Tupiza, los cañones

17.04.2013
On se lève avant le réveil et on attaque par une bonne douche, puis un petit déjeuner à l'auberge avec de la brioche fraîche. Le ventre plein, nous partons en direction des canyons de la région. Il y en a plusieurs, nous choisissons le plus proche: le cañon del Inca. Un minibus nous pause devant un chemin en terre. Nous commençons la marche sous un beau ciel bleu, en demandant plusieurs fois notre chemin. Les paysans nous baragouinent en Quechua la direction à prendre. Heureusement qu'ils ne sont pas manchots, sinon on aurait eu bien du mal à les comprendre...
Deux gars en pick-up nous propose de nous déposer devant l'entrée du canyon: la porte del Diablo. Plus moyen de se tromper, du moins c'est ce que l'on veut bien croire. On pénètre à travers la porte, le sentier mène à travers de hautes colonnes de couleur rouge dont la pierre est très friable. Le sol est tantôt recouvert par un tapis de micro-cactus, tantôt de sel. Nous sommes émerveillés par la taille des cactus cierges, qui poussent et s'accrochent si facilement sur le peu de terre. Un mince filet d'eau coule au milieu du canyon. La marche à l'ombre est rafraîchissante. Après quelques kilomètres, nous escaladons les rochers gisants sur le sol, puis nous retrouvons bloqués par un mur de rochers à escalader. Nous entamons le demi-tour, tout en essayant d'avancer dans diverses veines. Des touristes accompagnés d'un guide nous signalent que c'est le cañon El Duende, zut!
Nous rebroussons donc chemin et selon leurs conseils, suivons les traces des chevaux, qui nous mènent au cañon del Inca. Les petites collines sont faciles à grimper, nous arrivons devant des aiguilles de pierres impressionnantes. Les chiens des bergers ne sont pas très amicaux, nous nous munissons de pierres, juste au cas ou! Les troupeaux de chèvres grimpent sur les arbustes pour se rassasier, assez dur dans cette vallée aride peuplée principalement de cactus.
Nous pique-niquons à l'ombre d'un arbre puis reprenons la marche. Après quelques passages difficiles, nous voilà de nouveau bloqués devant une cascade à escalader. Donc nous décidons de rentrer à Tupiza en passant par un autre sentier. Nous franchissons la porte del Diablo (la bonne cette fois-ci), où nous jouissons d'une chouette vue sur la région. Les chevaux se prêtent bien à l'ambiance far-west, mais les tours organisés ne nous tentent guère. Nous suivons une piste qui nous ramène à l'arrière du village.
Ulysse et Céline nous ont envoyé un mail, ils arrivent dans la nuit. Nous reprenons une chambre dans le même hôtel que la nuit précédente et allons parler avec une dame dans une des agences proposant 4 jours dans le Salar d'Uyuni. Elle ira chercher les 2 compères à la gare routière, pour partir le lendemain matin s'ils sont d'accord.
La personnalisation des genoux du pantalon de Yoann n'est pas satisfaisante, un nouveau trou s'est formé lors d'une petite chute dans le canyon. Il fait rajouter une pièce beaucoup plus grande à son pantalon en une heure chez un couturier. Le soir, nous mangeons des pâtes fraiches avec une sauce tomate maison en compagnie d'un anglais. Nous entendons au loin de la musique et nous rapprochons de la source. Dans un gymnase ouvert, un orchestre bolivien joue de la musique. Tout juste le temps de goûter à la boisson locale à base de clous de girofle et d'alcool à 96°, avant qu'ils ferment boutique.
 
 
 
 
 
 
 
Le sol salé
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
El puerte del Diablo
 
 
 
 

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