Rio de jainero

07.03.2012
Le réveil sonne tôt, le petit dej est servi à 8h. Nous prenons le métro pour quelques stations. Le routard vend du rêve sur une petite ballade pour arriver au pied du Corcovado: nom donné à la montagne qui supporte le christ rédempteur. Arrivés en bas 2 possibilités:
- prendre un bus qui monte au sommet, des dizaines de rabatteurs ne nous inspirent pas confiance, avec leur prix qui change tout le temps.
- le funiculaire et une heure d'attente pour le prochain départ offrant des places vides (l'attente peut être bien plus longue aux heures de pointes).
Parfait pour aller boire un truc frais en attendant et ne pas être dépendant d'un chauffeur qui voudra redescendre au plus vite pour faire monter les prochains touristes.
La montée dure 20 minutes et nous avons même le droit à un petit concert dans le wagon sur les dernières centaines de mètres. Tout la haut, la statue nous tourne le dos, et la vue sur la ville est magnifique. Les collines verdoyantes se mêlent aux plages immenses et aux buildings leur répondant dans la verticalité. Au pied de la statue, finalement 35 mètres c'est pas si grand que ça, c'est séance photo obligatoire. Pas facile quand des dizaines d'autres personnes sont là aussi pour la même chose.
La vue sur le pain de sucre et ses 2 téléphériques successifs est imprenable, tous les symboles de Rio sont réunis.
Nous redescendons dans le but de visiter le musée d'art moderne, un bus nous dépose à 15 minutes de marche du musée, pas si agréable sous cette chaleur. Il y a une exposition provisoire d'une artiste qui fait saigner la faïence, les murs, les toiles etc. Anamorphose, perspective, opposition sont au rendez vous, la prof d'art plastique nous en explique le sens. A l'étage, un hommage est rendu à une performeuse brésilienne des années 80-90, et quelques photos, sculptures, tableaux ne nous inspirent guère...
A l'extérieur, difficile de se décider pour la suite: pas de pain de sucre, mais un tour dans l'hyper centre. Places principales, commerces de luxe, gratte-ciels, et activité intense, bref tout ce qu'on aime dans les villes. Quelques bâtiment coloniaux perdus au milieu de tout ça viennent embellir le tout. Rio est une ville curieuse, sans continuité. Tout se mélange et l'on passe de la favéla au quartier d'affaire par des parcs ou un port en quelques pas, à l'image du Brésil sûrement unis dans la diversité.
Le soir de retour à l'auberge, l'api oure officiel d'une heure se prolonge longuement. Puis en cuisine Laure et Aurel nous préparent un délicieux mélange à rouler dans des tacos, viande de poulet, tomates, oignons, avocat, sauce piquante. Une glace coco pour digérer, et retour à la caipi. Les gars tombent comme des mouches pendant que les filles prolongent le plaisir. Il fait une chaleur à crever malgré l'heure tardive.
 
 
 
Musée d'art moderne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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