Varanasi - Kajuharo

25.01.2013
C'est que l'on commence à avoir nos petites habitudes dans ces ruelles de la ville, il est bien temps de repartir! Nous déjeunons au café MonaLisa en face de la maison, trainons un peu avec une puis deux puis trois tasses de thé, avec écriture du blog et mails... Ensuite une douche chaude sur le balcon glacé s'impose.
Nous nous rendons à l'office des billets pour savoir si nos tickets sont réservés car nous étions sur liste d'attente. Avec 20 millions d’indiens qui prennent le train tous les jours, le gouvernement a fixé un quota pour les étrangers et un autre pour les cas urgents. Mazette faut s'y prendre à l'avance, ce qui n'est toujours pas notre fort!
Il faut revenir à 13h, nous patientons donc sur les marches le long du Gange, puis retournons demander.
Il faut revenir à 14h30 (les indiens ne sont pas très forts en timing non plus!). Cette fois nous flânons dans la cohue des rues, et goutons à différentes spécialités. Des noisettes enrobées de caramel, du yaourt frais (?) -on a confiance en nos estomacs-, et un mélange épicé de riz et chips soufflés pimentés. Le quartier musulman est calme car ils fêtent l'Aïd aujourd'hui. Les magasins sont clos, les hommes reviennent de la prière et vont fêter en famille à la maison.
Puis nous obtenons enfin nos billets, avec 2 places en couchette. Un dernier thé sur le Gath, où les bambins essayent de vendre toutes sortes de choses, nous prenons nos sacs et négocions un rickshaw pour la gare. Nous montons sans peine dans le train. Il est vraiment sale, et les wagons sans couchette font penser à des bétaillères. Les gens sont emmitouflés dans leurs châles, les fenêtres ne ferment pas correctement et le vent rentre dans l'habitacle. Nous lisons un peu, bouclons nos sacs avec notre chaine en métal afin de dissuader les voleurs potentiels, puis abaissons les banquettes qui s'élèvent sur 3 étages. Contrairement aux trains chinois ou mongols, aucun drap ni matelas n'est distribué, c'est très rudimentaire. Nous sortons les duvets et essayons de dormir un peu. Mais les nombreux stops dans les gares, à peu près toutes les 8 minutes, entrecoupent le sommeil. À cela s'ajoutent de nombreux bruits, des engueulades, des freins qui crissent, des gens qui toussent, des enfants qui pleurent... Bref le réveil sonne à 3h30, nous ne devons pas tarder à arriver à Mahoba. Le train a du retard, ce qui est une bonne chose pour une fois, car nous pouvons rester au 'chaud' un peu plus longtemps. Il n'y a aucun contrôleur, c'est à nous d'ouvrir la porte du wagon pour sauter sur le quai. Nous voilà débarqués dans une ville inconnue, qui n'est même pas signalée sur notre guide au milieu de la nuit gelée.
 
La gare
 

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