Isla del Sol, J+2

10.05.2013
Réveillés par la chaleur dans la tente, nous nous levons avec un beau ciel bleu. Nous attendons un peu que la pâte à pain monte, puis déjeunons thé et Naans cuits au réchaud. Devant la montée vertigineuse qui nous attend, nous prenons notre temps. Armés de courage et de coca, l'escalade se fait finalement plus facilement que prévu. Nous accédons à une péninsule qui offre une vue de choix sur le lac, puis contournons un sommet avant de le gravir. Le panorama à 360° vaut le détour, les différences de couleur de l'eau sont nettement visibles, ainsi que les moutons qui paissent à front de colline.
Nous rencontrons un groupe de 5 français et échangeons les bons plans pour la Bolivie et le Pérou. Puis redescendons nous perdre dans le labyrinthe des ruines incas construites en pierre. À midi, nous chauffons des pâtes au réchaud sur un promontoire où nous jouissons encore d'une chouette vue. Le soleil finit de nous cramer le nez, déjà bien rouge avec les deux jours précédents.
Vers 15h30, nous redescendons au village Challampa pour y prendre le bateau à 16h30. Contrairement à ce que l'on pensait, aucun bateau ne part l'après-midi, nous voilà donc coincés sur l'île jusqu'au lendemain. Sur la place principale, les locaux continuent à faire grandement la fête, à renfort de fanfare et de bière. Les gens tombent par terre comme des quilles, ronds comme des ballons. Afin d'éviter cette cohue, nous décidons de rejoindre le sud de l’île, d'où partent des bateaux le lendemain matin et de passer la nuit sur la plage proche de l'embarcadère.
À 16h, nous voilà donc enfin en route pour le début d'une randonnée qui se trouve être plus hardue que prévue. Nous galopons au pas de course afin d'arriver avant la nuit, mais c'est peine perdue. Il faut monter plusieurs côtes, puis redescendre au niveau du lac, avant de nouvelles ascensions. Dans un village à Challa, les habitants sont egalement regroupés sur la place pour danser et boire en costumes traditionnels. Le raccourci emprunté rallonge finalement la ballade, que nous finissons à l'aide des frontales. Sur la plage de sable, nous retrouvons le groupe français du midi. Les jambes lourdes et les doigts engourdis par le froid, nous montons la tente puis discutons avec les compères. Comme il n'y a aucun bois dans les environs, pas moyen de faire du feu. Nous nous glissons dans les duvets lorsque la fraîcheur de l'air pique trop, c'est à dire à 20h30!
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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