Parc Madidi J+1

27.04.2012
Déjeuner toujours copieux, c'est pas dans la jungle qu'on mourra de faim, personne n'est pressé et nous décollons vers 10h30. Toujours le même sentier, les même ponts, mais cette fois les cochons sont dans le coin. On aperçoit quelques ombres au loin, on entend leur cris mais les tentatives d'approches parfois individuelles (pour Yoann du moins) se soldent par des échecs. Nous les apercevons seulement de loin, malgré le nombre de bêtes, près d'une trentaine. On s'intéresse de nouveaux aux plantes, et nous croisons également la route des singes, qui sautent d'arbres en arbres et font un raffut du diable. Même en battue, nous ne nous approchons pas vraiment, c'est qu'ils sont malins. Avec tous ces détours le guide nous fait accélérer le pas pour rejoindre le deuxième campement au bord d'une lagune. Là aussi, tout à été pré-installé à part la gazinière. Nous avons choisi de faire la ballade à la journée, pas de nuit ici, donc pas de cuisinière en ballade, pas de sacs à dos, pas de repas chaud le midi... Nous mangeons quelques gâteaux secs, on s'essaye de nouveau à la pêche, mais il n'y a pas grande chance vue la vase et le peu d'activité. Ensuite nous sautons dans le Rio pour nous décrasser un peu de ces 2 jours de chaleur humide en manches longues et pantalon. Quel bonheur!
Nous rebroussons chemin tranquillement, buvons l'eau rafraichissante dans une liane coupée en deux et découvrons encore quelques secrets de la forêt. Des fourmis ont construit un véritable empire large de plusieurs mètres et travaillent en ligne sur une autoroute pour ramener des bouts de bois et de feuilles.
Yoann propose de demander au guide d'utiliser la journée du lendemain pour apprendre à faire un campement, à cuisiner avec les moyens du bords, en bref savoir comment faisait Robinson. Malina traduit, et Tomba s'en réjouit: " dans les autres agences on vous donnerait pas cette opportunité". Nous arrivons à la tombée de la nuit au campement, juste pour le début de l'attaque des monstres. Ce soir, Yoann ne se fait pas avoir et revêtit la veste de pluie censée être intranspercable par les insectes. Ça à l'air de marcher mais on se croirait au sauna. Après s'être bien rempli la pense, c'est qu'on avait rien mangé ce midi, on discute longuement avec nos compagnons de tour.
 
 
 
 
 
L'autoroute des fourmis
 
 
Rangée de mille-pattes nocifs
 
L'eau sort de la liane
 
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire