22.03.2013
Aujourd'hui de bon matin, on s'attaque à la barbe de Yoann. 6 mois sans entretien ça commence à se voir, c'est pas bien joli et 'ça pique'. Caro dégrossit avec ses ciseaux d'école, "ceux qui peuvent tout couper" et Laure fignole. Aujourd'hui Elsa ne travaille pas alors nous déposons les filles chez elle vers 11h, nous voulons aller voir une réserve d'indiens patacho. Alors nous marchons jusqu'au restaurant discuter de notre programme avec Rise, prenons le bus, le ferry, un hamburger, un autre bus et débarquons à Santa Cruz Cabralia, berceau de la civilisation brésilienne. Même si les portugais ont débarqué pour la première fois à Porto Seguro, c'est à Cabralia qu'ils s'installèrent. C'est une petite ville de pêcheurs avec son centre historique, son église haut perchée, mais sans la réserve d'indiens que nous cherchions. Sur la route non loin de Coroa Vermelha, point de chute des envahisseurs portugais, nous avions repèré quelques cahutes en terre. Alors nous faisons marche arrière et nous baladons à pied dans ce village. Il est habité, mais pas grand chose à voir, il semblerait que les patachos, vivent là simplement, dans des habits normaux mais respectant leurs traditions. À l'entrée du village par contre, un mini marché et quelques aborigènes nous attendent ainsi que les 2-3 autres touristes tous aussi paumés que nous ici.
Ils feront quelques danses en chantant, et nous expliquent quelques une de leur coutumes, le pourquoi des plumes sur les chapeaux ect... Tout cela en portugais, mais nous comprenons une bonne partie. Ils ont l'air heureux de partager leur culture, et nous nous ravisons sur la première impression d'être un peu comme au zoo.
De retour comme souvent nous avons le droit au couché de soleil sur le balsa. Nous récupérons les filles pour aller au cours de capoera.
Nous arrivons pile à l'heure et croisons un voisin, le prof de caro et devinons rapidement qui est le maître. C'est le cours des expérimentés et ça se voit! A l'échauffement, on commence par chanter tous ensemble pour se motiver, se remercier. Ensuite démarrent les combats tranquilles au rythme de la musique. Tout le monde change régulièrement d'adversaire et on se relaie au chant ou dans l'orchestre. Plus le temps avance plus l'intensité augemente. Un cercle s'est formé et l'on n'assiste plus qu'à un seul combat à la fois. Le maître défit ses meilleurs éléments. La rapidité, la puissance, la beauté des gestes s'intensifient encore.
L'heure tournant, seuls le maître et son meilleur disciple ( le prof de Caro) tournent si vite dans un cercle si petit que c'est à peine croyable! Fin de la séance...
Nous nous baladons avec les filles sur la place principale, chouros pour les uns, caipi pour les autres et retour au bercail.
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