Orcha, le lieu idéal pour la détente

30.01.2013
La nuit est bruyante. Laure teste pour la première fois les boules Quies, qui ne servent pas à grand chose. La chambre sans fenêtre est en fait le garage de la maison, un portail en métal sert de cloison avec la rue animée. Le matin, on entend les femmes papoter, les shops qui s'ouvrent et la circulation...
On se lève donc les premiers pour aller au temple situé sur la place centrale. Les pauvres font la queue pour recevoir une coupelle de galettes gratuites. À 9h, les habitants affluent avec leurs offrandes. Le monument est plutôt décrépi mais l'ambiance chargée de croyance.
Sur le retour, on s'achète des sucreries (le proprio a aussi une échoppe avec des gourmandises et des bons samoussas) et on sirote le thé servi gratuitement dans la cour intérieure de l'auberge. Peu à peu, les autres touristes se lèvent et on décide d'aller passer l'apres-midi avec eux au bord du fleuve. Le temps n'est pas aussi dégagé qu'hier, mais la température est bien agréable. Quelques courses au marché pour acheter de quoi cuisiner: 1kg de riz, des lentilles, des carottes roses, du choux, des tomates et des petits pois frais. Ainsi que des fruits pour le dessert: papaye, bananes et mandarines.
Le proprio de l'auberge, qui est toujours aussi happy, nous prête une grande marmite et nous nous mettons en route à 10, avec le chargement, 2 coréens, 2 finlandais, un hollandais, un italien, un allemand et une espagnole. Nous nous posons sur des rochers, non loin de quelques rapides. L'endroit est très calme et propre, au milieu de la nature. La vue sur la campagne est chouette, le brouhaha de l'eau reposant. Un trou naturel s'est formé dans les cailloux, idéal pour le foyer du feu. Les hommes vont chercher du bois mort, les femmes lavent, épluchent et découpent les légumes (cliché?!). Laure est heureuse comme tout de cuisiner, une première depuis 4 mois! Le cuistot italien gère la situation comme un chef, et 2h après, nous partageons le repas ensemble, en faisant connaissance. Des gens de tous horizons, aux histoires improbables... On n'aurait jamais pensé que ça allait nous 'manquer', mais un petit rosé serait bien passé avec le festin...
Le temps passe vite, nous rentrons lorsque le soleil descend. La soirée à l'auberge est captivante. Le défilé d'un mariage passe dans la rue, Yoann chope quelques clichés. Les hommes dansent comme des fous, les femmes sont plutôt inexistantes ?! Le marié pause avec sévérité sur son bel étalon, qui est en fait plutôt un cheval maigrichon...
L'hollandais, qui nous fait fortement penser à Mr. Nice, nous raconte des récits de ses voyages, dans des lieux improbables, reculés de toutes civilisations, parmi des ethnies qui vivent hors-temps sur la terre. Les photos sont dignes d'un reportage Géo. Principalement au Bangladesh et au Pakistan. Nous apprenons un tas de choses et regrettons fortement de ne pas nous rendre au Bangladesh. Ce sera pour une prochaine fois.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mariage
 
 
 
 
Approximation entre 6 et 8% d'alcool dans la bière...
 

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