Dali

13.11.2012
L'ambiance dans l'auberge nous fait penser à une communauté de cramés, pas très ouverts d'esprit et nous nous y sentons pas vraiment à l'aise. Même si les gens n'ont pas l'air drogués, l'ambiance est froide... Nous optons donc pour un autre hébergement, appartenant au groupe 'youth hostel'. Grâce à notre carte de membres, nous obtenons des réductions pour chaque nuitée. 5€ à deux en dortoir.
Nous partons explorer le coin. Une rue entière est dédié aux ébénistes, travaillant le bois d'acajou avec minution: des plateaux énormes sont taillés pour les tables, des étagères, des lits ou encore des rampes d'escaliers. Les panneaux de bois recouvrants les exterieurs des habitations sont travaillés aux ciseaux à bois, representants des animaux, des arbres, etc... À midi, nous commandons des aubergines grillées et des légumes assaisonnés à l'ail, avec un bon bol de riz, un régal!
Les nuages sont bas, la pluie ne tarde pas à venir. Nous nous abritons dans l'auberge puis repartons dès que le soleil refait surface. Dans une pharmacie, nous arrivons à trouver du paracétamol et du talc grâce à notre livre de signes. Les pieds de Yoann vont enfin être au sec! Au centre commercial par contre, impossible pour Laure de trouver un rasoir jetable, à croire que les chinoises ne se rasent pas (ou sont imberbes).
La ville est sympa avec ses fortifications, et ses échoppes. Nous voulons aller voir l'ancienne pagode mais l'entrée nous est refusée, sûrement en travaux, et les aboiements d'un gros chien ont de toute façon calmé nos hardeurs. À la sortie des écoles, nous trouvons une boulangerie française dont la baguette est un délice. Ensuite voulant remonter au centre ville par un autre chemin trop près de la caserne militaire, un hurlement et le pistolet mitrailleur en joue nous suggèrent de rebrousser chemin. Soupe de pâtes à l'auberge et au lit.
Les artistes de l'auberge...
Pagode gardée

 

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