Remarques Vietnam

Vient le temps de dire au revoir au Vietnam, good morning Cambodge! Quelques remarques désordonnées après ses 22 jours dans le pays. Les rizières en terrasses, la baie d'Along, la plage de cocotiers avec ses fruits de mer, les hauts plateaux avec ses caféiers, la jungle dense et hostile, le delta du Mékong avec ses nombreux méandres, nous ont émerveillés, que de bons souvenirs en tête! Encore une fois, ce ne sont que nos impressions personnelles, parfois avec une pointe d'humour à prendre au second degré, qui ne tiennent comptent uniquement de nos rencontres, temps, humeurs... À n'en pas faire des généralités.
 
  • L''alphabet vietnamien est le même que le notre, mais ils utilisent beaucoup d'accents différents, l'intonation joue un rôle crucial comme en Chine.
  • Les vietnamiens sont minces, hommes et femmes confondus. Le riz c'est bon, mais faudrait penser à en manger plus!
  • Les femmes, autant que les hommes travaillent dur 7/7 jours! Sur les chantiers, aux usines, dans les champs, les 35h, euh connaît pas!
  • Les vietnamiens sont des lèves-tôt. À 5h30-6h, l'activité commence fort!
  • Le chapeau conique, véritable bouclier contre le soleil! La crème hydratante blanchissante aussi!
  • En général, nous avons préféré les plats chinois aux vietnamiens. Surtout lorsqu'on a un budget serré et que le met le moins cher est la soupe de pâtes, même par 30 degré à l'ombre. Par contre le café glacé, un délice!
  • Vietnam, premier exportateur de riz au monde, deuxième de café. Le delta du Mékong est un véritable grenier à riz, comme en témoignent les cultures verdoyantes, où les moustiques sont féroces. Les hauts plateaux sont quand à eux jalonnés de caféiers au vert intense.
  • La végétation est dense, le climat est en général plutôt doux et humide, les plantes en tout genre apprécient cette combinaison, dont de nombreux arbres fruitiers: manguiers, bananiers, caféiers, cocotiers.
  • Les magasins en ville sont de petits shops accolés les uns aux autres, comme en Chine. Les supermarchés sont très rares et il est donc souvent impossible de comparer les prix. Place à la négociation ou bien au pigeonage!
  • Sur les routes, 85% de 2 roues, 5% de voitures, et 10% de bus et camions. Ces derniers sont des assassins potentiels, prêts à tout pour passer. Dès que retentit leur Klaxon, mieux vaut être prêt à sauter dans le fossé! Piétons et scooters, soyons vigilants! Les transports locaux sont plutôt rares en campagne, tout le monde roulent en 2 roues, véhicules au coffre sans limite, qui permet de transporter frigo, cochons, chaises, tiges de bambous de 3m et toute la famille.
  • Il n'existe pas souvent de gare routière dans les villes, ils faut donc souvent réserver les billets dans un hôtel, qui se prend naturellement une commotion à la tête du client. Lorsqu'il y a une station de bus, les prix sont parfois plus chers que dans un hôtel, à ne rien y comprendre. Et il faut tout de même acheter les billets dans le bus même, sans oublier la com du conducteur! Les transports en car font également office de poste, les habitants se font ainsi livrer de gros cartons, tout benef pour le chauffeur!
  • Dès que l'on sort des sentiers battus, la pauvreté frappe et laisse parfois un nœud dans la gorge. Les gens paraissent tout de même heureux, les enfants très débrouillards. 95% d'enfants scolarisés en ville, 80-85% en campagne.
  • Le marchandage, tout un art à pratiquer en continuité! C'est fatiguant, surtout quand on se fait prendre pour un pigeon et que tout le monde te sourit, qu'il fait chaud et que les moustiques attaquent sans relâche... La phrase culte qui restera gravé dans les mémoires: 'same same' (pareil pareil) que les vietnamiens prononcent à tout vent, à chaque fois qu'ils veulent berner un touriste (c'est à dire pour chaque service: eau, taxi, resto, hôtel, pain, cigarette, transport en commun, car...). -Nous nous sommes fait jeter en dehors du bus car nous voulions payer le tarif normal!- Le pire, c'est bien entendu quand on a aucune idée du prix, ça laisse alors porte ouverte à toutes exagérations. Les marchés, c'est sympa comme tout (et en plus, ça fait profiter les locaux), mais en fin de course (ou plutôt en fin de journée) on n'a plus envie d'acheter car on sent d'avance l'entourloupe! C'est bien dommage car la malhonnêteté des gens laisse parfois un goût amère dans la bouche et gâche la beauté des paysages et tout le reste!
  • De nombreux vietnamiens parlent anglais, ou bien essaient. 'zip' pour jeep, 'kiss me' pour 'excuse me' ou bien 'apihour' pour 'happy hour'. Les enfants saluent toujours d'un charmant 'hello' qui laisse découvrir leur jolies dents. Les anciens connaissent quelques mots de français, reste de la guerre. Ils nous en tiennent d'ailleurs pas du tout garde, du passé. Par contre avec les chinois, c'est pas la même osmose, surtout concernant la mer du Vietnam que les chinois dénomment la mer de Chine.
  • La valeur des dôngs est relativement faible, 25.000 dôngs = 1 €. Lorsque les vietnamiens écrivent leurs prix, ils zappent souvent les 3 derniers zéros. Ils utilisent très souvent le dollars comme indication aux touristes (question de simplicité ou bien de bidouillages avec les taux, disons un peu des 2!)
 

1 commentaire:

  1. Merci pour toutes ces indications ! (j'aime beaucoup la "commotion" à la tête du client !

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