Oh que oui, la nuit fut courte et le temps bien long! À vrai dire, à 7€ le billet de train pour rallier Bangkok -700km-, on savait d'avance qu'on allait s'économiser aussi une nuit de sommeil... Les portes et fenêtres du wagon sont restées tout le temps ouvertes, avec un petit vent frais qui pince, le bruit des rails, des freinages et des wagons rajoutés... Contrairement aux trains chinois, pas d'extinction des feux à 22h, la lumière reste allumée (ce qui permet de lire lorsque le sommeil daigne venir). Le trajet devait durer 14h, mais nous arrivons après 18h, les jambes et paupières lourdes. Une partie du wagon est réservé aux moines et aux personnes âgées, qui bénéficient ainsi d'une banquette à eux tout seul. Une jeune enfant nous sourie sans relâche, ce qui illumine un peu ce début de journée difficile.
À Bangkok, nous sautons dans 2 métros différents, dont un aérien qui se faufile aux milieu des grattes-ciel. La modernité de la ville crève les yeux, ainsi que la quantité de touristes crevards. Nous traçons jusqu'à la gare routière de l'est et mangeons rapidement une soupe de pâtes dans un boui-boui (les prix sont ceux d'une capitale!). Puis c'est reparti pour 4h de bus (petite sieste) et 45 minutes de bateau pour l'île Ko Samet, la plus proche de Bangkok. Malgré notre peu de jours restants en Thaïlande, nous voulions fouler le sable des plages avant la poussière de l'Inde...
Pas le courage de chercher pendant bien longtemps un logement, nous trouvons une chambre au bord de l'eau. Une bière fraîche, les pieds enfouis sous le sable blanc, les fesses sur un transat, les vagues devant nos yeux (qui se ferment lentement), moment détente tant attendu... Les jongleurs de feu épatent les touristes, nous aussi -nous en faisons bien partie après tout!-. Des pâtes au réchaud pour se remplir le bidon avant une douche froide et une nuit que l'on espère très réparatrice!
Non ici ce n'est pas de la neige... |
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