Siem Reap - Banlung: journée transport comme on les aime

18.12.2012
Pour la deuxième fois consécutive, nous nous levons à 4h45. Un mini-van doit venir nous chercher. Il arrive avec une bonne demi-heure de retard. Nous faisons le tour de la ville et des auberges, remplissant plus que de raison le véhicule. Nous n'allons qu'à la gare routière où un bus trop climatisé nous attend. Pendant les premières heures de trajet, nous finissons notre nuit assis à 90°. Nous avons l'impression que le bus fait plus de pause que de trajet. Quand Yoann se réveille, quelques pages de son bouquin suffisent à le rendormir. Pour Laure c'est pareil avec quelques écrans lus sur l'iPhone. Arrivés on ne sait, où il faut descendre du bus et monter dans un van. Nous sommes confus car les autres passagers ne vont pas dans la même direction que nous, et personne ne parle vraiment anglais. Ils doivent savoir ce qu'ils font.
Nous passons par Kratie, ville que nous voulions visiter où l'on peut voir les dauphins d'eau douce du Mékong. Ils n'ont pas besoin de visa et se balladent jusqu'au Laos, nous irons les voir là-bas. Il fait faim et il nous faut patienter encore quelque km pour sortir de la ville et aller dans un de ces resto de bord de route où s'arrêtent les cars. Les prix ne sont jamais très attractifs, mais malins comme des singes nous avons notre pain et demi ainsi qu'une boîte de sardine à la tomate. Le trajet continu encore quelques heures, le chauffeur est pied au planché et main au Klaxon.
Arrivés où la route se sépare pour le Laos et la province de Ratanakiri, notre destination, nouveau stop, séparation des voyageurs, nouveau véhicule: un car bondé. Les gens sont déjà assis sur leurs sacs dans le couloir. Le chauffeur vire quelques valises et fait une place pour Laure. Yoann a moins de chance: juste à côté de lui une nenette, peut être cambodgienne, très précieuse et quelque sacs Louis Vuitton sur le siège a côté d'elle. Le genre née avec une cuillère en argent dans la bouche et un balai dans le cul. Les autres passagers le prévienne, elle a acheté deux places et ne bougera pas ses trésors. Qu'à cela ne tienne Yoann la réveille et essaye de lui faire comprendre que c'est une égoïste, il a lui aussi deux billets en main. Elle ne se donne la peine de répondre et c'est le mec de devant qui voyage avec elle qu'il lui dit gentiment de voir avec le chauffeur. Pas grave, encore deux heures pour lire, Yoann est lui maladroit et lui donne quelques petits coups de coude non intentionnel ne trouvant pas de position vraiment confortable.
Après 13 heures de trajet arrivés à Banlung, les chauffeurs de tuk-tuk et de motorbike se pressent à la recherche du bon pigeon. Nous hésitons à descendre en ville, ou rejoindre le nature lodge, sans électricité, à 6 km en périphérie où nous avions demandé si l'on pouvait camper. Le proprio avait répondu OK mais il ne savait quel prix nous proposer car c'était la première fois pour lui. Nous nous en sortons pour 2$. Deux bikers nous proposent de nous y amener pour 1$ chacun, cela arrête notre choix, le prix pour le centre ville étant le même pour les autres touristes. Arrivés sur place, le cadre en pleine jungle est super sympa. Un emplacement a été préparé pour nous, feuilles mortes balayées, il ne reste qu'une belle araignée grosse comme le poing à piétiner. Dîner aux chandelles, comme nous sommes les seuls, ils n'allument pas le générateur.
 

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