Huacachina, Isla Bellastas

25.05.2013
Le réveil sonne à 6h, nous attendons jusqu'à 7h le mini bus qui nous amènent à Paracas. Nous finissons tous les 3 notre nuit. En ouvrant les yeux de temps en temps, on voit que les paysages sont magnifiques, dunes de sable au premier plan, la cordillère en fond. Nous montons dans une barque de course, 2 moteurs de 200 chevaux! On voit tout d'abord les dizaines de bateaux de pêcheurs, puis l'usine à poisson dont l'odeur nous accompagne un bon moment. Il y a des centaines d'oiseaux, les plus impressionnants sont les pélicans. Plus loin nous faisons un premier stop devant le cactus San Pedro de plusieurs dizaines de mètres de haut gravé à 50 cm de profondeur sur le flanc d'une montagne. Tout comme les lignes de Nazca, sa présence n'est pas tout à fait expliquée.
Après 15 minutes supplémentaires nous voilà aux abords de l'île à guano. Au début de son exploitation, elle en était recouverte de 20 à 30 mètres de hauteur. Aujourd'hui on le récolte tous les 10 ans pour préserver l'habitat naturel de millions d'oiseaux. Ça grouille, ça piaille et ca relève du miracle de ne pas se faire chier dessus! Cormorans de différentes espèces, mouettes, pélicans plus tous ceux dont on ne retient pas les noms se côtoient sur ces îles où les marées et les courants ont formé des dizaines d'arches. On voit aussi quelques pingouins Humboldt, les plus petits au monde! Les otaries se dorent la pilule sur les rochers après avoir mangé leur 17 kilos de poissons quotidiens. Certains pans de montagne prennent une couleur noire sous le nombre incalculable d'oiseaux qui s'y reposent. Nous rentrons aussi vite que l'on est arrivés et prolongeons la nuit encore un peu dans le van. De retour au camping, tomates, œufs durs et ananas comblent la fringale. Une bonne petite douche et nous partons explorer les dunes. Nous en trouvons une bien haute pour apprécier le couché de soleil avec l'apéro. Des dizaines de buggys transportent les touristes dans les dunes. Les moteurs sans échappement viennent déranger notre tranquillité, tout autant que les cris des passagers sur les bosses, dévers et descentes vertigineuses. Certains d'entre eux dévalent les dunes sur des planches de surfs.
Les derniers rayons de soleil cessent de nous réchauffer et l'on redescend bien plus facilement jusqu'à aller à l'oasis.
Nous faisons cuire nos dernières pâtes chinoises accompagnées d'un reste de spaghettis. Les voisins nous offrent une demi pastèque et nous sommes bercés par une super playlist nostalgie, les proprios ayant laissé trainer une paire d'enceintes.
Nous ne sommes toujours pas dérangés pour dormir par la musique du bar, le Pisco faisant son effet..
 
 
 
 
 
 
L'île blanche
 
 
 
Les nids de fiante
 
 
 
 
 
 
 
La cordillère au fond, l'oasis, les dunes
 
 
 
 
 
 
 
 

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