À 7h30 un mini bus vient nous chercher pour nous emmener à la gare routière. De là, nous partons pour HCMV et pensons en avoir pour 4 ou 5h. Nous redescendons des plateaux et les paysages montagneux sont magnifiques. Puis nous traversons des villes qui se ressemblent toutes avec une rue principale bordée d'échoppes en tout genre. À 70km d'HCMV problème d'embrayage, le chauffeur ne peut plus changer de vitesse. Il démarre en 2ème le moteur tousse, nous sommes secoués. Il réussit parfois à passé péniblement la 3ème, le trajet va être long. Après encore 20km l'embrayage rend définitivement l'âme et nous nous garons sur le bas côté. Pas un mot mais nous pensons qu'ils affrètent un autre bus pour nous amener à destination. Une connasse de touriste demande à rallumer le moteur pour profiter de la clim. Ensuite tout le monde regarde le co-pilote décharger les sacs. Yoann vient lui prêter main forte. Au bout d'une heure, le bus de substitution arrive enfin et Yoann aide à le recharger des valises énormes des autres greluches. Elles profitent du spectacle en attendant sûrement de pouvoir rentrer se mettre au frais. L'empilement de bagages est branbalant et Laure manque de se faire écraser par une valise sauvée in-extremis par Yoann.
Arrivés après 8h de trajet, nous appelons notre hôte de couchsurfing. Il habite malheureusement à l'autre bout de la ville et le trajet en taxi nous reviendrait presque aussi cher que l'hôtel. De plus nous voulons organiser les prochains jours, visite des tunnels Cu-Chi où les résistants communistes ont donné du fil à retordre aux amerlocs. À la recherche d'une chambre, les guesthouses officielles sont hors budget et nous acceptons l'invitation d'une mama qui loue une chambre dans sa maison. 8$. Dans ce quartier peuplé de touristes, occupé par les dentistes, et les hôtels backpacker aux prix exorbitants, les habitants ont compris le filon et louent leur propre chambre à tarif raisonnable. Nos hôtes nous font d'autant plus de peine que leur fils d'une trentaine d'années, handicapé gît sur le sol dans l'entrée de la maison qui est aussi la chambre commune des propriétaires...
Nous faisons le tour des agences, trouvons la moins cher pour 3 jours sur le Mékong, et décidons d'aller par nos propres moyens aux tunnels des résistants le lendemain, les tour organisés étant bien trop cher.
La ville est oppressante, chaleur étouffante, bruyante et gigantesque, nous rappelant les cités du pays du soleil levant. Nous passerons notre chemin.
La chambre est minimaliste, et quand nous décidons bercés par le ventilateur de fermer la fenêtre pour se protéger du bruit incessant de la ville, nous nous apercevons qu'il n'y en a pas! Juste une ouverture dans le mur avec des persiennes en béton.
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Notre hôtel |
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