Sucre, la ville coloniale

08.04.2013
La route chaotique nous a emmené cette nuit à 2700m d'altitude à Sucre. Nous débarquons à la gare routière tôt le matin après une courte nuit sur des sièges peu confortables. Un micro nous rapproche du centre et nous trouvons rapidement une auberge. Le temps de prendre un café, une douche et de poser les sacs, nous repartons visiter le centre. Les façades blanches de style colonial, ainsi que les nombreuses églises embellissent cette ville construite dans une cuvette et entourée de montagnes. Dans cette ancienne capitale, les costards se mélangent aux habits traditionnels. Les femmes portent jupe et tablier et nouent leurs deux tresses avec un pompon. La ville est quadrillée et nous nous frayons un chemin entre la cohue journalière et la manifestation étudiante. Il y a aussi énormément de musées, mais ce n'est toujours pas notre truc, du coup nous passons devant les églises fermées et visitons le marché sur 2 étages. Nous déjeunons là bas, Yoann teste le chorizo, une spécialité locale et Laure la soupe de verdure. Nous allons ensuite visiter le parc Bolivar situé près de la cour suprême afin de monter sur une réplique -miniature- de la Tour Eiffel. Puis nous grimpons une colline pour avoir un chouette panorama sur la ville. Le vent souffle un peu, on redescend par les ruelles puis on fait un saut au supermarché pour acheter de quoi prendre l'apéro à l'hôtel. La bouteille de vin à moitié entamée, nous nous rendons au "petit parisien", un restau avec une carte française repéré cette après-midi non loin de la place principale. La pièce est petite, ça paye pas de mine, seulement 2 tables. La Bolivienne qui parle Français tient se bouiboui depuis un an, et fait aussi office d'épicerie. Nous commandons une fondue au fromage (aux oubliettes le vacherin) servie dans une marmite 'le creuset'. Les fromages proviennent tous du coin dont un fait par les menonites. La salade qui accompagne le tout est assaisonnée avec une vraie vinaigrette. Sur les airs de 'radio chante France' avec sa playliste nostalgie, on pourrait se croire à la maison. Pour finir en beauté, nous troquons les verres de vins inclus contre 2 crêpes. Avec un peu d'avance, Yoann a droit à un sacré festin pour son anniversaire.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Rayon patates
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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