14.02.2013
On a retrouvé un peu la forme. Le matin, on se rend à la poste et la cohue de la ville nous fait vite nous retrancher à l'hôtel. Le soleil tape fort. Lorsque la température se rafraîchit un peu, on se rend dans un bureau de réservation pour acheter le billet de train Udaipur-Mumbai 10 jours à l'avance. Mais le train est déjà plein et la liste d'attente longue! Le gars nous signale qu'il reste 2 places dans le quota étranger. Nous sautons rapidement dans un tuktuk direction la gare pour acheter les 2 billets en question. Mais le monsieur du guichet nous explique qu'il ne peut pas faire la réservation, seulement possible à Udaipur. Du coup, nous repartons bredouilles. L'autre possibilité est le bus (18h!), mais beaucoup plus cher. Nous n'aurons pas trop le choix...
Nous prenons un bus local pour nous rapprocher de la forteresse. Finalement, il nous permet seulement de faire un tour de la ville sans nous approcher pour autant de la colline, que nous gravissons donc à pied. Laure est en panne de mouchoir, mais les pages d'un livre de poche font l'affaire.
Arrivés au sommet, le garde nous signale qu'il est trop tard (17h) et que l'entrée est déjà fermée. Nous nous faufilons tout de même comme des souris à l'intérieur de la forteresse. Il faut passer plusieurs portes sculptées, avant d'arriver sur la plateforme pour jouir d'une chouette vue sur Johdpur, qui s'étend beaucoup plus que ce que nous pensions. De nombreux canons anglais sont situés entre les créneaux du mur. La majorité des maisons sont peintes en bleues, parfois une seule façade, selon le budget de la famille. Nous apercevons le dédale de ruelles, le clocher et le mini lac. La ville parait plus calme vue d'en haut. Le coucher de soleil illumine le tout, la pollution couvre l'horizon.
Nous redescendons tranquillement à l'auberge par un sentier et mangeons rapidement, avant de prendre un Rickshaw jusqu'à la station de bus.
C'est parti pour un trajet de nuit sur une route mouvementée qui rend le sommeil dur à venir... Yoann s'énerve un bon coup et réussit à faire mettre les sacs en soute. Les fenêtres s'ouvrent sans cesse, et nous sautons sur la couchette..
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