bagage coûte un bras, nous nous trimballerons donc nos sacs sur le dos. Nous avons la journée de libre devant nous. Retour à l'auberge avec mise à jour du blog et achat de nos billets d'avion Inde-Brésil, et aussi pour le retour, prévu pour le 28 mai. Moment difficile à passer, de penser à la reprise. Les billets sont en réalité juste réservés, en attente de paiement. Nous espérons fortement que les problèmes bancaires soient derrière nous et attendons un mail de confirmation.
Yoann va rendre Désirée à son propriétaire avec un pincement au cœur. Puis nous nous rendons dans un boui-boui avec Constance et Jérémy et avalons des pâtes larges revenues à la poêle avec des œufs et des légumes. C'est vraiment bon, et nous nous partageons une troisième assiette avec Yoann. Le ventre rond comme un ballon, nous retournons chez Mama et sirotons un café frais pour ne pas piquer du nez. Encore l'après-midi à tuer en ville.
Nous décidons de tester le massage thaï. Pas besoin de chercher longtemps, la ville en propose à chaque coin de rue. À 50 mètres de l'auberge, nous rentrons donc dans une enceinte, où est spécifié à l'entrée: pas de sexe, juste des massages! Ça a le mérite d'être clair... La partie de 'détente' commence par un lavage des pieds, puis on monte à l'étage et on enfile des habits amples et confortables. Allongés sur le dos sur un matelas, la masseuse s'attaque aux pieds puis remontent le long des jambes, en faisant rouler les muscles sous ses doigts et ses coudes. Yoann ferme les yeux pendant que Laure compte les trous dans les pales du ventilateur situé au dessus de sa tête, histoire de se concentrer sur autre chose que la douleur. Peut être que la quantité de pâtes du déjeuner était trop importante, en tout cas elle ravale un haut-le-cœur qui se manifeste lorsque la souffrance devient trop violente. Impossible de se détendre, le calvaire s'amplifie avec les coups et les claques sur le dos, et l'étirement du cou (on ne pensait pas faire partie des femmes girafes!)... Et encore, les masseuses nous font la version soft pour touristes... Quelle expérience!
Nous traversons la ville une dernière fois à pied avec nos sacs pour rejoindre la gare et montons dans notre wagon parmi les locaux. La banquette en dur forme un parfait angle à 90°, la nuit promet d'être longue... Des femmes montent aux nombreux arrêts et vendent toutes sortes de nourriture. Une cuisse poulet panée et du sticky Rice nous calent jusqu'au lendemain. Nous commençons à lire pour tuer le temps, puis essayons de nous caler têtes bêches sur le siège, nous bavant mutuellement dessus lors des 5 minutes de sommeil... Nos voisins sont apparemment beaucoup plus souples que nous (malgré notre massage/étirement tout frais!) et trouvent une position satisfaisante pour les prochaines heures.
 
 

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