28.02.2013
Au petit déjeuner, nous finissons les crêpes et l'ananas. Le propriétaire nous fait comprendre qu'il serait pas mal de partir avant midi, ce qui était bien dans notre intention. Nous plions bagages et empruntons un raccourci pour rejoindre la route principale. Aurélie ne manque pas de glisser sur une planche en bois en tongues pour un bain de boue.
Nous attendons un peu au bord de la route et montons dans un bus pour Paranagua en front de mer. Le temps est mitigé mais il fait bien chaud. En ville, nous trouvons une bouteille de gaz pour notre réchaud, du fils et des hameçons pour tenter la pêche sur l'île. Les supermarchés à chaque coin de rue vendent la même marchandise qu'en Europe, ce qui nous change bien de l'Asie. Nous nous sentons moins dépaysés ici, malgré la barrière de la langue.
Nous tapons la croûte sur le banc (avec le dernier camembert de France!) en attendant le bateau. Lorsque tous les passagers sont montés à bord, la police militaire débarque et fait ressortir tout le monde. Le contrôle dure au moins une demi-heure, les femmes en sont épargnées mais les hommes ont droit à une fouille corporelle sur le ponton, les mains sur la tête, avec les flics qui gardent continuellement la main sur leur gun. Certains sacs sont fouillés, c'est le premier contrôle aussi pointu depuis le début du voyage. Nous remontons sans soucis à bord et prenons le large.
Il faut tout d'abord sortir d'un large estuaire bordé de chaque côté d'une forêt de mangroves. Quelques dauphins suivent le sillage du bateau et nous émerveillent à chaque saut hors de l'eau. 1h30 de bateau et nous mettons les pieds sur l'île. Nous tournons pour chercher un camping ou une cabane, vu que des nuages foncés planent au dessus de nos têtes. Le sol est trempé, il a du bien pleuvoir avant notre arrivée. Les logements sont très sommaires, et le prix celui d'une île! Nous trouvons finalement notre bonheur à l'arrière d'un restaurant qui fait aussi camping dans le jardin. Nous plantons la tente la nuit tombée et enchainons avec l'apéritif et les pâtes bolognaises au réchaud. Puis la soirée se prolonge dans un bar. Le proprio avec de longues Rastas grises fait danser la samba aux filles. Puis tout le monde va se coucher, hormis Julia et Laure, qui améliorent leur portugais médiocre avec 2 locaux jusque tard dans la nuit.
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L'amour, toujours! |
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En attente du bus |
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Paranagua |
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Les mangroves |
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Arrivée sur Ilha do Mel |
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