Good bye Vietnam, hello Cambodia!

10.12.2012
Dernières heures au Vietnam, nous en profitons pour aller à la poste déposer nos cartes, et boire un dernier café glacé. Et aussi récupérer nos passeports que le gars de l'hôtel à oublié de nous rendre... Départ en bus prévu à 11h15, nous ne partons qu'à 14h car le bus est tombé en panne (pour une fois, avant que l'on soit dedans, il y a du mieux!). Nous patientons dans la ville, avec des biscuits au durian (fruit à l'odeur forte, goût pas transcendant). La frontière se trouve tout près. Dans la no man's land les casinos pullulent. Le jeu est apparemment interdit au Cambodge et au Vietnam, ils faut donc que les habitants sortent de leur pays de l'autre côté de la frontière pour jouer.
Nous achetons notre visa cambodgien et le bus nous dépose à la gare routière de Kampott, alors qu'il devait nous emmener au resort Ganesha, que des israéliens rencontrés au Vietnam nous avait chaudement conseillé.
Première impression le pays a l'air plus pauvre, mais les gens plus souriants, plus chaleureux. L'écriture est propre au pays, un dérivé du tamoul avec de nombreuses boucles et surboucles impossible à déchiffrer.
Nous montons derrière 2 motos, les chauffeurs nous déposent au marché, où nous échangeons quelques dollars en riels, la monnaie locale. Aux distributeurs, on peut seulement retirer des dollars, et les cambodgiens payent avec les 2 monnaies. Il va falloir s'habituer à la gymnastique de conversion. Les drivers nous emmènent ensuite au complexe sur une piste défoncée, où un couple de français, propriétaires depuis peu nous accueillent chaleureusement. Nous passons la soirée en leur compagnie, goûtant une spécialité du coin sucrée-salée à l'ananas (assaisonnée au poivre de Kampott, le meilleur du monde) cuisinée par leur maître cuisto. Le complexe est situé à 5km de la ville, le long d'une rivière et au calme. Des bananiers et manguiers poussent au milieu des cabanes accrochées aux arbres en hauteur, au centre une petite mare où grouillent les poissons, avec un arbre à lucioles. Nous montons la tente dans la nuit, en admirant les étoiles.
 
 

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