Petit déjeuner au camping. Le soleil tape déjà bien fort, ce qui promet une belle journée. Les 2 parties de l'île sont reliées par une fine bande de sable. Nous montons jusqu' au phare au sud pour admirer la vue d'une haut. La végétation est dense et humide. Au loin, des centaines de cargos naviguent vers la même direction. Des mouettes et des cormorans virevoltent dans le ciel bleu. Laure joue "les copains d'abord" au Melodica, nous repartons en entonnant tous la même mélodie.
Les plages s'étirent le long de la cote, parfois entrecoupées par des rochers ou des forêts de mangroves. Le sable blanc est extra-fin et glisse agréablement sous les doigts de pieds. La séance baignade permet de gouter à l'eau chaude en sautant les vagues. Julia et Aurélie se font un combat de chevaliers, perchées sur les épaules de leurs hommes. En prévision de la cession pêche, nous ramassons quelques moules et des bigorneaux frais pouvant servir d'appâts. La plage est déserte, aucun touriste en vue, ce qui est fort agréable.
L'activité au village n'est pas grande non plus. Au restaurant, nous goutons une assiette géante avec riz, haricots marrons, salade et poisson fris, assaisonnée de piments extra puissants.
Puis nous reprenons la balade en direction du nord pour explorer cette portion de l'île, recouverte en grande partie d'un parc national. Il fait bien beau, nous ressemblons rapidement tous à des écrevisses. Exceptés du bois flotté, le gros poisson mort qu'Alexis trouve dans le sable, et des dizaines d'escalopes de dinde emballées sous plastique (un naufrage?!), l'environnement est extrêmement PROPRE.
Julia et Laure se rendent compte qu'elles voyagent depuis 6 mois avec le même débardeur, le hasard!
Les pieds dans le sable, nous suivons la plage qui s'étire sur plusieurs kilomètres sans croiser personne, jusqu'à arriver au pied de la forteresse, qu'il faut alors aborder par la mer. À l'attaque! Nous grimpons au mirador avec de gros canons. Sur le sentier dans la forêt, les moustiques s'en donnent vraiment à cœur joie, à croire qu'ils se sont donnés le mot.
Il se fait déjà bien tard, nous redescendons pour essayer de rentrer avant la nuit, peine perdue. Sur le retour, nous empruntons un sentier ombragé mais nous préférons ensuite bifurquer sur la plage, bloqués devant une flaque d'eau de plusieurs centaines de mètres, sûrement peuplée de toutes sortes d'insectes pas forcément fréquentables... Nous apercevons le couché de soleil sur la bande de sable. Les crabes couleur beige nous filent entre les jambes au pas de course pour aller se ranger dans leurs trous.
Quelques courses à l'unique supérette de l'île. Assis dans de confortables fauteuils sur la terrasse, nous goutons la Cachaca-Tang et Alexis le cuisto nous façonne pour la seconde fois des spaghettis tomate-poisson au réchaud, qui sont de plus en plus un délice!
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Les vacances en chantant |
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Le sable marbré |