Arraial d'Ajuda, J+3, Coroa Vermelia

12.03.2013
Levé à 8h, nous trainons jusqu'au réveil des filles. La matinée passe rapidement. En se rendant à l'arrêt de bus, nous déposons Carolina et Taina chez Elsa, la grand-mère qui ne travaille pas aujourd'hui. Puis nous montons dans le ferry pour passagers jusqu'à Porto Seguro. Dans la rue, nous goutons au jus de canne fraîchement pressé puis nous montons dans un bus, qui longe la mer sur une dizaine de kilomètres. De nombreux hôtels et restaurants sont implantés sur la côte, mais les mangroves ont encore de la place.
Nous roulons jusqu'à Coroa Vermelia, plage où les portugais ont découvert le Brésil. Le lieu très symbolique est désormais touristique. Sur la place, une grande croix se dresse pour commémorer les 500 ans du débarquement de Pedro Alvares Cabral. De nombreux shops à touristes vendent de l'artisanat indien, les Pataxotes. Nous rentrons dans un marché couvert en forme de cercle, et trouvons un petit verre taillé dans le bois.
À midi, nous mangeons des Lunches, plusieurs sortes de beignets fourrés, avant d'aller se baigner à la mer. Là aussi, la marée est bien haute. Nous sautons dans les vagues, devant la plage de cocotiers, rétrécie par l'eau montante qui mouille Julia en train de faire la sieste sur le sable.
Nous faisons un tour dans le micro-musée relatant la vie des indiens Pataxotes. Ils se maquillent le visage avec des cercles sur les joues et portent des vêtements en palmier ainsi qu'une couronne de plumes. Leur tippie en branches de palmiers ne parait pas bien étanche en cas de grosses pluies.. Ils vivent désormais dans des réserves. Sur le retour, nous buvons le jus d'une noix de coco frais et gouttons aux sucreries locales: une boule de coco râpée à différents parfums: chocolat, cacahuète, lait concentré, fruit de la passion, bien bon.
Nous montons ensuite dans le bus, tout le monde s'endort sur le court trajet. Le bord de route goudronné commence à glisser dans la mer, heureusement que la saison des marrées hautes est bientôt terminée.
À Porto Seguro, nous passons par la rue des magasins qui borde la mer et embarquons sur le bac pour rejoindre l'île. Sam essaie de nous faire passer comme non-touristes pour payer moins cher, mais nous avons encore du mal à passer pour des locaux, sûrement la faute au bronzage trop léger. Le bus nous dépose devant Elsa. Nous récupérons Carolina et Taina puis rentrons à la maison. Nous lançons une machine pour faire diminuer la pile de linge sale. Résigna nous cuisine des bananes plantins, l'apéro dure un peu. Sam nous apprend un jeu de cartes, le Biff. Puis nous entamons une partie de Poker, et encore une seconde dans le jardin, sous les étoiles.
 
Le bac
 
 
 
 
 
Ouvre bouteille
 
 
 
Entrée d'un serrurier
 
 

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