Dès l'ouverture des guichets, nous achetons nos billets pour Paraty. Le bus part à 9h, nous avons encore 3h d'attente devant nous, assez de temps pour aller boire un café! Puis nous profitons des 8h de trajet pour récupérer du sommeil suite à la mauvaise nuit. La route est très sinueuse et suit le profil des collines recouvertes de jungle. Nous voilà un peu frustrés de ne pas être en voiture pour nous arrêter où nous souhaitons au bord des lacs et partir en expédition dans la région.
Nous arrivons à Paraty dans l'après-midi et sommes bien heureux de pouvoir poser les sacs après ces deux dernières journées de transport.
Nous traversons la petite ville à pied pour trouver un camping en face de la mer. Les prix y sont plus élevés qu'en France, le confort moindre! Pas de cuisine, ni d'électricité, mais après comparaison avec les logements voisins, ça reste la solution la moins chère. Nous montons rapidement les tentes puis allons goûter à l'eau chaude de la mer. Le fond marin est recouvert d'une sorte de vase visqueuse qui s'insère entre les doigts de pieds, c'est le moment d'entraîner la planche!
À l'ombre d'un arbre, nous sirotons une bière enfermée dans un Thermos pour qu'elle reste fraîche. Il estdéjà 15h. Le proprio de la cabane nous sert ensuite du poisson frit et en sauce, bien bon. En fin d'après-midi, nous entreprenons un petit tour visite de la ville. Les routes sont pavées, les peintures des maisons sont vives, la petite place centrale autour de l'église est tranquille. Pour rejoindre le centre, il faut traverser un canal d'eau avec une passerelle. Les bateaux amarrés au port sont en bois colorés et donnent une note joyeuse. De petits commerces à touristes vendent des liqueurs, des sucreries à base de lait concentré sucré et quelques vêtements, dont les fameuses tangues Haivanas. On s'y sent bien.
Au supermarché, nous achetons de quoi grignoter pour le soir: pain de mie et cervelas. Puis c'est cession pêche-apéritif, assis au port, jusque tard dans la nuit. Yoann sort un premier petit poisson (genre poisson-chat immangeable) et quelques minutes plus tard, avec les morceaux de ce poisson comme appât, il ressort le même en plus gros. Les quelques passants nous déconseille de les manger car "les poissons du port ne sont pas bons". Au final, la pêche n'a pas été miraculeuse mais la soirée quand même bien bonne...
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| Sao Paulo |
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| Le colibri |
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