Paï - Chiang Mai - la campagne, tout vient à point qui sait attendre!

11.01.2013
Réveillés par la sonnette de la montre à 6h40, mais aucune envie de se lever. Il fait si froid sortis de la couette! Nous plions bagages en un quart d'heure et enfourchons la bécane pour rejoindre Chiang Mai avant 11h30 pour éviter de payer une journée de location de moto en plus. Il fait vraiment très froid. Au bout d'à peine 10km, Yoann a les mains congelées et déclare forfait. Heureusement que des stands se trouvent à proximité du 'mémorial bridge' sans quoi il aurait perdu ses doigts, nous investissons dans une belle paire de gants fluo en mousseline. Comme nous n'avons pas d'épaisseur à rajouter sur nos dos, nous nous enroulons dans nos beaux sacs à viande bleus... Le soleil pointe son nez par intermittence, nous sommes tout de même frigorifiés. Yoann roule plus vite à l'ombre et ralenti dès que la route est ensoleillée afin de profiter de ces moments de 'chaleur'. Quelques courtes pauses sont les bienvenues pour réchauffer nos corps engourdis. Une soupe au sang coagulé nous apporte quelques degrés...
Plus l'on descend, plus le soleil monte, la température avec. Les 762 virages avalés, il nous reste 40km sur l'autoroute, où l'on teste les limites du bolide. Arrivés à Chiang Mai, nous trouvons le moyen de nous paumer. Mais nous arrivons à 11h29 à destination. Mission accomplie!
La loueuse oublie de nous faire payer la journée supplémentaire, nous avions réservé la moto seulement 2 jours: cassos amigos!
Nous nous rendons une énième fois chez le loueur de side-car, mazette il est disponible!!! C'est avec le sourire jusqu'aux oreilles que nous retournons chercher nos affaires laissées dans une guesthouse, Yoann au volant du bolide et Laure calée sur le banc. Réorganisation des sacs, mise à jour du blog, décision d'une destination au hasard, nous partons. Avant de quitter la ville, nous faisons quelques courses pour remplir le side d'eau et de nourriture. Nous voilà en train de pousser nos sacs dans un chariot, ça fait vraiment drôle de se retrouver dans un supermarché au milieu des rayonnages offrants plus que de raison... Laure en profite pour racheter 3 paires de chaussettes et jeter ses trouées. Le caissier nous refuse la bouteille de vin rouge car il est trop tôt, pas d'alcool entre 14h et 17h...
Nous quittons la route principale et nous perdons dans les rizières. Détour, demi-tour, retour... Nous bifurquons pour Mae Wang, petite bourgade aux pieds des montagnes. Il est 17h passé, nous pouvons accéder au grale! 3ème bouteille de pinard depuis le départ. Il faut savoir apprécier les bonnes choses de la vie -même si le précieux liquide est thaïlandais-!
À la recherche d'un campement, nous nous retrouvons dans un bled où se déroulent des combats de coqs. La curiosité nous pousse à nous arrêter. Le combat se déroule en 8 rounds, et vu l'état des bêtes, ce n'est pas le premier. Le propriétaire soigne son Poulin du mieux qu'il peut, lui recoud l'œil et le frotte d'un tissus imbibé d'eau chaude et de feuilles de citronnelles fumantes. Peu de femmes assistent au carnage. Laure fait l'attraction et obtient une place d'honneur au bord de l'arène. Le combat se finit par un K.O. Les bêtes se bouffent la crête jusqu'au sang, quelques plumes gisent sur le sol. Les coups de pattes aux visages ne sont pas moins violants. Heureusement, au contraire de ce qui se passe en Indonésie, les pieds ne sont pas armés de lames de rasoir...
La nuit est tombée, nous repartons précipitamment à la recherche d'un nid douillet. Nous empruntons une piste et trouvons notre bonheur au beau milieu d'un champ de litchis, avec en prime un toit et un plancher en bois pour abriter les paysans. Le rouge glisse tout seul... La tente montée, nous nous couchons comme des bienheureux!
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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