Bermejo - Samaipata

04.04.2013
On se lève à 7h avec le réveil, après une bonne nuit au sec. On plie bagages, les vêtements sont malheureusement encore humides. Apres le petit déjeuner, on passe le petit pont de singe et on fait du stop le long de la route de montagne. Le trafic n'est vraiment pas dense, mais la chance nous sourit après 15 minutes d'attente. Un gars en 4x4 s'arrête. Et nous rallions Samapaita en beaucoup moins de temps que prévu: malgré la route défoncée après la tempête d'il y a deux jours (des rochers sont tombés sur la chaussée et la boue recouvre les bas-cotés), le papy se prend pour une starlette du volant. Si notre espagnol avait été un peu meilleur, on lui aurait sûrement expliquer l'usage de la pédale de frein et de l'embraillage! Yoann gère une semi-conversation en espagnol à l'avant, pendant que Laure serre les fesses et se concentre sur la beauté du paysage. Le soleil fait de brefs clins d'œil. Nous sillonnons les versants, en traversant villages et rivières.
Heureux d'arriver à Samaipata entiers, nous remercions le pilote et recherchons un camping. Le temps s'est désormais nettement amélioré. Nous trouvons une auberge sympathique, où des chevaux broutent dans le jardin. Le sentier pavé de dalles en pierre est embelli avec des bouts de céramiques colorés et des bouteilles vides de bière et de vin, un style décoratif déjà rencontré plusieurs fois en Bolivie. À l'abris d'une toile, nous plantons la tente et discutons avec les autres voyageurs, dont la plupart sont bénévoles. Un couple italo-germanique nous explique la base d'une nouvelle thérapie pour prendre soin de son corps, qu'ils comptent approfondir en Bolivie. Un autre couple Mexico-français nous raconte leur semaine passée dans le village La Higuera, où le Ché s'est fait dénoncé et exécuté. Une australienne nous fait la liste des coins intéressants à voir dans la région, ce qui nous réconforte dans l'idée de rester un peu plus longtemps ici.
Puis il est midi, alors nous faisons un saut au marché couvert pour acheter quelques bananes, tomates, oignons et rates. On profite de la cuisine pour faire des patates sautées comme à la maison, et une demi-bouteille de rouge bolivien Terruño pour accompagner le met.
Nous partons ensuite faire un tour en centre-ville afin de trouver internet. Sur la place principale du village se trouve une église, bordée de cafés et restaurants. L'ambiance est à la bonne humeur et les habitants sympathiques. Dans un ancien café français, nous trouvons du Wifi pour mettre à jour le blog et boire un jus d'acerola frais. Nous faisons la connaissance de 2 français en voyage pour 6 mois, Ulysse et Celine, éducateurs en haute-Savoie. La discussion s'éternise tout l'après-midi et on est finalement cordialement invité à prendre l'apéro chez eux. Le temps de prendre un pull et 2 bouteilles de Terruño nous voilà en route sur le petit sentier qui mène à leur Cabaña à l'extérieur du village. Autour de la table, nous passons une bien bonne soirée à échanger nos expériences de voyage et de travail. Dommage, ils partent le lendemain pour Santa Cruz. Finalement, nous rentrons à la frontale à 3h du matin, repus après le barbecue et les pop-corns. Le sommeil n'est pas dur à trouver!
 
La cuisine
 
 
Yoann a également trouvé son portable
 
La place principale
 
 
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire