Nous nous levons tôt pour attaquer la randonnée. La fraîcheur du matin pique un peu malgré les 2 polaires. Nous grimpons la montagne sur un sentier en terre, à travers une végétation diversifiée, champs de maïs, bambous, bananier, kakis... Arrivés à 2500m, le soleil cogne fort, les grillons chantent et les pins autour de nous font penser à un paysage de l'arrière pays niçois.
Le chemin continue sur plusieurs kilomètres sur du plat et est parfois taillé directement dans la roche. Le sentier s'étressie alors et il faut regarder où l'on pose les pieds. Nous enjambons plusieurs ruisseaux en sautant de pierre en pierre, parfois à l'aide de ponts en bois dont l'état fait peur. Les hameaux traversés sont charmants, tout comme les villageois rencontrés sur notre route. Ils travaillent la terre à la main, parfois aidés par un bœuf pour labourer. Ils nous indiquent volontiers la direction à prendre. Contrairement aux autres parcs visités en Chine, celui-ci est resté relativement sauvage. Seules des flèches peintes sur les rochers nous indiquent le chemin. Reconnaissant l'odeur de Marie, nous scrutons l'horizon et apercevons de véritables arbres poussants au bord de la route.
Nous casse croûtons au soleil, appréciant le calme des montagnes autour de nous et la vue sur les gorges. Seul bruit, le vrombissement de l'eau qui tape sur les rochers au bas de la vallée. Pas de touriste en vue, excepté un couple d'allemands la cinquantaine, avec qui nous partageons nos expériences en Chine.
Nous redescendons un peu plus bas dans la vallée et arrivons dans une auberge vers 16h. Le soleil tape encore bien fort, nous sirotons avec plaisir une bière sur la terrasse de l'habitation et laissons nos pieds respirer après les 8h de randonnée. Mais très vite, le soleil passe derrière le versant de la montagne et la température baisse en flèche. Nous rencontrons d'autres allemands de Allgäu fort sympathiques, avec qui nous partagerons le dîner du soir.
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| Les terrasses de maïs |
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