Iguazu, les chutes côté argentin

25.02.2013
Le réveil est relativement dur, car la nuit fut bien trop courte. Nous nous calons le ventre au buffet et emportons également de quoi faire un casse-croûte pour le midi. Le temps est beaucoup plus couvert qu'hier et les nuages menaçants nous incitent à plier les tentes. Puis nous montons dans le minivan du camping avec du retard et rejoignons la frontière avec l'Argentine à 10km. Un tampon sur le passeport, nous voilà de nouveau dans un autre pays! Dans la zone franche, le pont est à moitié peint aux couleurs brésiliennes, l'autre côté avec le drapeau argentin. Le fleuve Iguazu forme un delta où le Brésil, l'Argentine et le Paraguay se touchent.
Arrivés sur le site, nous commençons la ballade à pied, sur un chemin métallique qui nous emmène au dessus des chutes, que nous voyions hier de l'autre côté. La vue est peut-être moins chouette, mais on se rend vraiment compte de la force du courant et de la hauteur des cascades. La ballade continue sur un second chemin, nous croisons des sortes de putois, les koatis qui essaient d'ouvrir les poubelles, des papillons, un toucan et un singe dans un arbre. L'endroit est paradisiaque, de nombreuses oiseaux survolent le site et la jungle est si dense qu'elle doit cacher une multitude d'espèces animales.
Le casse-croûte au pied d'une cascade est royal: pain, saucisson, pinard, camembert et bananes! Le cliché du français dans toute sa splendeur! Les putois essaient de s'approcher de la nourriture mais Laure les maintient à distance. Le temps de manger, puis il commence à pleuvoir.
Nous montons alors dans le petit train très lent qui nous emmène au bout du site, ce qui permet de voir de plus près les cascades en forme de virgule, le clou de la visite. Et c'est vrai que c'est impressionnant! Un pont métallique suspendu permet de traverser toute la rivière, qui est très large et riche en poisson. De grosses carpes noires nous narguent. Il pleut de plus en plus fort, nous nous retrouvons sous un rideau d'eau, au dessus des chutes où le fracas de l'eau est assourdissant et la brume remonte du fond. Nous restons un peu sur place, trempés jusqu'à la moelle, pour contempler la force de la nature.
Puis nous reprenons le petit train et allons jeter un coup d'œil au minuscule musée. Le temps est de nouveau clément, mais les vêtements ont un peu du mal à sécher car le taux d'humidité est élevé. À 18h, nous rentrons en minivan au camping, après avoir retraversé la frontière sans soucis. Nico en profite pour utiliser ses derniers pesos argentins. Nous empaquetons nos affaires et allons attendre le bus au bord de la route, qui tarde un peu à venir. 2 correspondances plus tard, puis nous voilà arrivés à la station de bus. Nous roulons de nuit pour rejoindre Curitiba.
Frontière Brésil - Argentine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Instant culturel
 
 

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