- Il n'y a pas de standard brésilien. Certains ont la peau bien mate, d'autres plus claire que la notre. Des petits, des grands, des gros, des bombes, un véritable Meltingpot aux différentes influences (indienne, portugaise, américaine et africaine...)! L'ambiance calme a été un grand changement au début, fini les Klaxons continus, et les ras-de-marrées humains dans les rues. Par contre, toute occasion est bonne pour faire la fête. Les brésiliens ont la danse dans le sang, le déhanché des salsas, sambas et compagnie est dure à reproduire. Les voisins mettent la musique à fond, sans se poser de question, et l'hospitalité est inée. On se sent toujours la bienvenue. On dit 'Bélèze', le pousse en l'air et tout baigne!
- La capoera, le sport national, est un mélange de danse, chant, musique et combat, qui invite au respect de l'autre. Au rythme des instruments, le combat à 2 s'intensifie, alors que les autres participants tapent dans leurs mains en formant un cercle.
- Tout comme la population, la mixité au niveau nourriture est immense. Le plat national est une assiette remplie de riz, spaghettis, frites, haricots marrons mijotés avec du lard, le tout recouvert de viande ou de poisson, oh combien copieux! Les lanchonetes proposent des snacks et des beignets à chaque coin de rue. Les restaurants servent souvent des plats pour 2 personnes aux portions copieuses. Il est également possible de se servir au buffet, puis de payer l'assiette au poids. Le churrasco est le sport national: les meilleurs quartiers de bœuf, grillés au barbecue et assaisonnés avec du gros sel à l'ail ou au piment, puis finement découpés en morceaux, à manger à volonté. Le pao de quejio, des petits choux fourrés au fromage, sont à grignoter en apéritif. L'acarajé est un beignet fourré avec de la pâte de crevettes, des crevettes entières, du piment, des tomates et oignons finement hachés, et au final impossible à croquer dedans car énorme! Vovo les cuisine depuis plusieurs années dans sa cahute au bord de la plage, attention à n'en manger qu'un, sous peine de couler sous les vagues... Dans le Parana, la spécialité est le barreado, de la viande de bœuf cuite 10 à 12h dans une cocote en argile puis mélangée à la farine de manioc. Le pudim, en dessert, est un flan sucré à base de lait concentré. On connaissait déjà celui de Risigna, on y a goûté et regouté, toujours aussi bon! La cocada est une sucrerie avec de la noix de coco fraîchement râpée, collée avec du lait concentré, en forme de boule. Les fruits sont également très variés et sucrés, les bananes plantains ne sont pas adéquates pour les milkshakes...
- Niveau boisson, la bière se boit extrêmement fraîche et est toujours servie dans un Thermos. La caipirina, le cocktail avec de la cachaca, des citrons verts, du sucre et des glaçons, se boit tout seul, mais attention aux maux de têtes le lendemain. L'eau du robinet n'est pas potable.
- Le niveau de vie est très élevé, les prix au supermarché sont semblables à ceux de la France. Seule la cachaca ne coûte pas grand chose... Le bœuf est également un peu moins cher que chez nous, ce qui tombe à pique pour les churrasco. Contrairement à nos idées avant de venir, c'est un des pays le plus développé que l'on est visité, avec la Chine. On sent que le pays est en pleine expansion, au rythme brésilien tout de même...
- Des photos de femmes nues en string sont imprimées sur les paquets de cigarettes, pas sûr que ça aide à arrêter de fumer! Et les 'brésiliens' sur les plages ne sont pas un mythe, zero complexe. Par contre, pas de sein nu en vue! On exhibe les fesses, les muscles et les tatouages. Les appareils dentaires sont très à la mode, on le porte fièrement à tout âge!
- Le pays est gigantesque et aucune liaison en train n'existe pour rallier les longues distances. Qui se font donc en avion ou en bus, selon le portemonnaie. Il faut donc prévoir du temps pour visiter différentes régions. Les bus sont très confortables, avec des sièges qui s'inclinèrent pour la nuit, et la clim à fond. Dans les bus de ville, il faut passer un tourniquet, où l'on reste à chaque fois coincés avec les sacs à dos. Le prix ne tient souvent pas compte de la distance parcourue, on paie un ticket à prix fixe. Les moto-taxis sont nombreux et permettent d'effectuer de petites distances pour moins cher que le taxi normal. Les gens portent des casques.
- Dans la jungle et les marécages, se munir d'un antimoustique n'est pas un luxe. Et dans les ruelles sombres des métropoles, de bonnes baskets pour courir!
9 mois de voyage, un tour du monde: le transiberien, la Mongolie, la Chine, l'asie du sud est, l'Inde et l'amerique du sud.
Remarques Brésil
Après 6 mois en Asie, nous voilà débarqués dans une toute autre atmosphère, l'Amérique du sud.
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