Cameron high lands

16 avril 2014

La nuit a encore été très chaude dans notre placard. On plie bagages dès notre levé et on rejoint la gare routière à pied, qui se trouve tout près. Nos billets pour les Cameron Highlands, les collines de thé, en poche, nous montons a la cantine où nous goutons un jus de fruit inconnu et un café frais.
Les fauteuils du bus sont encore plus confortables que les nôtres du Tyrol. L'intérieur est proprès, avec des rideaux et du tissus bariolé dans tous les sens. Comme aucune musique ne casse les oreilles, on prolonge notre nuit alors que le paysage défile. De la jungle sans fin s'étire sur des collines qui se transforment peu à peu en montagnes. On quitte l'autoroute et on s'engage sur des routes sinueuses qui mènent, après 5h de route, à 1500m d'altitude à Tanah Rata. L'air y est plus frais, agréable. Le village est constitué d'une route principale où s'alignent à droite et à gauche restau, épicerie et hôtels. Les touristes sont nombreux.
On trouve rapidement une auberge située un peu en retrait, tenue par un couple d'indiens. La cour intérieure est digne d'un jardin botanique. Des plantes et des fleurs de toutes sortes poussent de tous côtés, s'agrippent, s'enroulent, pendent et forment de jolis bosquets colorés. Fougere, orchidees, magniolia, dentures, bambous (les fleury qui coutent 4€ l'unite dn Europe poussent ici sauvagement!). Notre chambre sans fenêtre nous convient.
Au marché, on déguste notre premier thé frais des Highlands: mousseux, laiteux et sucré sans parcimonie, un délice! L'assiette de riz nous remplit le ventre. Puis on emprunte un chemin glissant et boueux pour aller voir une cascade. On rencontre 2 allemands qui nous indiquent une plantation une plantation de fraises. Elles poussent sur 3 étages comme des lits superposés, directement dans le sac en plastique de terre. On en acheté une barquette pour la soirée.
On rentre par le même chemin de terre tracé dans la jungle, qui essaie inconditionnellement de reprendre le dessus. Des fleurs colorées et des arbres géants poussent entremelés et gagnent du terrain sur les constructions.
Outre les plantations de thé et de fraises, la region reveled de richesses, nous en gardons la surprise pour Le lendemain.
En ville, on achète 2 mangues (qui s'avéreront être fameuses) et le monsieur, honnête mais mauvais vendeur nous déconseille ses bananes car elles ne sont pas assez mûres...
Entre temps un Groupe de 15 étudiants français ont envahi l'auberge de jeunesse, qui n'est désormais plus du tout un havre de paix...
Emmitouflés dans nos polaires (il doit bien faire 15C), on ressort dans la soirée pour manger une soupe en appréciant la fraîcheur du lieu. Nos doigts se sont dégonfler!
Sur la terasse, on déguste nos fraises avec délectation, et lisons jusque tard.

17 avril 2014

Sûrement qu'on était fatigué, on écrase jusqu'à midi sans ouvrir un œil! Après une douche chaude, un thé au lait et und crêpe au miel au marché, il se met à pleuvoir.
On fait 3 agences avant de trouver une bécane pour la demi journée. Puis c'est parti sur les routes sinueuses de montagne.
On fait un premier stop à la ferme des cactus, où l'on se demande bien comment ses espèces de plantes font pour pousser dans la région si humide. Certain atteigne facilement un mette de diamètre! On achète des graines de 'morning glory', en espérant qu'elles pousseront au Tyrol...
Puis on continue la route jusqu'à la prochaine ville Brinchang. On fait qq photos des versants, où légumes et plantes poussent en terasse. Les nuages menaçants arrivent au dessus de nos têtes et laissent échapper de grosses gouttes. On s'abrite rapidement au marché. Mais lors que le mais grillé et le jus de fruit inconnu sont terminés, il pleut encore et toujours. 
Alors on enfile une cape et on continue notre route.
On visite une ferme de miel, où l'on se balade à travers des ruches. À défaut de miel, on achète du bin thé noir de la région, moins lourd à se trimballer...
Puis on emprunte une route de montagne encore plus étroite, Yoann toujours au guidon, pour s'enfoncer dans und grande plantation de thé Théo. Les versants cultivés des collines sont vraiment pendus voir abruptes. La récolte s'effectue à 2, chacun d'un côté du bosquet, avec un taille haie qui coupe les feuilles du dessus. Un vrai sport!
Arrivés au bout de la route, nous continuons à pied jusqu'au restaurant qui offre une vue imprenable sur les coteaux verdoyants. La jungle a fait place aux champs de thé et il est fort agréable d'avoir enfin une vue dégagée qui met en valeur le relief. 
La pluie a enfin cessé mais aucun rayon de soleil ne vient relever cette palette de vert. Dommage!
On reprend le scooter pour rejoindre une autre plantation située à 10km. On descend dans les champs pour se ballader un peu, toujours dans l'attente du roi soleil qui ne viendra pas.
On rentre à l'auberge pour rendre notre bolide à l'heure et après une brève planification de la suite du voyage, on va acheter des billets de bus pour le lendemain matin. 
On s'arrête dans un restaurant plus haut de gamme que le marché. Là encore, le mélange des cultures est frappant: nan indien, riz sauté thaï, pates aux crevettes malaises se retrouvent sur la meme carte.





















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