Paraty, plages de Trindade

04.03.2013
La nuit a été assez bruyante, entre les voitures et la voisine qui fait un monologue. Nous déjeunons au camping: café moulu bouillit au réchaud, nouvelle technique utilisée ces derniers jours: pas si dégeu. Nous faisons un petit tour en ville pour trouver des appâts pour la pêche. Sur les conseils des locaux nous achetons pour 2 real de crevettes. Ensuite nous rejoignons la rodoviaria pour prendre un bus. À 45 minutes de Paraty, le long de la côte, se trouve une piscine naturelle absolument fantastique, comme nous l'a vendu l'office de tourisme.
Arrivés sur place il faut se ravitailler en eau. Puis nous entamons une petite heure de marche. Première plage bondée avec bars, chaises et parasols, contournement des rochers en passant par la jungle. Nous arrivons sur une deuxième plage totalement vierge de construction, seul un ou deux campings apparemment vides sont cachés dans la jungle. Nous marchons sur 500m en plein caniard pour retrouver un sentier dans végétation luxuriante. Les tongs ne sont pas forcément appropriées à la ballade, mais le voyage se termine par quelques marches qui permettent de rejoindre le niveau de la mer.
Au milieu d'un amoncellement de rocher érodés par les vagues, de petits bassins à l'eau turquoise s'offrent à nous. L'eau est peu profonde et il n'est guère indispensable d'avoir masque et tuba pour observer les poissons tropicaux qui nous filent entre les jambes. L'endroit est paradisiaque et les plus fainéants y accèdent aussi en bateau. À l'ombre des pierres nous faisons notre casse croûte avant de remettre les tongues pour retourner à la grande plage presque déserte.
Nous jetons les sacs sur un rocher et filons tous ensemble s'amuser dans les vagues. Nous rigolons un bon moment, Laure se prêtant même au jeu. Plus tard les mecs détournent la rivière pour écrire sur le sable le prénom de Nico avec l'eau douce. Résultat pas transcendant mais bien amusant.
Nous faisons chemin inverse, bus ect pour retourner à Paraty. Une biere pour l'apéro sur la place du village avant de nous trouver un restaurant. Deuxième apéro, nous passons à la caipirinhia. Les parents de Nico lui ont fait passer une très bonne bouteille de vin rouge, c'est le moment de la boire. La serveuse prend un coup de chaud quand la moitié du bouchon reste dans la bouteille, se fait aider par plusieurs collègues et revient, travail effectué en s'excusant mille fois. Elle aura le droit d'y goûter, s'en réjouit et ses collègues aussi. Le chef est français et cela se voit sur la carte, ce sera filet mignon au foie gras pour les uns, dorade royale ou sole meunière pour les autres. On nous offre le digestif, cachaca à la cannelle ou distillée à partir de bananes.
Nous avons bien envie d'aller danser, mais en semaine tout est fermé... Nous nous souvenons quand même d'un petit bar dans une rue du centre ville qui avait l'air sympa. On y passe la fin de soirée en partageant des cocktail à la cachaca tous aussi bon les uns que les autres.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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