Paraty - "Je vais à Rio..."

06.03.2013
Nous devons prendre le bus à 7h20. Heureusement que les billets ont été réservé la veille car nous avons pris les 6 dernières places disponibles. Les 6h de trajet pour Rio passent rapidement.
À la gare routière nous sortons du côté des bus luxueux, climatisés ect et nous retrouvons dans la rue à chercher les bus traditionnels aux tarifs plus raisonnables. Nous prenons le n°170 directement au dépôt. Pas sûrs que ce soit la voie officielle, en effet le bus entame sa course par la gare routière du côté opposé où nous sommes sortis.
Nous débarquons dans le quartier de Botafago à la recherche d'une auberge du routard. Pas assez de place en dortoir, nous en cherchons une deuxième repérée la veille sur le net. C'est compliqué, les tarifs sont doublé par rapport à leur site, le dortoir à 6 hors de prix, seulement 4 lits dans le dortoir à 16... Bref à force de persuasion nous obtenons la première nuit vraiment pas cher, la deuxième au tarif normal, au final pareil qu'on dortoir à 16 mais nous sommes que tous les 6 dans une chambre sans fenêtre!
5 minutes pour y jeter les sacs et nous nous rendons à pied sur la mythique plage de Copacabana. Seule Aurélie se risque à tremper ses jambes, mais la faim et la hauteur des vagues dissuadent le reste du groupe.
Après la pizza en cône de Nico et les paninis des autres, nous voulons voir le couché du soleil du haut du pain de sucre. Mais l'heure avancée et les nuages nous en dissuadent et nous nous rabattons sur un tour en ville. Nous prenons le métro et débarquons sur la place Cinelandia. Les bâtiments sont chargés d'histoire ainsi que la statue qui trône au milieu de la place. A l'aide du routard Aurélie et Laure préparent un itinéraire aux petits oignons. Le quartier populaire de Lapa en premier. Selon l'orientation des rues on voit le christ rédempteur illuminé en blanc ou les formes si typique du pain de sucre. Nous cherchons des escaliers extérieurs recommandés par le guide, mais nous ne voulons pas nous risquer à grimper sur la colline, peu de lumière et sûrement le début d'une favéla. En bas on sent que la vie nocturne doit battre son plein le week-end. Puis nous nous rendons voir une cathédrale dont la construction ressemble aux pyramides maya. Pas éclairée, quartier n'inspirant pas confiance, nous n'en profitons pas... Une petite ruelle sombre pour débarquer sur un boulevard, un mec vient dans notre direction puis nous suit, puis s'assoie près de nous. Alex et Yoann sont 2 mètres derrière, un autre Gus, à vélo, 15 ou 16 ans s'approche un peu trop de Yoann et s'accroche à la pochette du reflex. Quelques secondes s'écoulent, Alex le retient, Yoann se jette au sol voulant retirer la sacoche près de lui. Puis le gamin lancent des "no policia" et met la main dans son froc, ne voulant pas savoir ce qu'il s'y cache Yoann crie à Alex de tout lâcher, la housse est de toute manière vide car Yoann tient l'appareil dans la main droite. Puis ils détalent et rejoignent le groupe, les entraînant dans leur course, leur criant que les explications viendrons quand nous serons plus en sécurité. Le gamin ne nous suit pas, nous n'avons rien perdu de valeur, juste une pochette tellement abîmée qu'elle était prête à se déchirer ayant perdu son rembourrage. Tout est passé si vite! Plus de peur que de mal, mais cet épisode calme nos ardeurs de tourisme urbain nocturne et nous retournons à l'auberge.
En passant nous chopons un bon kilo et demi de steak de bœuf. La viande est accompagnée de salade tomates oignons. Nous profitons de la caipi offerte par l'auberge, puis d'une bouteille de cachaca à 10 R$ environs 4€, seulement 2fois plus cher qu'au supermarché. En comparaison une bière au bar coûte entre 6 et 9 R$.
L'épisode du début de soirée s'oublie vite devant toutes ces réjouissances.
 
 
Pain de sucre au loin
 
 
 
 
 
 

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