Jaipur - Pushkar, un peu de tranquilité!

04.02.2013
Nous nous levons sans stress et après le check-out à l'auberge, nous rejoignons la gare routière à pied. 2 minutes plus tard, nous voilà assis dans le bus pour Pushkar, qui est bondé de monde. Il n'y a pas de place pour poser les bagages dans l'habitacle, et contrairement à l'Asie du sud-est (Cambodge, Vietnam, Laos, Thaïlande), les indiens ne s'embêtent pas à poser les bagages sur le toit. Du coup, c'est la pagaille à l'intérieur, les écharpes crados des femmes nous retombent constamment sur le visage, ce qui nous exaspère un poil... Le car stoppe dans toutes les villes sur sa route, des indiens montent, d'autres descendent. Une dernière halte à Ajmer avec un verre de jus de canne, puis nous passons lentement un col et redescendons dans la vallée.
Pushkar est une petite ville, lovée autour d'un lac et dominé par des collines. L'endroit nous parait calme et promet du repos. Elle a la particularité d'être la seule ville où l'on vénère Brahma le créateur, le premier dieu de la trinité indienne. Du coup, la consommation de viande, alcool, drogue est interdite. Mais cette ville nonchalante a été un repère de hippies dans les années 70; la nouvelle génération et certains nostalgiques reviennent ici en pèlerinage. D'où le nombre élevé de touristes.
A la sortie du bus, les conducteurs de tuk-tuk nous sautent dessus. Heureusement que l'on porte déjà les sacs sur le dos, sinon ils se pendraient à nos épaules... L'un d'eux file son portable à Yoann pour passer un coup de fil à l'hôtel où nous avions réservé une chambre, avec pick-up gratuit. Et nous montons dans un Rickshaw, accompagnés d'un allemand et d'une polonaise. Le conducteur nous emmène d'abord dans un autre hôtel (pour toucher la fameuse commission) mais nous refusons et finissons à pied.
Le propriétaire nous accueille avec un tchaï. La chambre avec douche chaude est propre et sent bon l'encens. C'est une première, nous sommes ravis!
Nous mangeons dans un restau local à 200 mètres de l'auberge, épinards au fromage et galettes fourrées. L'orage gronde au loin, le ventre de Yoann rouspète aussi. Nous restons calés sur la terrasse de l'auberge, quelques gouttes tombent. Puis nous nous rendons au marché et dans le centre-ville. La rue principale longe les Ghats qui bordent tout du long le lac. Les boutiques de vêtements, de babioles et des resto à touristes s'alignent. Sur les marches, des panneaux rappèlent sans cesse que l'alcool, les chaussures et les photos lors du bain matinal sont interdites, une tenue correcte est exigée. Lorsque les bâtiments ne sont pas en ruine, la couleur dominante est le blanc, avec quelques nuances de bleu. De nombreux temples sont cachés dans les ruelles. En périphérie, des dromadaires maquillés attendent un tour en ballade dans le sable tout proche. L'ensemble nous plait bien.
Le soir, nous ressortons boire un dernier thé et manger un plat de riz. Un défilé de mariage passe dans la rue. Les hommes dansent, les femmes ont l'air de moins s'amuser. Le marié est fièrement assis sur son canasson, pendant que sa femme reste à la maison. Le dernier homme pousse un générateur bruyant pour alimenter la musique et les lumières qui encerclent ce petit groupe.
Nous rencontrons Polo, un individu un peu simplet mais fort sympathique. Nous avons le droit à une série de photos sur tous les plats qu'il a apprécié en Inde (et la nourriture est ici plutôt variée!). 2-3 rigolades ensemble, puis nous rejoignons l'auberge dans la pénombre, avec la frontale pour slalomer entre les bouses de vaches.
On ne résiste pas à une bonne douche chaude pour enlever la crasse. Mais à cause d'une panne d'électricité, celle-ci se finit à la frontale et à l'eau froide...
 
 
 
 
 
 
 

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