La suelva - parc Madidi

26.04.2012
Après un petit déjeuner copieux à l'auberge, petite surprise, le prix annoncé était par personne et non pour la chambre... C'est donc la première nuit que l'on paye aussi cher en Bolivie. À 8h30 comme prévu nous sommes à l'agence, Mathias et Patricia ayant mis plus de temps à se décider, notre réduction n'avait pas été prise en compte au moment de payer et Laure se bat donc pour obtenir ce qui avait été convenu la veille, au grand bonheur des gens d'outre Rhin qui acceptaient de se faire avoir sans râler.
Nous prenons le bateau, nos sac allégés au maximum avec le sac de Yoann restant sur place. Nous passons payer l'entrée au parc et faisons connaissance avec notre guide qui nous cueille et fait goûter de bons pamplemousses. Il faut rapidement changer d'embarcation car le moteur est en panne.
Après 3h de bateau pour remonter le rio Trinchi, qui nous permettent d'admirer les berges et la forêt dense, nous mettons pieds à terre dans un campement déjà bien préparé. Petite déception pour Yoann qui se voyait faire tout ça à coups de machette. La cuisinière qui nous accompagne se met aux fourneaux, elle a même le gaz, et nous sert un délicieux repas. Du riz blanc aurait bien suffit... Nous montons nos moustiquaires et partons en ballade.
Nous commençons par jouer à Tarzan avec une balançoire au bout d'une liane de 30m. Le guide ´Tomba' est bien sympathique, la soixantaine bedonnant, il nous fait découvrir les arbres au fil de la promenade. Quelques légendes, puis on trouve une écorce qui sent l'ail et sert d'anti-moustique, une autre pour faire du viagra, encore une autre pour empoisonner les flèches, etc... Bien intéressant mais on n'apprend pas à les reconnaître... Nous traversons des rivières en grimpant sur les troncs d'arbres effondrés formant de véritables ponts naturels. Parfois casse gueule quand même. Nous ne croisons pas d'animaux malgré les précautions, et les signes du guide pour nous arrêter en pleine marche. À 7 même avec le mal qu'on se donne, on reste un troupeau d'éléphants dans un magasin de porcelaine... On quitte les chemins pour s'entraîner à l'orientation, la progression est plus lente, mais la végétation toujours si impressionnante, dense et hauteeeee! On ne voit jamais le soleil et l'on se sent très vite enfermé et complètement perdu. Laure manque de marcher sur un serpent au détour d'un tournant et se fait ainsi une bonne montée d'adrénaline!
De retour au camp, les allemands vont se baigner dans le Rio, nous restons dans notre crasse (afin d'entretenir la légende des français crados;-). On essaye la pêche, mais à la tombée de la nuit, on est vite déloger par les attaques de moustiques. Le pantalon de Yoann résiste aux assaillants contrairement à celui de Laure. Par contre au niveaux des chaussettes, c'est le carnage. Le t-shirt manche longue n'aide pas vraiment, l'insecte écran non plus. Les grenouilles se mettent à croasser, au rythme d'une minimale.
Après un dîner encore bien complet toujours pas au feu de bois, nous partons pour une nouvelle ballade cette fois ci nocturne, à la lampe torche. C'est le même chemin que l'apres midi, mais encore moins possible de se repérer. Nous sommes à l'affût, près à voir puma, jaguar, tapir, cochon sauvage etc... La tension est forte, les oreilles grandes ouvertes et la pleine lune dessine des ombres de partout. Nous marchons presque 3h aller-retour et croisons seulement la route d'une petite souris aux yeux énormes et au nez pointu et d'une grenouille. Au moment de la traversée d'une riviere, en équilibre sur un tronc, nous apercevons quand même 2 yeux rouges, ceux d'un alligator! Les jours de pleine lune, les animaux sortent moins parait-il...
 
 
 
 
On se sent petits
Le champignon poilu
La végétation dense
 
 
 
 

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