Ko Samet - Bangkok

17.01.2013
Yoann, avec son sommeil léger, se lève de bonne heure et va chercher un yaourt (le premier, certaines envies sont incompréhensibles...) pour combler Laure, qui traîne un peu plus longtemps au lit. Petit déjeuner sur la plage, dernier café avec le réchaud qui est pratiquement vide. Yoann saute une dernière fois dans les vagues, puis à la douche pendant que Laure emballe vite les sacs.
Nous aurions volontiers prolongé d'une journée ou deux notre séjour sur l'île, afin d'avoir le temps de faire une sortie en mer snorkeling ou une partie de pèche aux calamars de nuit. Mais comme le gouvernement thaïlandais nous accepte seulement 15 jours sur leur territoire, il nous faut déjà repartir.
L'idée du départ était de rallier l'Inde par la terre en traversant la Birmanie, ce pays mystique qui s'ouvre déjà bien au tourisme. Mais ils n'acceptent que les entrées par avion (ce qui rajoutait un coup considérable au trip), ou bien par voie terrestre mais en gardant notre passeport, ce qui nous obligeait à ressortir par le même poste-frontière, sans pouvoir atteindre l'Inde. Nous avons donc opté pour la seule solution pratique et économique (bien que non écologique...), à savoir voler jusqu'à Calcutta en Inde en partant de Bangkok!
Nous rentrons donc à la capitale, sans pour autant nous y arrêter (surement que nous avons vu assez de mégapoles en Chine!). 30 minutes en bateau et nous rejoignons la côte. Puis 3h30 de bus qui permet à la nostalgie de s'installer dans nos têtes, malgré un chouette paysage, où champs de litchis et d'ananas se suivent, quelques collines en fond... Nous quittons les pays des baguettes, pour manger avec les mains! Fini l'Asie du sud-est, bonjour à l'Inde!
Après la modernité de la Thaïlande, le choc de culture/propreté/confort risque d'être dur à avaler, l'aventure reprend et nous sommes impatients. Mais tout de même bien tristes -la moitié du trip est derrière nous, oui, mais la seconde partie est encore devant!- Par dessus le marché, Yoann fini de lire son bouquin passionnant...
Nous demandons au chauffeur de car de nous déposer avant l'entrée de la ville, ce qui nous évite ainsi un aller-retour et les bouchons en heure de pointe (l'aéroport se situe plus ou moins sur notre passage du retour). Nous cherchons une poste pour envoyer les cartes (toujours aussi prévoyants!) mais les bureaux sont déjà fermés. Fonctionnaires de par le monde, horaires similaires... Nous rencontrons 2 postiers fort sympathiques, drôlement amusés de nous voir débarquer à 17h, qui nous expliquent qu'il faut revenir demain. Ce qui va être difficile pour nous, vu que nous décollons à 2h55 pour Calcutta. Nous montons dans un taxi avec compteur et rallions l'aéroport de Bangkok en 15 minutes.
Le site est moderne, immense, illuminé en bleu avec de grandes statues, ça grouille de gens! C'est un aéroport international, quoi! Il est impossible d'enregistrer les bagages plus de 3h à l'avance, nous avons donc une sacrée attente devant nous. Alors nous commençons la visite de tous les étages, dénichons un restaurant où le prix de la soupe de pâte (la dère des dères...) n'est pas multiplié par 3. Et tournons un peu en rond. La boutique de bouquin nous donne envie d'acheter un tas d'ouvrages (sûrement l'odeur fraîche du papier), surtout que nous n'avons toujours pas de guide pour l'Inde. Mais Lonely Planet abuse vraiment trop!
À minuit, Check-in, nous passons les contrôles et partons à la recherche d'une liseuse, sans succès...
 

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