Youpi, Sève et les fameuses Îles flottantes!

14.05.2013
À 6h, le réveil sonne: Yoann continue à ronfler et Laure se lève pour retrouver Séverine à l'aéroport de Julliaca. La tête un peu en vrac, elle n'arrive pas à se réendormir pendant le trajet d'une heure en minibus, excitée comme une puce à l'idée des retrouvailles. Et c'est vrai que ce moment est magique...
On monte dans un tuk-tuk puis le collectivo pour rentrer sur Puno, tout en piaillant comme des pies. À l'hôtel, nous retrouvons Yoann. Laure part acheter du pain frais, pendant que Sève en profite pour prendre une douche.
Après un bon déjeuner, nous partons avec les sacs au port pour nous renseigner sur les tours possibles dans les îles. Le bateau décolle vers 16h, nous avons donc l'après-midi devant nous. Elle passe très vite, tant de choses à se raconter! La truite saumonée énormeeee nous cale les joues et le ventre. Ensuite, la petite promenade digestive sur la jetée fait du bien.
Avec un peu de retard, nous prenons le bateau avec d'autres touristes et atterrissons dans un village d'îles flottantes. Nous descendons chez une famille qui nous fournit quelques indications à l'aide d'une maquette: l'île de 200m carré est constituée d'un mètre d'épaisseur de motte de terre qui flotte (en réalité les racines de 'totora'), puis est recouverte d'un mètre de paille de totora. Cette couche est à renouveler toutes les deux semaines. Le tout est 'fixé' par une ancre pour éviter que le village dévie et finisse par se retrouver du côté bolivien du lac! Les maisons typiques sont également construites entièrement de paille, il est donc interdit de fumer dans le coin! La cuisine se faisait auparavant dans des jarres en terre cuite mais le modernisme (apporté par les touristes) a touché le peuple Quechua qui vit ici: la bonbonne de gaz est présente dans les cuisines, des panneaux solaires fournissent l'électricité nécessaire dans les habitations, la radio crache du son péruvien... Dans le village de 2000 âmes, 3 écoles ont été construites, ainsi qu'un hôpital, le tout accessible exclusivement par barque. Les habitants vivent principalement du tourisme et de la pêche, qui permet de troquer les poissons contre d'autres denrées alimentaires.
Nous remontons dans le bateau pour se retrouver sur une autre île où nous décidons de passer la nuit dans une habitation typique. Il fait déjà nuit noire. Nous entrainons notre équilibre sur le long ponton pour accéder aux toilettes. Puis la bouteille de vin importée de Bolivie a vite raison de nos petites formes, dues au décalage horaire, à l'altitude et la fatigue. Nous allons nous coucher tôt sur nos lits en paille, les filles se réjouissent des 4 couches de couvertures qui pèsent une tonne. Sur le lac, l'orage gronde et les éclairs déchirent le ciel étoilé.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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