Puno - Arequipa, la cité blanche

16.05.2015
Nous déjeunons tôt à l'hôtel, avant de filer à la gare routière. À 9h, un bus part pour Arequipa, notre prochaine destination. Le temps est encore très couvert et il fait frais. Mais les paysages qui défilent sont de toute beauté. Les steppes sont recouvertes de petites touffes d'herbe, au fond se dessinent des monts enneigés. Quelques lamas et moutons s'abreuvent dans les lagunes et rivières. Puis nous passons un col à 4500m, les formations rocheuses font marcher notre imagination et nous restons les yeux virés sur le décor. On se croirait sur mars, tant la végétation est inexistante. L'eau de pluie a formé de profondes rigoles dans la terre. Dans les environs d'Arequipa, nous redescendons en altitude, les cultures et les champs verdoyants sont plus fréquents, la température monte.
En milieu d'après-midi, nous arrivons à la 'cité blanche'. Au terminal de bus, nous essayons de trouver une connexion pour Cabanacombé, mais il faut attendre le lendemain. Nous passerons la nuit ici. Nos billets en poche, nous rejoignons le centre-ville en minibus. Puis finissons à pied jusqu'à l'auberge qu'Aurelie et Alexis nous ont conseillé. Le propriétaire est en effet vraiment sympathique et nous redonne de l'énergie. Il nous fournit cartes et renseignements sur la ville et le 'cañon del Colca'. Nous posons les sacs et repartons nous promener en ville. Un défilé déguisé parade dans les rues proches de la place principale, la 'plaza de armas' où poussent des palmiers gigantesques. Tout autour, les restaurants chics et les magasins s'alignent sous des arches, qui forment un ensemble majestueux. Les rues sont propres, les feux et les flics régulent la circulation, on sent la modernité et le développement du pays. La cathédrale en pierre s'impose par sa taille et sa finesse architecturale. Construite en 1600 et quelques, elle a connu depuis un incendie, deux tremblements de terre mais tient toujours debout, grâce aux travaux de reconstructions mis en place après chaque catastrophe.
Nous effectuons quelques courses dans un supermarché, échangeons le billet déchiré de Séverine dans une banque puis nous posons enfin dans un restaurant, alléchés par l'odeur des poulets qui grillent au feu de bois. Comme de nombreuses constructions de la ville, le plafond forme des arches. Après une soupe, une salade et une montagne de frites, on avale les 3/4 du poulet avant de s'avouer repus. Le reste emballé dans un sachet servira de casse-croûte pour le lendemain.
Nous rentrons à l'auberge en admirant la ville éclairée de nuit. De la terrasse, nous apercevons les toits de la ville. Nous réorganisons les sacs à dos afin de partir allégés le lendemain dans le canyon, puis bonne nuit!
 
 
 
 
Vue de la terrasse
 
 
 
Les américains sont arrivés à Arequipa!!
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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