Mumbai, dernier stop en Inde

20.02.2013
Le bus nous dépose tôt le matin au bord de la route. Nous ne savons pas où nous sommes, et nous ne savons pas où nous devons aller... Sans plan de la ville, ni guide, c'est un peu dur. Un Couchsurfeur est sensé nous accueillir pour la nuit, mais il faut d'abord l'appeler pour connaître son adresse. Nous n'avons pas de portable. Du coup, nous demandons à un conducteur de rickshaw, le gars en question n'est pas disponible mais nous donne le numéro de quelqu'un d'autre. Nous appelons donc la personne en question qui veut bien de nous, et grimpons dans un Rickshaw pour rejoindre son appartement.
Nous reprenons le périphérique déjà emprunté en bus, mais en sens inverse direction le nord. La ville est immense, certains quartiers sont de vrais bidonvilles avec des cabanes en tôles. Ça respire la pauvreté et l'entassement maximum... Quelques tours buildings pointent leurs nez.
Nathalia, d'origine russe nous accueille dans son studio, qu'elle partage avec une colocataire mauricienne d'origine indienne. Ainsi que 3 étrangères de passage, Kelly l'américaine, Chloé et Isis 2 françaises. Autant dire que le salon est bien rempli.
Le contact passe tout de suite très bien avec Nathalia, pleine d'énergie. Elle nous explique un peu comment aller au centre ville et que faire à Mumbai. Alors qu'elle part au boulot, nous redécollons avec les 2 françaises. Il faut d'abord prendre un rickshaw pour la gare ferroviaire puis un train jusqu'au terminus. À midi, les wagons sont pleins, les portes inexistantes, les gens montent et sautent du train lorsqu'il est encore en route pour gagner du temps.
Il fait bien plus chaud qu'au nord de l'Inde en ville. Nous passons devant le café Leopold et regardons l'impact de balle dans le mur, témoin de l'attentat qui s'est déroulé ici en 2008. L"Indian gateway" est posée en front de mer, imposante. Nous traversons le quartier à l'extrême sud de Mumbai. La plage est tellement recouverte de déchets qu'il impossible de savoir si c'est du galet ou du sable... Nous traçons plus au nord, où le plage est propre et les buildings bien présents. Nous découvrons pour la première fois une Inde "du niveau de l'Europe", mais uniquement dans ce quartier central. Un groupe d'étudiants vient discuter, puis nous rejoignons la mosquée Haji Ali pour le coucher du soleil. Le monument est construit au bout d'une jetée qui est apparemment inaccessible avec la marée haute. Là encore, le décor ressemble à une déchèterie publique, les odeurs aussi. Laure se voile la tête et nous pénétrons dans l'enceinte. Rien d'exceptionnel. Yoann goûte une crêpe garnie d'une pâte orange fluo sucrée, par curiosité.
La nuit est tombée, et nous sommes un peu claqués. Du coup, nous reprenons le train pour rentrer. C'est l'heure de pointe, les gens se bousculent et avec les portes ouvertes, on se demande bien combien de morts il y a par jour!
Nous nous perdons dans le quartier de Nathalia, persuadés d'être dans une rue alors que ce n'est pas la bonne... Apres de nombreux kilomètres de détours, nous retrouvons tout le monde à l'appartement. Yoann passe la dernière soirée en Inde entouré d'un harem de 6 femmes et fait sensation en décapsulant les bières avec le briquet! Nous apprenons un tas de choses sur la Russie. Le "Tac" (intraduisible en français) de Nathalia nous rappele les bons moments vécus dans le transsibérien en compagnie de Sacha. Elle nous fait goûter de la vodka faite maison par son père, c'est bien bon. Tout le monde goute aux sucreries indiennes que nous lui avons offert, un mix de fruits secs et de pâte à sucre. Nous aurions volontiers passé la nuit à discuter mais la fatigue nous rattrape à 2h du matin. Nous déployons le matelas et redécouvrons son confort!
 
Hôtel et tour Taj
L'université
 

1 commentaire:

  1. aujourd hui Turbo est à Mumbay... !! circulation démentiel ... concert de klaxons... bises papa

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